Les réglementations et les permis nécessaires pour les travaux sur les réseaux enterrés

Les réseaux d’alimentation ou d’évacuation enterrés jouent un rôle crucial dans notre vie quotidienne. Cependant, les interventions ou les travaux effectués sur ces réseaux nécessitent une attention particulière, en raison des contraintes de sécurité et de l’impact potentiel sur les services essentiels. Nous vous invitons à lire cet article pour connaître les réglementations et les permis nécessaires pour effectuer des travaux sur des réseaux enterrés.

Prestation -Débouchage de canalisations - Kanaliz

Les toilettes bouchées peuvent causer beaucoup d’inconfort et de frustration. Dans cet article, nous explorerons différentes méthodes pour déboucher efficacement une canalisation de toilettes, vous permettant de résoudre ce problème rapidement et facilement.

Quelles sont les causes courantes de l’obstruction des toilettes ?

Lobstruction des toilettes est un problème courant qui peut être extrêmement gênant. Comprendre les causes les plus fréquentes d’une obstruction peut vous aider à prévenir les désagréments liés à des toilettes bouchées. La première cause courante est l’accumulation de déchets et de papier toilette dans la canalisation. Lorsque des quantités excessives de papier toilette ou de matières solides sont jetées dans les toilettes, elles peuvent obstruer le passage de l’eau, entraînant ainsi un bouchon. De plus, les objets non destinés à être jetés dans les toilettes, tels que les lingettes humides, les cotons-tiges ou les produits d’hygiène féminine, peuvent également causer des obstructions. Une autre cause fréquente est l’accumulation de dépôts de calcaire et de tartre à l’intérieur de la canalisation. Au fil du temps, ces dépôts peuvent réduire le diamètre de la conduite et entraver le flux d’eau. Enfin, les racines des arbres peuvent également être responsables des obstructions. Si les racines s’infiltrent dans les tuyaux, elles peuvent provoquer des fissures et des blocages.

Quelles sont les méthodes traditionnelles de débouchage des toilettes ?

Lorsque vous êtes confronté à une canalisation de toilettes bouchée, il existe plusieurs méthodes traditionnelles pour remédier à la situation. L’une des méthodes les plus couramment utilisées est l’utilisation d’une ventouse. Pour ce faire, placez fermement la ventouse sur le trou d’évacuation de la cuvette des toilettes et effectuez des mouvements de va-et-vient vigoureux. Cela crée une pression et un vide qui peuvent déloger l’obstruction. Si la ventouse ne parvient pas à résoudre le problème, il est temps de passer à une méthode plus puissante, à savoir l’utilisation d’un furet de plomberie. Insérez délicatement l’extrémité du furet dans la canalisation bouchée et faites-le tourner tout en le poussant doucement. Le furet permet de briser les obstructions tenaces et de les déloger. Si vous préférez des solutions naturelles, vous pouvez essayer de mélanger du vinaigre et du bicarbonate de soude. Versez une quantité généreuse de bicarbonate de soude dans la cuvette des toilettes, puis ajoutez du vinaigre blanc chaud. Cette réaction chimique provoque une effervescence qui peut aider à désintégrer les dépôts et les obstructions. Laissez agir pendant environ 30 minutes, puis rincez abondamment avec de l’eau chaude.

Quelles sont les techniques modernes de débouchage de toilettes ?

Technique

Description

Nettoyeurs à pression

Ces appareils puissants utilisent de l’eau sous haute pression pour déloger les obstructions. Ils sont équipés d’une buse spéciale qui crée un jet d’eau concentré et force les débris à se déplacer, éliminant ainsi les blocages. Les nettoyeurs à pression sont très efficaces pour les obstructions tenaces ou les accumulations importantes de déchets.

Aspirateurs à eau

Ces dispositifs fonctionnent en inversant le flux d’eau à l’intérieur des toilettes. Ils créent un vide qui aspire les obstructions, les délogeant de la canalisation. Les aspirateurs à eau sont particulièrement utiles pour les blocages causés par des objets solides, tels que des jouets pour enfants ou des produits d’hygiène personnelle.

