Détecter les malfaçons dans votre maison : Guide complet de vérification

Lorsque vous êtes propriétaire d’une maison, la maintenance régulière est essentielle pour garantir sa longévité et assurer la sécurité de ses occupants. Parmi les préoccupations majeures des propriétaires figure la détection précoce des malfaçons. Ces problèmes peuvent varier en gravité, allant des simples défauts esthétiques aux défauts structurels graves pouvant compromettre la sécurité de votre foyer.

 Dans ce guide complet, nous passerons en revue les principales malfaçons à surveiller dans votre maison et comment les détecter efficacement.

 

À combien s’élève un diagnostic d’état parasitaire ?

Le diagnostic d’état parasitaire n’est pas obligatoire dans le cadre d’un diagnostic immobilier, mais il est recommandé par les notaires pour éviter les éventuels contentieux pour un vice caché lors d’une vente immobilière. En effet, le vendeur se doit d’informer l’acquéreur de la constatation d’une infestation. Le diagnostic permet de détecter à temps la présence des insectes ou des champignons nuisibles du bois dans une construction. Le diagnostic d’état parasitaire est aussi fortement recommandé dans des régions humides, favorables à ces types de fléaux.

À quoi consiste le diagnostic d’état parasitaire ?

Le diagnostic doit être fait avant la mise en vente d’un immeuble, mais peut également être fait pour déterminer le traitement approprié ou les mesures à prendre pour la protection de toutes les structures en bois.

L’opération, fait par un diagnostiqueur professionnel, consiste à détecter les différents nuisibles qui peuvent porter atteinte aux éléments de structure en bois dans une habitation individuelle ou un immeuble en copropriété, comme :

‒ les termites (les fourmis blanches),

‒ les capricornes, gros insectes

‒ les champignons nuisibles comme les mérules ou les coniophores qui aiment l’humidité,

‒ les charançons, les vrillettes domestiques les lyctus et les sirex dont les larves sont très ravageuses.

Le diagnostic commence par un entretien avec le propriétaire, concernant l’état de l’immeuble. L’expert procède à une inspection visuelle des parties qui risquent d’être atteintes, en effectuant des sondages ou en utilisant des poinçons pour les parties dégradées. Il établit un rapport de diagnostic, en listant les parties atteintes et les éventuels risques.

Qui doit faire le diagnostic d’état parasitaire ?

Le diagnostic d’état parasitaire doit être fait par un diagnostiqueur certifié (certification délivrée par le COFRAC ou le Comité français d’accréditation, valable pendant 5 ans). Il figure dans l’annuaire sur le site du ministère en charge du logement. Le vendeur peut choisir librement le professionnel.

Pour pouvoir exécuter un diagnostic immobilier, il est nécessaire d’avoir un diplôme de BTS Professions immobilières, d’un BUT Génie civil ou d’une licence en BTP. Il doit aussi avoir des connaissances poussées sur les normes de construction.

Il n’intervient pas que sur le diagnostic parasitaire, mais également sur l’exposition au plomb ou à l’amiante, l’état des installations électriques, d’eau et de gaz, le diagnostic de performance énergétique.

Il est tenu de respecter les obligations d’impartialité dans ses interventions, sous peine d’amendes.

Qui valide le diagnostic d’état parasitaire ?

C’est la DGCCRF (direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes), un service du ministère de L’Économie qui contrôle les travaux du diagnostiqueur immobilier et les valide.

Un particulier peut saisir la DGCCRF en contactant la direction départementale chargée de la protection des populations (DDPP) de la localité où se trouve l’expert (par courrier postal ou par mail).

Combien coûte un diagnostic d’état parasitaire ?

Le prix d’un diagnostic d’état parasitaire n’est pas fixe. Il varie d’une localité à une autre et d’un expert à un autre. Le taux horaire d’un diagnostiqueur d’état parasitaire est supérieur ou égal à 16 euros. L’intervention d’un expert coûte en moyenne entre 90 et 150 euros, selon les caractéristiques de l’immeuble (immeuble, maison ou studio), le nombre de pièces.

