Prévenir la corrosion : conseils pour maintenir vos tuyaux en bon état

La corrosion des tuyaux est un problème courant qui peut causer des dommages importants aux infrastructures, aux systèmes de plomberie et aux équipements industriels. Elle peut entraîner des fuites, une réduction de la pression de l’eau, une diminution de la durée de vie des tuyaux et des coûts de réparation considérables. Cependant, il existe des moyens efficaces de prévenir la corrosion et de maintenir vos tuyaux en bon état. Dans cet article, nous explorerons diverses stratégies pour protéger vos tuyaux de la corrosion.

 

Choisissez les bons matériaux pour vos tuyaux

 

Lorsque vous envisagez d’installer ou de remplacer des tuyaux, le choix des matériaux est d’une importance capitale. Opter pour des matériaux appropriés est une première ligne de défense contre la corrosion. Notez que dans le monde de la plomberie, les tuyaux en acier au carbone sont, par exemple, plus sujets à la corrosion, en particulier dans des environnements où l’eau est présente et peut réagir avec le métal. Pour éviter cela, privilégiez des matériaux résistants à la corrosion notamment :

    • l’acier inoxydable ;
    • le cuivre ;
    • le PVC ;
    • le polyéthylène.

L’acier inoxydable est particulièrement adapté dans des environnements agressifs où la corrosion est courante.

Misez sur des revêtements protecteurs

 

Lorsque les matériaux de tuyauterie ne peuvent pas être complètement résistants à la corrosion, l’application de revêtements protecteurs est essentielle. Ces revêtements créent une barrière physique entre le matériau du tuyau et l’environnement, réduisant ainsi le risque de corrosion.

Parmi les revêtements les plus couramment utilisés, on retrouve :

    • les revêtements époxy ;
    • les peintures anticorrosion ;
    • les enveloppes en polyéthylène.

Le secret pour maximiser l’efficacité des revêtements protecteurs réside dans leur application et leur entretien :

    • assurez-vous qu’ils sont correctement appliqués ;
    • inspectez-les régulièrement pour détecter tout signe de détérioration, surtout au niveau des chasses d’eau.

Utilisez une protection cathodique

La protection cathodique est une technique sophistiquée qu’utilisent les plombiers. Toutefois, elle reste efficace pour prévenir la corrosion des tuyaux. Cette méthode fonctionne en modifiant le potentiel électrochimique du tuyau, le rendant cathodique par rapport à d’autres métaux présents dans le sol ou l’environnement.

Il existe deux principales techniques pour la protection cathodique :

Les anodes sacrificielles

 

Ce sont des métaux plus réactifs attachés au tuyau ou au compteur d’eau divisionnaire. Ils se corroderont à la place du tuyau, le protégeant ainsi de la corrosion galvanique.

Les systèmes d’électrodes inertes

 

Ils génèrent un courant électrique pour maintenir le tuyau à un potentiel cathodique constant, empêchant ainsi la corrosion. D’ailleurs, cette méthode est souvent utilisée dans les environnements où la corrosion constitue un risque élevé, comme :

    • les tuyaux enterrés ;
    • les structures en mer ;
    • les réservoirs de stockage souterrains.

Contrôlez le pH de l’eau pour éviter la corrosion

 

Le pH de l’eau est un facteur critique qui peut influencer la corrosion des tuyaux. Les eaux acides ou alcalines peuvent accélérer la détérioration des matériaux de tuyauterie. Il est donc impératif de surveiller le pH de l’eau et de le maintenir dans une plage acceptable pour minimiser le risque de corrosion. Un moyen courant pour y arriver consiste à utiliser des agents de neutralisation, comme :

    • le calcaire ;
    • la chaux.

Évitez la stagnation de l’eau dans les tuyaux

 

La stagnation de l’eau dans les tuyaux peut créer un environnement propice à la corrosion. Lorsque l’eau reste immobile pendant de longues périodes, elle peut accumuler des contaminants et des agents corrosifs. Il est donc crucial de concevoir vos systèmes de plomberie de manière à minimiser les zones où l’eau peut stagner.

Bon à savoir : lors de la conception des systèmes de plomberie, assurez-vous que l’eau circule de manière régulière et qu’il y a une purge adéquate pour évacuer l’eau inutilisée. Cela garantira de l’eau fraîche et propre dans vos tuyaux, réduisant ainsi le risque de corrosion.