Caméras d’inspection des canalisations

Les caméras d’inspection sont utilisées pour visualiser l‘intérieur des canalisations et localiser précisément l’obstruction. Ces caméras sont généralement équipées de lumières LED et peuvent être insérées dans la canalisation pour fournir des images en temps réel. Cela permet aux professionnels de détecter les problèmes spécifiques et de déterminer la meilleure méthode de débouchage.

Services professionnels de débouchage

De nos jours, il existe des entreprises spécialisées dans le débouchage des canalisations de toilettes. Ces professionnels sont équipés des outils et des connaissances nécessaires pour résoudre les obstructions de manière efficace et rapide. Ils peuvent utiliser une combinaison de techniques modernes en fonction de la gravité du blocage.

Adieu les soucis de canalisation bouchée, dites bonjour à des toilettes fonctionnelles et agréables à utiliser !

Guide d’installation d’un sanibroyeur

Pour faciliter l’évacuation des déchets dans les réseaux d’eau, beaucoup utilisent le sanibroyeur. Il s’agit d’un appareil servant à broyer les déchets pour les propulser facilement vers les conduits. Son installation requiert quelques connaissances. Vous allez voir dans cet article notre guide d’installation d’un sanibroyeur.

Pourquoi faut-il installer un sanibroyeur ?

Les toilettes classiques consomment environ 5 litres d’eau par chasse. Si vous utilisez un broyeur sanitaire, cette consommation est réduite à 3 litres, voire 2 litres pour les modèles modernes. Cette économie de consommation d’eau apporte une valeur économique et surtout environnementale.

Si votre maison n’a pas de pente assez raide pour l’évacuation des eaux usées, un sanibroyeur est recommandé. Il peut évacuer jusqu’à 7 mètres verticalement et 50 mètres horizontalement. Il est donc possible de le mettre dans votre sous-sol s’il s’agit d’un modèle avec clapet anti-retour. Il s’agit d’un dispositif permettant à l’appareil de démarrer automatiquement et à l’eau de refluer dans le WC.

Une toilette classique a un diamètre de raccordement d’environ 100 mm, tandis qu’un broyeur peut facilement être installé sur une grille avec un diamètre de 32-40 mm. Cela est similaire à la mise en place de baignoires et de machines à laver. Le sanibroyeur permet de déchiqueter les déchets à une taille microscopique, ce qui réduit avantageusement la pression dans les tuyaux.

Les conditions à remplir avant l’installation

Vous ne pouvez pas juste installer un sanibroyeur à proximité du WC, il existe des prérequis à respecter comme :

  1. L’installation d’une prise électrique à proximité du WC avec un disjoncteur différentiel de 30 mA pour débrancher l’appareil en cas de dysfonctionnement.
  2. Le rattachement du tuyau d’évacuation d’eaux usées avec la colonne de chute avec un niveau d’évacuation de pente de 2 %.
  3. Les tuyaux de canalisation doivent avoir un diamètre de 800 à 1000 mm. Une mesure souvent trouvée dans les WC traditionnels.
  4. Si vous vivez dans une résidence, il faut d’abord demander une autorisation pour l’installer.

Les étapes clés de l’installation d’un sanibroyeur

Le sanibroyeur est toujours livré avec un manuel d’utilisation. Vous devez donc prendre le temps de le lire avant l’installation.

Étape 1 : La fixation du broyeur

Éloignez le broyeur de la cloison afin qu’il ne vibre pas au démarrage du moteur électrique. Marquez ensuite avec un crayon l’emplacement des trous de montage. Percez les trous avec une perceuse à percussion traditionnelle, puis consultez les instructions du fabricant pour déterminer la taille correcte du foret avant de fixer le broyeur à l’aide de quelques vis.

Étape 2 : L’accordement du broyeur à l’évacuation

Insérez le drain du WC dans la fente appropriée du broyeur et serrez le collier jusqu’à ce que le caoutchouc soit en contact complet avec l’appareil. Dans le cas d’un WC sur pied avec un diamètre trop important, il est possible que le caoutchouc glisse difficilement. Un lubrifiant comme le savon peut faciliter le réglage. Pour terminer, il faut installer définitivement le broyeur avec les vis fournies et vérifier que le collier est bien serré pour éviter une fuite.

Étape 3 : Le raccordement du broyeur au tuyau PVC

À noter que la plupart des broyeurs sanitaires sont munis de clapet anti-retour. Cependant, il faut vérifier la position de la cellule dans le manuel d’utilisation. Ensuite, mettez les deux extrémités du capuchon en PVC en contact. La première extrémité sera reliée à la sortie du broyeur. Le second doit être raccordé au tuyau d’évacuation des eaux usées. Revérifiez si les colliers sont bien serrés pour éviter que les eaux usées ne s’infiltrent dans les toilettes.

Extraction de cuves : à quel prix ?

L’extraction d’une ancienne cuve à fioul permet de préserver l’écosystème. Les travaux sont onéreux, car la réalisation de ce type d’intervention coûte plusieurs milliers d’euros. L’expérience du prestataire, le type de matériel à utiliser ainsi que la difficulté des travaux jouent un rôle important dans le devis. Mais à combien coûte une extraction de cuves ?

Les étapes à réaliser pour une extraction de cuves

Pour la sécurité des habitants, l’élimination et le traitement des déchets d’hydrocarbures ne peuvent s’effectuer que dans un centre de traitement agrée. De même, seul un professionnel en traitement de cuves peut les réaliser. Les étapes d’une extraction de cuves comprennent : la vidange, le nettoyage, le dégazage et la neutralisation. À noter que ces actions doivent être réalisées avec des matériaux inertes.

La vidange, le nettoyage et le dégazage

Ces trois interventions se réalisent au même moment et l’opération commencera par le dégazage et le nettoyage. L’objectif est d’enlever le reste d’hydrocarbures qui se trouvent au fond de la cuve. Pour réaliser ces 3 opérations prévoyez un budget de 300 à 1 000 €.

La neutralisation

La neutralisation est nécessaire lorsque la cuve est enfouie. Après l’opération, cette dernière est remplie de béton ou de sable. L’objectif est d’éviter qu’une personne malintentionnée ne déterre la cuve. La neutralisation vous coûtera 500 à 100 € en prenant en compte le prix du sable et le temps de réalisation. Attention, si vous comptez réaliser vous-même les travaux (ce qui est déconseillé), suivez à la lettre les étapes précédentes avant de passer à la neutralisation.

L’extraction

L’opération se termine par l’extraction complète de la cuve et son remplacement par une cuve en plastique. Les frais sont moins conséquents comparés à l’extraction d’une cuve métallique. Prévoyez 500 à 1 000 € pour cette dernière étape. Un conseil, extrayez la cuve sans la découper.

Le prix d’une extraction de cuves

Avant de vous lancer dans des travaux d’extraction de cuves, pensez à faire une comparaison de prix. En effet, chaque entreprise détient sa propre politique en matière d’élaboration de devis. Toutefois, le prix de toutes ces opérations tourne autour de 1 000 à 3 000 €. À rappeler que ce prix varie, selon certains critères dont :

  • Le volume de la cuve : l’extraction d’une petite cuve est moins coûteuse que celle d’une plus grosse ;
  • L’emplacement de la cuve : le tarif est plus onéreux si la cuve est éloignée du camion-citerne. Les entreprises vont devoir se servir d’un tuyau de rallonge pour la réalisation du pompage de la cuve, ce qui augmente le tarif ;
  • La complexité des travaux : si l’extraction de la cuve dans son entièreté est difficile, c’est un signe qu’elle est en très mauvais état. Il faudra donc la sectionner. Malheureusement, cette action représente un grand nombre de déchets à traiter, ce qui double le tarif des travaux.

Pour la réalisation de ces opérations, contactez des professionnels en traitement de cuves ! Ils se chargeront d’extraire votre cuve en toute sécurité.