Contrôlez la qualité de l’eau

 

L’eau contient souvent des impuretés, des minéraux et des produits chimiques qui peuvent contribuer à la corrosion des tuyaux. Le contrôle de la qualité de l’eau est donc essentiel pour prévenir la corrosion.

L’utilisation de filtres et de systèmes de purification de l’eau peut aider à éliminer ces impuretés. Les filtres peuvent être installés à différents points de votre système de plomberie pour capturer les contaminants. Les systèmes de purification de l’eau, tels que l’osmose inverse ou la désionisation, peuvent être utilisés pour éliminer efficacement les substances indésirables de l’eau.

Tuto : comment installer un compteur d’eau divisionnaire soi-même ?

L’installation d’un compteur d’eau divisionnaire est une solution pratique pour connaître la consommation d’eau de chaque logement d’un immeuble collectif. Cela permet de répartir équitablement les charges locatives entre les différents occupants. Bien que cette tâche puisse sembler complexe pour les non-initiés, il est possible de l’effectuer soi-même avec un peu de savoir-faire et des bons outils.

Généralités

Un compteur d’eau divisionnaire est un appareil qui permet de mesurer la consommation d’eau d’une partie d’une installation ou d’un immeuble. En étant un élément essentiel dans le système de la plomberie, il sert de complément pour le compteur d’eau principal et permet une facturation plus juste des occupants d’un immeuble.

Le compteur d’eau divisionnaire est appelé aussi compteur de répartition ou compteur individuel. Il est équipé d’un cadran de mesure qui affiche la quantité d’eau consommée et de deux raccords mâles pour être rattaché sur l’installation. Il ne mesure pas plus de 12 cm de large, 7 de profondeur et 4 de hauteur pour un poids compris entre 0,5 et 1,5 kg. Il est installé sur la canalisation d’arrivée d’eau de chaque logement.

Critères de choix d’un compteur d’eau

Taille

Il est important de mesurer la taille des tuyaux pour s’assurer que le compteur d’eau divisionnaire est compatible. Les tailles les plus courantes sont de 20 × 27 mm, soit 3/4 pouces.

Type

Il existe différents types de compteurs d’eau divisionnaires, chacun ayant ses propres caractéristiques. Les compteurs à jet unique sont les plus courants et sont utilisés pour mesurer la consommation d’eau dans les bâtiments résidentiels. Les compteurs à jet multiple sont pour les bâtiments commerciaux et industriels car ils peuvent mesurer la consommation d’eau de plusieurs utilisateurs.

Marque

Il est important de choisir une marque de confiance pour garantir la qualité et la fiabilité du compteur d’eau divisionnaire. Pour les marques les plus populaires, on peut citer : Sensus, Itron, et Kamstrup.

Outils nécessaires pour l’installation

Pour installer un compteur d’eau divisionnaire, il est essentiel d’avoir les outils qui sont nécessaires à la réalisation de l’opération :

  • un jeu de clés plates et à molette pour serrer les raccords et les écrous ;
  • un ruban de téflon pour étanchéifier les raccords ;
  • un coupe-tube pour couper les tuyaux en cuivre ou en PVC ;
  • un étau pour immobiliser le tuyau pendant la coupe ;
  • un niveau à bulle pour vérifier l’horizontalité du compteur ;
  • un mètre ruban pour mesurer la distance entre les raccords.

D’autre part, il est important de respecter les normes de sécurité en portant des lunettes de protection et des chaussures de sécurité. Il est également recommandé d’avoir des gants de protection pour éviter les coupures et les brûlures, lors de la manipulation des tuyaux et des raccords.

L’installation du compteur d’eau

Évaluer les besoins en eau

Il est important d’évaluer les besoins en eau de chaque logement pour choisir le compteur d’eau divisionnaire adapté. Pour cela, il est conseillé de prendre en compte le nombre d’occupants, la surface habitable et les équipements utilisant de l’eau, tels que la douche, les toilettes, la machine à laver, etc. Une fois cette évaluation effectuée, il est possible de choisir le compteur d’eau divisionnaire le plus adéquat.