Bon à savoir

  • Informez-vous en amont sur l’entreprise que vous contacterez pour ne prendre aucun risque sur la qualité des travaux ;
  • Sachez qu’il est possible de recycler une cuve à fioul en la transformant en réservoir d’eau. Cela implique d’autres travaux, mais reste un geste 100 % écologique ;
  • Pour vérifier la qualité de prestations d’une entreprise d’extraction de cuves, prêtez attention aux avis sur les forums, au bouche-à-oreille ainsi qu’aux retours des clients ayant déjà fait appel à la société ;
  • La durée d’extraction d’une cuve dépend de la complexité des travaux. Cependant, la moyenne est de 4 à ½ journée.
Zoom sur le dégrillage des eaux usées

Le dégrillage est un procédé de prétraitement des eaux. Il consiste à se débarrasser des polluants solides, plus ou moins volumineux, s’écoulant dans les canalisations. Le dégrillage des eaux usées permet de protéger les équipements, mais aussi, de réduire le taux de pollution de l’eau.

 Le principe du dégrillage des eaux usées

Il permet de protéger les équipements électromécaniques de la station d’épuration contre les dommages qui peuvent être causés par les objets de grandes tailles, contenus dans le flux des eaux usées. Ces objets sont susceptibles de boucher le système d’assainissement. Le dégrillage des eaux usées est réalisé à l’aide de grilles positionnées au sein d’un canal rectiligne, qui intercepte les déchets. Son efficacité dépend :

  • Du type de dégrilleur ;
  • Du diamètre des barreaux ;
  • De l’espacement entre chaque barreau ;
  • Des caractéristiques du milieu.

 

Les systèmes de dégrillage

Il existe différents systèmes de dégrillage qui sont choisis en fonction :

  • De la taille de la station d’épuration ;
  • De la charge polluante ;
  • Du débit d’entrée des eaux.

Trois catégories sont disponibles, selon l’écartement des barreaux de la grille :

  • Le prédégrillage, pour un écartement supérieur à 40mm ;
  • Le dégrillage moyen, pour un écartement de 10 à 40mm ;
  • Le dégrillage fin, pour un écartement inférieur à 10mm ;

À noter que le terme « grille » est utilisé pour des supports avec des ouvertures supérieures à 5 mm et de grandes longueurs. En revanche, le terme « tamis » est réservé à des supports minces, à orifices circulaires (sensiblement carrées), ou à mailles croisées, offrant un passage inférieur à 3mm. Généralement, pour plus d’efficacité, un dégrillage moyen (ou fin) est couplé avec un prédégrillage de protection. Attention, les couplages et l’écartement entre barreaux dépendent aussi de la nature des eaux à traiter (une abondance de végétaux, d’eaux usées ou d’eaux brute, etc.).

Une fois que les déchets sont stoppés par la grille, il est impératif de les remonter. Pour ce faire, deux méthodes sont envisageables : soit manuellement, soit automatiquement à l’aide d’un engin. Pour ce dernier cas, l’appareil remonte les déchets le long de la grille, et les déverse dans un réceptacle spécial.

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Les types de grilles et leur dimensionnement

Il existe trois types de grilles :

Les grilles manuelles : ce sont des grilles inclinées de 60 à 80° sur l‘horizontale. Les grilles à nettoyage manuelles sont composées de barreaux droits, ronds et rectangulaires et peuvent être mobiles, sur glissières, ou pivotantes. La manutention et le nettoyage sont malcommodes, c’est pourquoi elles sont réservées à un usage discontinu.

Les grilles automatiques à nettoyage par l’amont : la particularité de ces grilles repose sur la forme de leurs barreaux qui sont rectangulaires ou trapézoïdales. Trois modèles sont en vente sur le marché :

  • Grilles courbes: elles sont conseillées pour les installations de moyenne importance avec des eaux peu chargées. Le nettoyage s’effectue à l’aide de deux peignes, montées sur le bras tournant autour d’un axe horizontal ;
  • Grilles droites à nettoyage alternatif: elles sont inclinées à 80° sur l’horizontale, et le nettoyage se fait avec un racleur qui remonte les déchets ;
  • Grilles droites à nettoyage continu: elles sont plus adaptées à un dégrillage fin avec des risques de feutrage. Les grilles droites à nettoyage continu sont inclinées 80° et sont motorisées.

Les grilles automatiques à nettoyage par l’aval : c’est un système de prédégrillage avec une capacité d’extraction importante.