Couper l’eau

Avant de commencer l’installation, il est essentiel de couper l’eau pour éviter les fuites et les dégâts. Pour ce faire, localisez le robinet d’arrêt principal et le fermer. Si vous ne savez pas où se trouve le robinet d’arrêt principal, vous pouvez contacter le service des eaux de votre région pour obtenir de l’aide.

Installer le compteur

Une fois que l’eau est coupée, vous pouvez commencer l’installation du compteur. Pour ce faire, vous devez :

  1. Installer le compteur d’eau divisionnaire sur la colonne d’eau en amont de l’installation sanitaire de votre logement. Vous devez suivre les instructions pour le faire correctement. Vous avez aussi la possibilité de faire appel à un professionnel en compteur d’eau.
  1. Installer les tuyaux de raccordement entre le compteur et l’installation sanitaire de votre logement. Assurez-vous que les tuyaux sont bien fixés pour éviter toute fuite d’eau.

En suivant les étapes détaillées dans ce tutoriel, il est tout à fait possible d’installer soi-même un compteur d’eau divisionnaire. Bien que cela puisse sembler intimidant pour les novices en plomberie, il suffit de suivre les instructions, étape par étape, pour réussir l’installation.

 

Comment réparer un robinet qui fuit : conseils et astuces

Lorsqu’un robinet présente une fuite, il est important de prendre des mesures rapides pour éviter le gaspillage d’eau et les factures d’eau excessives. Dans cet article, nous vous fournissons des conseils et des astuces pour le réparer vous-même, vous permettant ainsi d’économiser de l’argent et de contribuer à la préservation des ressources en eau.

Identification de la cause de la fuite

 

Pour identifier la cause de la fuite d’un robinet, il est important de procéder à une inspection minutieuse. Voici quelques étapes à suivre :

    • Localisez la source de la fuite : vérifiez le robinet pour déterminer d’où provient la fuite. Observez s’il s’agit d’une fuite au niveau du bec du robinet, des poignées ou des tuyaux de raccordement.
    • Vérifiez les joints d’étanchéité : Les joints d’étanchéité usés ou endommagés sont l’une des causes les plus courantes de fuites de robinets. Examinez les joints situés à l’intérieur du robinet et autour des poignées pour voir s’ils sont détériorés ou desserrés.
    • Contrôlez les écrous de fixation : Les écrous de fixation peuvent se desserrer avec le temps, ce qui peut provoquer des fuites. assurez-vous que les écrous de fixation situés sous le lavabo ou le comptoir sont bien serrés.
    • Vérifiez les rondelles et les sièges : Les rondelles placées à l’intérieur du robinet peuvent s’user et provoquer des fuites. Inspectez-les attentivement pour détecter tout signe d’usure ou de dégradation. De même, vérifiez l’état des sièges de la vanne pour vous assurer qu’ils sont en bon état et qu’ils assurent une étanchéité adéquate.
    • Examinez les cartouches ou les disques : si vous avez un robinet à cartouche ou à disque, ces composants peuvent être responsables de la fuite. Vérifiez si les cartouches ou les disques sont endommagés ou encrassés. Ils peuvent nécessiter un nettoyage en profondeur ou un remplacement.
    • Vérifiez les tuyaux de raccordement : Inspectez les tuyaux de raccordement dépendant du robinet aux conduites d’eau. Vérifiez s’il y a des fissures, des fuites ou des connexions desserrées. Serrez les connexions si nécessaire ou remplacez les tuyaux défectueux.

 

Étapes pour réparer la fuite

 

Une fois que vous avez identifié la cause de la fuite de votre robinet, vous pouvez suivre ces étapes pour le réparer :