L’installation d’une fosse septique en 4 étapes

Installer une fosse septique, cela ne s’improvise pas. Cette opération se caractérise par le respect de différentes procédures et règles légales et techniques. Nous vous détaillons toutes les étapes de l’installation d’une fosse septique dans cet article.

La demande d’autorisation auprès de la mairie

Avant le commencement des travaux, la première démarche à faire est de demander une autorisation auprès de la mairie de votre ville. Voici les 2 documents à fournir :

    • Un plan de masse indiquant : l’emplacement de la fosse, les canalisations, les voies d’accès, le puits et l’emplacement du traitement ainsi que les distances par rapport aux limites de votre propriété
    • Le plan d’aménagement intérieur de votre maison

Vous pouvez associer ces deux pièces avec un permis de construire (dans le cas d’une construction). À noter que les coûts de construction d’une fosse septique restent à votre charge, sauf si le projet est éligible aux aides financières : ANAH, ADEME, PTZ, etc. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter un professionnel comme l’entreprise Vidange Austral, située à Au Tampon, à la Réunion. Cette société polyvalente ne manquera pas de vous éclairer. Ses prestations comprennent, entre autres, l’installation, le curage et la vidange de fosse septique ainsi que le débouchage de canalisations.

Les normes rattachées à l’espace

Le respect des normes liées à l’espace revêt une étude complète. Selon les réglementations, une fosse septique doit se trouver à :

    • Au moins 35 m d’un puits ou d’une source d’eau potable
    • Au moins 5 m de votre maison
    • Au moins 3 m des limites de votre propriété
    • Au moins 3 m d’un arbre

Par ailleurs, assurez-vous qu’aucune installation souterraine ne se trouve en dessus. Mais encore, la fosse ne doit pas être située au milieu d’une pépinière ou d’un entrepôt de stockage de charges lourdes.

Les travaux préliminaires

Les travaux d’installation d’une fosse septique débutent par le terrassement. Cette intervention doit strictement être réalisée par un professionnel. Lors de cette opération, ce dernier réalise un nettoyage et retire les végétaux à la surface du sol. Il entame ensuite des travaux d’excavation qui consistent à creuser un trou dans lequel sera installé la fosse. Il réalise par la suite les tranchées : un procédé visant à faciliter la pose des tuyaux d’entrée et de sorties des eaux. Enfin, la dernière étape est le coffrage, qui se définit par le recouvrement des extrémités de la fosse par du béton.

La pose de la fosse

L’installation de la fosse septique se déroule en 4 phases.

La stabilisation du sol

Pour ce faire, le professionnel installe un lit de pose, constitué de sable d’une épaisseur variant de 10 à 20 cm. Si le sol est meuble, le lit peut être composé de béton.

La sélection du matériau constitutif de la fosse septique

Sur votre demande, il choisit ensuite le matériau qui composera la fosse. Cela peut être du plastique si le volume total est inférieur à 4000 litres. Actuellement, de plus en plus de foyers décident d’opter pour une fosse en béton. Ce matériau solide et robuste est idéal pour une fosse de grande capacité.

L’installation des tuyaux et du regard

Les tuyaux et le regard font allusions aux éléments annexes. D’un point de vue technique, les tuyaux se situeront suivant une pente de 2 à 4 % par rapport à la maison. En ce qui concerne le regard, celui-ci doit être placé à même la surface du sol, car c’est l’installation qui permettra de vérifier la capacité de la fosse.

Le remblai

La dernière étape est le remblai. Lors de ces travaux, le professionnel peut se servir de l’excédent de terre retirée lors de l’excavation.

Pose d’une buse de béton : Quel budget prévoir ?

La buse en béton est un tuyau qui sert à évacuer les eaux usées de votre maison et qui est fait avec du béton. Elle est très utilisée pour sa robustesse et surtout parce qu’elle ne nécessite pas de grosses dépenses. Elle est capable d’évacuer plus de 1000 litres d’eaux et facilite le trajet de l’eau afin d’éviter les pannes ou les tuyaux bouchés. Alors pour son installation, à combien s’élèveront vos dépenses? Pour découvrir la réponse, nous vous invitons à lire cet article.