    • Fermez l’arrivée d’eau : Avant de commencer toute réparation, précisez-vous de couper l’arrivée d’eau pour éviter les fuites pendant le processus de réparation. Vous pouvez fermer l’arrivée d’eau au niveau du robinet d’arrêt situé sous l’évier ou du compteur d’eau principal.
    • Démontez le robinet : utilisez les outils appropriés, tels que des clés à molette, pour démonter le robinet. Retirez les poignées, les capuchons, les vis et autres pièces nécessaires pour accéder à l’intérieur du robinet.
    • Remplacez les pièces défectueuses : Selon la cause de la fuite, remplacez les pièces défectueuses. Cela peut inclure des joints d’étanchéité, des rondelles, des cartouches, des disques ou d’autres composants. Vérifiez d’utiliser des pièces de rechange compatibles avec votre robinet spécifique.
    • Nettoyez les pièces et les surfaces : Profitez de l’occasion pour nettoyer les pièces du robinet et les surfaces internes. Enlevez les dépôts de calcaire, les résidus ou les obstructions qui pourraient affecter le bon fonctionnement du robinet.
    • Remontez le robinet : Une fois que vous avez remplacé les pièces défectueuses et nettoyé le robinet, remontez-le en suivant l’ordre inverse du démontage. Assurez-vous de bien serrer toutes les connexions, mais évitez de trop serrer pour ne pas endommager les pièces.
    • Ouvrez l’arrivée d’eau et ouvrez : Une fois le robinet remonté, ouvrez lentement l’arrivée d’eau et vérifiez s’il y a encore des fuites. assurez-vous de bien inspecter toutes les zones où la fuite était présente. Si vous constatez une fuite persistante, il peut être nécessaire de vérifier à nouveau les joints, les connexions ou d’autres parties du robinet.

Il est important de noter que certaines réparations peuvent être plus complexes et nécessiter l’intervention d’un professionnel si vous n’avez pas l’expérience ou les compétences requises. Dans certains cas, il peut être plus judicieux de faire appel à un plombier qualifié pour s’assurer que la réparation est effectuée correctement.

Les signes révélateur d’une canalisation bouchée : que faire ?

Les conséquences d’une canalisation bouchée peuvent être désagréables, allant d’un écoulement lent de l’eau à des odeurs nauséabondes, et même à un refoulement des eaux usées. Il est donc essentiel de reconnaître les signes révélateurs afin d’agir rapidement. Découvrez-les dans ce guide, ainsi que quelques solutions pratiques pour déboucher vos canalisations en toute facilité.

Quels sont les signes d’une canalisation bouchée ?

Une canalisation bouchée peut causer de nombreux problèmes dans votre système de plomberie. En remarquant les signes révélateurs suivants, il faut agir rapidement pour éviter les problèmes de canalisation.

1- Écoulement lent de l’eau

Si l’eau s’écoule lentement dans vos éviers, lavabos, douches ou baignoires, cela peut être le signe évident d’une canalisation bouchée : l’eau qui met plus de temps à se vider complètement indique un obstacle dans le tuyau.

2- Remontée des odeurs désagréables

Si des odeurs désagréables remontent de vos canalisations, cela peut être dû à un blocage qui empêche les déchets de s’évacuer correctement. Les odeurs nauséabondes sont souvent un signe clair que vous avez affaire à une canalisation bouchée.

3- Gargouillements et bruits étranges

Si vous entendez des gargouillements ou des bruits étranges provenant de vos canalisations, lors de l’utilisation de l’eau, cela peut indiquer un problème de circulation dû à un blocage. Ces bruits peuvent être le résultat de l’air qui tente de s’échapper à travers l’obstacle.

4- Refoulement des eaux usées

Le refoulement des eaux usées est aussi un signe alarmant d’une canalisation complètement bouchée. Si vous constatez que l’eau remonte dans vos éviers, toilettes ou autres points d’eau lors de leur utilisation, cela indique un blocage sévère qui nécessite une intervention immédiate.

Que faire en cas de canalisation bouchée ?

Il existe plusieurs méthodes pour déboucher les canalisations obstruées. En voici quelques exemples :

  1. Utilisation d’une ventouse : une ventouse peut être un outil efficace pour déboucher une canalisation. Pour l’utiliser, placez-la sur le trou d’évacuation et effectuez des mouvements de va-et-vient vigoureux pour créer une pression qui aidera à déloger le blocage.

  2. Utilisation d’un furet de plomberie : un furet de plomberie est un outil flexible et long, équipé d’une tige métallique. Pour le servir, vous n’avez qu’à l’insérer dans la canalisation et le faire tourner pour briser et éliminer les obstructions.

  3. Utilisation d’un mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre : versez une quantité égale de bicarbonate de soude et de vinaigre dans la canalisation, suivie d’eau chaude. Cette combinaison chimique peut aider à dissoudre les dépôts et les obstructions.

  4. Évitez les produits chimiques corrosifs : bien que les produits chimiques puissent sembler une solution rapide, ils peuvent endommager les tuyaux et causer des problèmes plus graves à long terme. Il est donc préférable d’opter pour des méthodes mécaniques ou naturelles.

  5. Faites appel à un professionnel : si les méthodes précédentes ne parviennent pas à déboucher la canalisation ou si le problème persiste, il est recommandé de faire appel à un plombier professionnel ou une entreprise d’assainissement. Ils disposent des connaissances et des équipements nécessaires pour résoudre les obstructions complexes. Ils peuvent également vous conseiller sur les bons gestes à adopter pour prévenir l’obstruction de votre canalisation domestique.

Reconnaître les signes révélateurs d’une canalisation bouchée est essentiel pour agir rapidement et éviter des problèmes plus graves. Si vous rencontrez des écoulements lents, des odeurs désagréables, des bruits étranges ou des refoulements d’eau, essayez des méthodes de débouchage telles que l’utilisation d’une ventouse, d’un furet de plomberie ou de solutions naturelles. Si le problème persiste, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel. Par ailleurs, la prévention régulière de l’accumulation de déchets, ainsi qu’un entretien adéquat de vos canalisations peuvent contribuer à éviter les problèmes de bouchons à l’avenir.

 

En quoi consiste le curage d’étangs

Une solution adéquate pour permettre à votre niveau d’eau d’être correct, le curage d’étang vous permettra aussi de préserver au maximum le bon fonctionnement de votre étang. Cependant, nombreux sont encore les gens qui se demandent en quoi consiste ce procédé ? Une question à laquelle cet article apportera quelques éléments de réponse.

Le curage d’étangs : qu’est-ce que c’est ?

Le curage d’étangs est une opération délicate qui consiste à extraire et à exporter les matières accumulées dans l’eau. Cela dans le but de limiter les détournements de flux et de préserver l’équilibre naturel dans l’étang. En général, il est appliqué à la suite d’excès de matière organique et de vase, l’un des principaux problèmes rencontrés dans les étangs.

Pour que le curage soit bien fait, il faut extraire tous les organismes vivants dans l’étang tels que les poissons Et il faut savoir que le curage ne peut s’effectuer que quand la quantité de vase est plus importante que la quantité de l’eau. De ce fait, pour ne pas bousculer l’écosystème de votre étang, l’intervention d’un professionnel qualifié est un choix très judicieux.

Le curage d’étangs : quelles sont les différentes techniques pour ce procédé ?

Différentes techniques peuvent être appliquées dans ce procédé : naturelle et mécanique. Elles ont chacune leurs avantages, mais on ne peut pas non plus écarter leurs inconvénients. Ces techniques sont :

– le curage d’étang naturel mécanique (curage hydraulique) :

Comme son nom l’indique, cette solution consiste à curer l’étang à l’aide d’engins mécaniques (la pelle amphibie par exemple) situés sur la berge. D’une efficacité irréfragable, elle permet d’accéder directement au cœur du plan d’eau. Cette technique est appliquée, en général, durant les périodes hivernales quand la végétation aquatique est la moins présente. Son seul inconvénient réside dans le coût, qui pourra être très onéreux.

Note : Cette technique est déconseillée pour les sédiments fins. Cela, pour éviter un quelconque risque de pollution dû à la dispersion de ces derniers.

– le curage d’étang à sec :

Il consiste à vider simplement l’étang, donc à déplacer ses faunes et flores. A sec, l’étang sera plus facile d’accès à toutes sortes d’engins, un avantage de cette technique. Après toute intervention, l’écosystème dans l’étang sera remis en place.

– la bio-augmentation :

C’est un procédé biologique qui consiste à utiliser un traitement naturel composé de bactéries bénéfiques naturelles. Ces bactéries vont se répandre dans le milieu aquatique et vont participer à abaisser, voire à dégrader le niveau de vase et les déchets situés au fond de l’étang. L’une des techniques les plus utilisées du moment, elle a l’avantage d’être moins coûteuse vis-à-vis des autres techniques. De plus, cette technique permettra de préserver l’écosystème naturel de l’étang, car elle évite le curage proprement dit.

Note : pour une meilleure expérience, il est fortement recommandé d’utiliser un aérateur qui va agir en symbiose avec les bactéries. En effet, suffisamment oxygénées, les bactéries colonisent facilement l’étang et digèrent efficacement pour une saison, voire des années suivant le niveau de vase.