Fonctionnement de la microstation d’épuration

Le traitement des eaux usées est un processus de purification qui consiste à éliminer les contaminants de l’eau. Cette eau peut être utilisée dans des activités telles que l’agriculture et le jardinage, principalement. Les microstations d’épuration ont été conçues pour répondre aux besoins des particuliers et des professionnels qui ne peuvent pas se connecter ou avoir accès au système d’assainissement collectif.

Les microstations de traitement des eaux usées peuvent avoir différents modes de fonctionnement, en fonction du niveau d’épuration qu’elles effectuent sur l’eau et des processus qu’elles utilisent au cours de ce processus. Cependant, il existe certains procédés de base qui sont mis en œuvre dans le traitement des eaux usées dans lesquels la plupart des unités ont des similitudes.

Décryptage de leur fonctionnement.

Fonctionnement général

Tout d’abord, les eaux usées sont acheminées vers une unité d’épuration par des conduites hydrauliques. L’eau et les déchets qui y sont accumulés passent librement vers les microbassins de la station d’épuration, où elles sont stockées pour le processus ultérieur de filtrage et de décontamination.

L’eau traverse une série de petites chambres dans lesquelles différents niveaux de filtrage sont effectués. À l’intérieur desquelles, des particules de plus en plus petites sont séparées, pour procéder à une étape de stagnation dans laquelle, grâce à un processus qui peut être aérobie ou anaérobie, la sédimentation des polluants présents dans le liquide est réalisée, une étape très importante dans le processus.

L’eau obtenue à partir de ces procédés est clarifiée et prête pour un traitement final à base de produits chimiques qui éliminent les résidus polluants présents dans l’eau. À la fin de ces étapes, la composition de l’eau sera revue pour la comparer à celle de l’affluent dans lequel elle sera rejetée, afin qu’elle s’adapte adéquatement au milieu sans affecter son état naturel.

Le processus des unités de traitement

Les eaux usées se caractérisent par leur composition physique, chimique et biologique. Ces aspects déterminent le traitement nécessaire pour un rejet d’eaux usées qui répond à tous les paramètres établis par les réglementations environnementales.

Lorsque les contaminants sont retirés de l’eau, les bactéries et différents produits chimiques sont attaqués ou éliminés, par conséquent, les eaux usées passent par différents niveaux de nettoyage dans les unités du microstation d’épuration. Les principaux niveaux de traitement sont :

– Le prétraitement : se concentre sur les aspects physiques du liquide. C’est une étape pour décontaminer l’eau, dans laquelle les solides sont éliminés grâce à l’utilisation de grillages ou de grilles épaisses et de dessableurs.

– Le traitement primaire : procédé physico-chimique qui est réalisé dans des bassins de décantation pour éliminer un pourcentage des polluants et les retirer des bassins (ils sont stockés au fond). Les réservoirs sont construits en béton et ont généralement des systèmes de pompage.

– Le traitement secondaire : basé sur des principes biologiques, puisque des bactéries bénéfiques sont utilisées pour éliminer certains types de contaminants qui n’ont pas disparu lors du traitement primaire.

– Les traitements avancés : jusqu’à présent, près de 85 % des polluants ont été éliminés des eaux usées, il faudra maintenant éliminer les nutriments qui permettent la croissance des algues et des lys, parmi lesquels le phosphore et l’ammoniac.

– La filtration : le filtre est fabriqué avec des matériaux granulaires de divers types tels que du sable fin et du charbon.

– La désinfection : l’étape finale dans laquelle des produits chimiques tels que le chlore et des lumières spéciales sont utilisés dans le procédé d’assainissement.

L’aménagement de microstations de traitement nécessite la mise en œuvre d’un certain nombre d’équipements couplés avec un savoir-faire d’expert en assainissement comme Bailleul. Le terrassement des installations et la mise en place des infrastructures doit être soigneusement étudiés pour être conformes aux normes en vigueur.

Tout savoir sur la réglementation de la fosse septique en cas de vente immobilière

Il est indispensable de vérifier l’état du système de traitement des eaux usées avant la mise en vente d’un bien immobilier. En cas de défaillance, il faut impérativement le remettre aux normes avant ou après la conclusion de vente. Focus sur le cas de la fosse septique.