– le curage doux (la technique la moins utilisée) :

Il consiste à utiliser une épuisette pour récupérer les sédiments qui se sont déposés au fond de l’étang. C’est une opération très difficile à exécuter, car elle nécessite non seulement un long moment de travaux, mais elle est aussi épuisante en dépit de la taille de la vase à laquelle on fait face.

Le curage d’étang : quelles solutions choisir ?

Vis-à-vis des nombreuses solutions proposées ci-dessus pour effectuer le curage de votre étang, il convient tout de même de trouver la solution appropriée en fonction de votre étang.

Faire appel à des équipes spécialistes sera donc nécessaire pour effectuer une étude et proposer le procédé le mieux adapté suivant le besoin de votre étang, vos envies et votre budget.

Une solution adéquate pour permettre à votre niveau d’eau d’être correct, le curage d’étang vous permettra aussi de préserver au maximum le bon fonctionnement de votre étang. Cependant, nombreux sont encore les gens qui se demandent en quoi consiste ce procédé ? Une question à laquelle cet article apportera quelques éléments de réponse.

Le curage d’étangs : qu’est-ce que c’est ?
Le curage d’étangs est une opération délicate qui consiste à extraire et à exporter les matières accumulées dans l’eau. Cela dans le but de limiter les détournements de flux et de préserver l’équilibre naturel dans l’étang. En général, il est appliqué à la suite d’excès de matière organique et de vase, l’un des principaux problèmes rencontrés dans les étangs.
Pour que le curage soit bien fait, il faut extraire tous les organismes vivants dans l’étang tels que les poissons Et il faut savoir que le curage ne peut s’effectuer que quand la quantité de vase est plus importante que la quantité de l’eau. De ce fait, pour ne pas bousculer l’écosystème de votre étang, l’intervention d’un professionnel qualifié est un choix très judicieux.

Le curage d’étangs : quelles sont les différentes techniques pour ce procédé ?
Différentes techniques peuvent être appliquées dans ce procédé : naturelle et mécanique. Elles ont chacune leurs avantages, mais on ne peut pas non plus écarter leurs inconvénients. Ces techniques sont :
– le curage d’étang naturel mécanique (curage hydraulique) : comme son nom l’indique, cette solution consiste à curer l’étang à l’aide d’engins mécaniques (la pelle amphibie par exemple) situés sur la berge. D’une efficacité irréfragable, elle permet d’accéder directement au cœur du plan d’eau. Cette technique est appliquée, en général, durant les périodes hivernales quand la végétation aquatique est la moins présente. Son seul inconvénient réside dans le coût, qui pourra être très onéreux.
Note : Cette technique est déconseillée pour les sédiments fins. Cela, pour éviter un quelconque risque de pollution dû à la dispersion de ces derniers.
– le curage d’étang à sec : il consiste à vider simplement l’étang, donc à déplacer ses faunes et flores. A sec, l’étang sera plus facile d’accès à toutes sortes d’engins, un avantage de cette technique. Après toute intervention, l’écosystème dans l’étang sera remis en place.
– la bio-augmentation : c’est un procédé biologique qui consiste à utiliser un traitement naturel composé de bactéries bénéfiques naturelles. Ces bactéries vont se répandre dans le milieu aquatique et vont participer à abaisser, voire même à dégrader le niveau de vase et les déchets situés au fond de l’étang. L’une des techniques les plus utilisées du moment, elle a l’avantage d’être moins coûteuse vis-à-vis des autres techniques. De plus, cette technique permettra de préserver l’écosystème naturel de l’étang, car elle évite le curage proprement dit.
Note : pour une meilleure expérience, il est fortement recommandé d’utiliser un aérateur qui va agir en symbiose avec les bactéries. En effet, suffisamment oxygénées, les bactéries colonisent facilement l’étang et digèrent efficacement pour une saison, voire même des années suivant le niveau de vase.
– le curage doux (la technique la moins utilisée) : il consiste à utiliser une épuisette pour récupérer les sédiments qui se sont déposés au fond de l’étang. C’est une opération très difficile à exécuter, car elle nécessite non seulement un long moment de travaux, maiselle est aussi épuisante en dépit de la taille de la vase à laquelle on fait face.