Généralités sur la fosse septique

L’investissement dans un assainissement non-collectif est obligatoire pour les maisons non raccordées au tout-à-l’égout afin de traiter les eaux usées. Le dispositif utilisé par défaut a été la fosse septique. Or, cette dernière n’est plus autorisée en France de nos jours, car outre le traitement des eaux de rejets des toilettes, les eaux grises doivent être également traitées. Pourtant, 80 % des installations en assainissement non-collectif en France, parmi les 5 millions recensées, sont encore anciennes et mal entretenues. Cela peut mettre en danger la santé de l’occupant et nuire à l’environnement.

Le diagnostic assainissement

Le diagnostic assainissement est une étape obligatoire à passer avant de conclure une vente. Cela permet d’évacuer correctement les effluents domestiques dans le respect de l’environnement. En général, le Service Public de l’Assainissement Non Collectif (SPANC) prend en charge de ce diagnostic. Tout d’abord, le technicien analyse les documents de votre filière d’assainissement. Ensuite, il vérifie l’état du système et son bon fonctionnement via une descente sur terrain en contrôlant :

  • l’existence et le type d’installation ;
  • les différents équipements mis en place ;
  • l’accessibilité de la filière ;
  • les défauts d’usure et d’entretien ;
  • le respect des normes du dispositif ;
  • la compatibilité de la filière à son usage ;
  • l’absence de risque sanitaire et environnemental du dispositif.

À la fin du diagnostic, un rapport de la visite du SPANC vous est remis. Assurez-vous que ce document ne date pas de plus de trois, ans au moment de la signature de l’acte de vente, pour qu’il soit validé. Si vous négligez cette étape, la garantie de vice caché de la construction sera enlevée. Ainsi, la vente peut être annulée sans pénalité. Dans le cas où la vente a encore eu lieu, le nouveau propriétaire a le droit de vous demander de :

  • réduire le prix d’achat même après la conclusion de la vente ;
  • payer les frais liés aux travaux.

Les risques éventuelles d’un assainissement non conforme en cas de vente du logement

Le contrat de vente peut se faire dès que le diagnostic a été réalisé. Le SPANC oblige l’ancien propriétaire ou le futur acquéreur à effectuer des travaux de rénovation dans un délai de 1 an s’il trouve des anomalies dans la fosse septique. Vous serez contraint de payer une amende si les travaux ne sont pas réalisés après ce délai. Cela peut augmenter jusqu’à 75 000 € si une pollution d’eau a été observée avec un emprisonnement de deux ans maximum. Cependant, il est à noter que vous n’êtes pas obligé de recourir à la mise aux normes si aucun risque sanitaire et environnemental n’a été constaté.

Les solutions de mise aux normes de la fosse septique

Bien que la fosse septique soit interdite, l’installation d’une fosse toutes-eaux (FTE) pour un traitement commun des eaux est imposée. Ce dispositif doit être accompagné par un champ d’épandage pour les épurer définitivement. Si vous ne disposez pas d’assez de surface, optez pour la micro-station d’épuration et du filtre compact, qui est un dispositif agréé par le ministère de la Santé et de l’environnement. Faites appel à un spécialiste en viabilisation terrain pour effectuer les travaux. Profitez de ce même interlocuteur pour assurer la conformité du raccordement tout-à-l’égout.

Le budget à prévoir

Si vous avez choisi le système compact, prévoyez 6 000 à 12 000 € pour la micro-station et 8 000 à 11 000 € pour le filtre compact avec la FTE. Ces prix concernent uniquement le matériel proprement dit sans tenir compte de la marque, de la dimension et des accessoires qui vont servir pour son installation et pour son bon fonctionnement. Quant au diagnostic d’assainissement, prévoyez 50 à 200 € par contrôle avant et après les travaux.

Etanchéification des canalisations : pourquoi, quand et comment ?