Le curage d’étang : quelles solutions choisir ?
Vis-à-vis des nombreuses solutions proposées ci-dessus pour effectuer le curage de votre étang, il convient tout de même de trouver la solution appropriée en fonction de votre étang.
Faire appel à des équipes spécialistes sera donc nécessaire pour effectuer une étude et proposer le procédé le mieux adapté suivant le besoin de votre étang, vos envies et votre budget.

Etanchéification des canalisations : pourquoi, quand et comment ?

Que ce soit pour l’acheminement de l’eau dans le domicile ou pour l’évacuation des eaux usées, il est primordial d’avoir des canalisations fonctionnelles et en bon état dans une habitation. Un problème d’étanchéité au niveau des canalisations peut suffire à causer d’énormes dégâts dans la propriété. Dans ce cadre, il est nécessaire de faire des tests dès l’apparition de signes suspects et de prendre les mesures qui s’imposent.

L’importance des tests d’étanchéité 

Qu’il s’agisse de canalisations récentes ou anciennes, les tests d’étanchéité constituent une démarche de prévention nécessaire. Ils ont pour but de quantifier et de localiser les fuites d’un produit, d’un réservoir, d’un conduit et autres. En effet, les conséquences peuvent être aussi désagréables que néfastes lorsqu’il existe des fuites au niveau des réseaux notamment lorsque ceux-ci sont destinés à l’acheminement des eaux-vannes provenant des toilettes. Les remontées d’odeurs sont fréquentes et sont gênantes. En outre, les canalisations bouchées risquent d’imploser sous la pression et de se fissurer ou de se briser. Si l’étanchéité des canalisations n’est pas examinée fréquemment, l’eau infiltrée peut entraîner la dégradation des structures et l’écroulement des sols. Pour prévenir les problèmes qui pourraient apparaître, il est indispensable de s’assurer qu’elles résistent bien à la pression, aux agressions chimiques et physiques et à l’usure afin de garantir qu’elles resteront étanches.

Quand vérifier l’étanchéité des canalisations ?

Pas besoin de patienter jusqu’aux rendez-vous réguliers prévus dans le contrat d’entretien pour procéder à des tests d’étanchéité. La vérification des canalisations est impérative dès la détection de remontées d’odeurs suspectes ou d’un dépôt liquide à certains endroits.

Il existe généralement trois méthodes pour tester l’étanchéité des réseaux. Pour les petites et moyennes canalisations, il s’agit d’y envoyer de l’eau à haute pression qui révèlera les éventuelles fissures. La seconde technique consiste à injecter un grand volume d’air dans un tronçon de petits ou gros réseaux (d’eaux pluviales, d’eaux usées domestiques et de rejets industriels). En cas de fissure, de fuite ou de trou dans les canalisations, la pression de l’air pressurisé envoyé va diminuer en intensité. Le générateur de fumée assainissement est également utilisé pour déceler les défaillances dans les réseaux. Ce procédé permet d’avoir accès à des tronçons généralement hors de portée. L’épaisse fumée blanche injectée va indiquer les zones endommagées et les raccordements non conformes.

Les différentes méthodes pour réparer les canalisations

Avant de procéder aux réparations nécessaires des canalisations non étanches, il convient d’avoir recours à l’inspection vidéo pour contrôler l’état général de la tuyauterie. Cette technique permettant de faire un diagnostic précis, est le meilleur moyen d’avoir un point de vue direct de l’intérieur des réseaux à l’aide d’une caméra étanche. Cet outil fixé à l’embout d’un tube est glissé dans le conduit. Il permet de détecter facilement les déchets accumulés sur les parois ainsi que les fuites ou les trous. En revanche, les plus petits d’entre eux sont plus difficiles à repérer. Avec l’inspection télévisée, il est aussi envisageable d’injecter de l’eau à haute pression directement sur les parois à partir de buses attachées au même tube. Cette technique est beaucoup plus efficace que les systèmes d’hydrocurage classiques. En effet, elle permet une injection localisée de l’eau pour détacher directement des parois les divers résidus.

Sinon, il existe d’autres méthodes pour remettre en état les canalisations non étanches ou trouées. Tout d’abord, il est important de procéder au débouchage des canalisations. Pour un travail fiable, faire appel à un professionnel comme l’entreprise JEAN GESSET ET FILS à Vierzon dans le Cher est recommandé.