Que ce soit pour l’acheminement de l’eau dans le domicile ou pour l’évacuation des eaux usées, il est primordial d’avoir des canalisations fonctionnelles et en bon état dans une habitation. Un problème d’étanchéité au niveau des canalisations peut suffire à causer d’énormes dégâts dans la propriété. Dans ce cadre, il est nécessaire de faire des tests dès l’apparition de signes suspects et de prendre les mesures qui s’imposent.

L’importance des tests d’étanchéité 

Qu’il s’agisse de canalisations récentes ou anciennes, les tests d’étanchéité constituent une démarche de prévention nécessaire. Ils ont pour but de quantifier et de localiser les fuites d’un produit, d’un réservoir, d’un conduit et autres. En effet, les conséquences peuvent être aussi désagréables que néfastes lorsqu’il existe des fuites au niveau des réseaux notamment lorsque ceux-ci sont destinés à l’acheminement des eaux-vannes provenant des toilettes. Les remontées d’odeurs sont fréquentes et sont gênantes. En outre, les canalisations bouchées risquent d’imploser sous la pression et de se fissurer ou de se briser. Si l’étanchéité des canalisations n’est pas examinée fréquemment, l’eau infiltrée peut entraîner la dégradation des structures et l’écroulement des sols. Pour prévenir les problèmes qui pourraient apparaître, il est indispensable de s’assurer qu’elles résistent bien à la pression, aux agressions chimiques et physiques et à l’usure afin de garantir qu’elles resteront étanches.

Quand vérifier l’étanchéité des canalisations ?

Pas besoin de patienter jusqu’aux rendez-vous réguliers prévus dans le contrat d’entretien pour procéder à des tests d’étanchéité. La vérification des canalisations est impérative dès la détection de remontées d’odeurs suspectes ou d’un dépôt liquide à certains endroits.

Il existe généralement trois méthodes pour tester l’étanchéité des réseaux. Pour les petites et moyennes canalisations, il s’agit d’y envoyer de l’eau à haute pression qui révèlera les éventuelles fissures. La seconde technique consiste à injecter un grand volume d’air dans un tronçon de petits ou gros réseaux (d’eaux pluviales, d’eaux usées domestiques et de rejets industriels). En cas de fissure, de fuite ou de trou dans les canalisations, la pression de l’air pressurisé envoyé va diminuer en intensité. Le générateur de fumée assainissement est également utilisé pour déceler les défaillances dans les réseaux. Ce procédé permet d’avoir accès à des tronçons généralement hors de portée. L’épaisse fumée blanche injectée va indiquer les zones endommagées et les raccordements non conformes.

Les différentes méthodes pour réparer les canalisations

Avant de procéder aux réparations nécessaires des canalisations non étanches, il convient d’avoir recours à l’inspection vidéo pour contrôler l’état général de la tuyauterie. Cette technique permettant de faire un diagnostic précis, est le meilleur moyen d’avoir un point de vue direct de l’intérieur des réseaux à l’aide d’une caméra étanche. Cet outil fixé à l’embout d’un tube est glissé dans le conduit. Il permet de détecter facilement les déchets accumulés sur les parois ainsi que les fuites ou les trous. En revanche, les plus petits d’entre eux sont plus difficiles à repérer. Avec l’inspection télévisée, il est aussi envisageable d’injecter de l’eau à haute pression directement sur les parois à partir de buses attachées au même tube. Cette technique est beaucoup plus efficace que les systèmes d’hydrocurage classiques. En effet, elle permet une injection localisée de l’eau pour détacher directement des parois les divers résidus.

Sinon, il existe d’autres méthodes pour remettre en état les canalisations non étanches ou trouées. Tout d’abord, il est important de procéder au débouchage des canalisations. Pour un travail fiable, faire appel à un professionnel comme l’entreprise JEAN GESSET ET FILS à Vierzon dans le Cher est recommandé.

Une fois les fuites détectées, on peut procéder au chemisage qui consiste à injecter de la résine d’époxy dans la canalisation et de durcisseur qui permet de rendre la tuyauterie étanche à nouveau. Autre méthode pour réparer une fuite de canalisation : la pâte à boucher à appliquer sur la fissure. Pour les problèmes de canalisation mineurs, il suffit d’avoir recours à la soudure à froid ou aux produits antifuite comme le mastic pour colmater les trous.