Une fois les fuites détectées, on peut procéder au chemisage qui consiste à injecter de la résine d’époxy dans la canalisation et de durcisseur qui permet de rendre la tuyauterie étanche à nouveau. Autre méthode pour réparer une fuite de canalisation : la pâte à boucher à appliquer sur la fissure. Pour les problèmes de canalisation mineurs, il suffit d’avoir recours à la soudure à froid ou aux produits antifuite comme le mastic pour colmater les trous.

Ce qu’il faut savoir sur l’installation sanitaire

Tout ce qui touche la santé et l’hygiène est regroupé dans ce que l’on nomme « le sanitaire ». Plus précisément, il s’agit de la salle de bain et des toilettes. Pour la plupart des maisons, ces deux pièces sont fusionnées. Par ailleurs, il faut également considérer les douches, la buanderie, et la cuisine. Le système de branchement sanitaire consiste à distribuer l’eau et/ou le gaz dans votre maison. Son installation ne s’improvise pas, d’où la nécessité de faire appel à un expert plombier. Ce dernier est aussi habileté à effectuer d’autres travaux tels que le raccordement des appareils sanitaires comme la machine à laver, l’installation de votre baignoire, etc.


Ce qu’il faut retenir avant de procéder


Il est important de connaître certains éléments avant de passer à un branchement sanitaire. Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de conduites : la conduite principale (22mm de diamètre), et les conduites de 12mm qui partent d’autres conduites jusqu’au robinet. Ensuite, il faut penser aux matériaux constitutifs des conduites. Pour les conduites à gaz, il est beaucoup mieux de choisir celles en cuivre. Pour le confort d’usage de chaque élément sanitaire, certaines mesures sont à respecter consciencieusement.


Le principe d’un champ d’épuration


Il est défini comme étant un dispositif élaboré permettant l’élimination des contaminants et des impuretés présentes dans les eaux usées présentes dans les fosses septiques. Cet appareil est composé, généralement, de tuyaux perforés enterrés dans des tranchées. Leur but principal est le prétraitement des eaux provenant des installations sanitaires avant leur dissémination dans les nappes phréatiques ou les remblais.

Les dimensions à respecter

Pour que le champ d’épuration ne sature pas trop vite, il faut la grandeur proportionnelle aux nombres des occupants de la maison. Pour une maison qui comporte 3 chambres à coucher alors, il faut 750 gallons, pour 4 chambres : 1 050 gallons et pour 5 chambres c’est 1500 gallons.

Zoom sur les canalisations

La plomberie c’est le domaine qui représente tout ce qui se rapporte à tout type de tuyautage. L’installation d’une canalisation pour votre habitation s’avère facile, notamment avec l’aide d’un professionnel dans le domaine. Il faut savoir que la mise en place des canalisations requiert la réalisation de raccordements qui ont chacun leurs particularités. En ce qui concerne les systèmes de filtration, la mise en place de canalisation nécessite de nombreux raccordements entre la tuyauterie des différentes pièces à sceller et les canalisations principales, qui ont pour rôle d’acheminer l’eau entre le filtre et le bassin par exemple.

Qu’est-ce que le raccord de plomberie ?

Sachez qu’il ne peut y avoir d’installation sans le raccord de plomberie. Bien entendu, chaque tuyau dispose son raccord, mais certains sont mixtes et peuvent s’adapter à différents types de tuyau. Un raccord de plomberie peut être effectué avec ou sans soudure. Dans tous les cas, l’installation doit être accomplie dans les règles de l’art pour une étanchéité parfaite. Parmi les différents matériaux utilisés dans les canalisations, on rencontre le raccord en laiton, le raccord en cuivre, le raccord en PVC, et bien d’autres.

En cas de problème d’évacuation ?

En plomberie et notamment en réparation, le bouchage de la canalisation est le problème le plus souvent rencontré. Dans la plupart des cas, les bouchons résultent de l’amoncellement de matières organiques ou de petits objets qui se mélangent avec du gras… Pour les éviers, la première solution et la plus simple consiste à dévisser le tuyau situé sous l’évier pour retirer les déchets amassés. Si le problème persiste, il faudra alors adopter une autre option plus performante. En effet, essayer de régler soi-même l’éventuel problème peut tourner à la catastrophe, dans ce cas il est toujours indispensable de faire appel à une personne qualifiée.