La Corse est l’une des régions particulièrement touchées par l’infestation des parasites du bois, comme les termites et d’autres insectes xylophages. Le diagnostic d’état parasitaire est obligatoire dans la collectivité territoriale, avant la mise en vente d’un immeuble. C’est une opération délicate qui ne peut être faite que par un expert avéré.

Détecter les éventuelles infestations est nécessaire, mais il convient de procéder à des mesures préventives ou curatives. Ajaccio Désinctisation, en Corse, est une entreprise spécialisée dans le traitement et la protection du bois, pour la longévité de votre maison ou appartement.

FAQ sur le diagnostic technique immobilier

Toute transaction immobilière, qu’il s’agisse d’une vente, d’un achat ou d’une location, doit être précédée d’un diagnostic technique qui inclut plusieurs opérations dont le diagnostic de performance énergétique, la détection d’une éventuelle pollution à l’amiante, ou au plomb, ainsi que l’état des différentes installations. Cette opération permet d’évaluer l’état des lieux et d’en déduire la valeur de la propriété. Le diagnostic immobilier permet également de définir si le bâtiment en question remplit les conditions nécessaires pour être habité ou si des travaux de rénovation, de réparation ou de désinfection s’avèrent obligatoires.

En quoi consiste le diagnostic technique immobilier ?

Le diagnostic immobilier désigne l’ensemble des opérations effectuées pour définir l’état d’un bâtiment, ou d’une maison, avant une transaction immobilière. Pour connaître le prix d’un immobilier sur le marché, une expertise immobilière est toujours nécessaire. Comme il a été déjà mentionné sommairement ci-dessus, un diagnostic immobilier est centré sur différents critères dont la performance énergétique, le risque d’exposition au plomb ou à l’amiante, l’état des installations électriques, de plomberie et sanitaires. Le diagnostic technique immobilier concerne également l’état de l’alimentation en gaz et il étudie les risques d’exposition du bien immobilier aux éventuels dangers. Par ailleurs, la présence de bestioles nuisibles ou envahissantes, ainsi que l’exposition du local aux bruits parasites, sont également soulignées.

Pourquoi effectuer un diagnostic technique ?

Le diagnostic technique immobilier permet de définir l’état général d’un bien immobilier, ainsi que celui des éléments qui le constituent. Il permet de prévoir les travaux à effectuer, dans l’immédiat ou dans les années qui suivent, afin de rendre la maison propice à l’habitation des futurs occupants. Le diagnostic technique immobilier est important, tout aussi bien pour le propriétaire que pour l’acquéreur. En effet, le propriétaire pourra avoir des informations précises à propos de son bien et peut de ce fait en évaluer la valeur. L’acquéreur, de son côté, est en mesure de connaître l’état du bien qu’il est sur le point de s’approprier.

Le diagnostic est-il obligatoire ?

Le diagnostic technique immobilier est obligatoire dans le cadre d’une transaction immobilière. Les informations recueillies lors du diagnostic doivent être mentionnées dans ce qu’on appelle le dossier de diagnostic technique. Il est à noter que dans le cas où le propriétaire omet de mentionner, dans le dossier, certains détails – comme les diagnostics pour l’amiante, le plomb, les termites, le gaz, l’électricité et les installations sanitaires- l’acquéreur peut le poursuivre en justice pour vices cachés, et ce, même après la signature de l’acte de vente. Ce genre de désagrément peut aboutir à l’annulation des ventes ou au versement d’une certaine somme à l’acquéreur.

Qui réalise le diagnostic technique ?

Même si certains diagnostics, comme le diagnostic des risques naturels et technologiques, peuvent être réalisés par le propriétaire lui-même, l’ensemble du diagnostic technique immobilier doit idéalement être effectué par un diagnostiqueur professionnel. En plus de devoir présenter des garanties de compétence, ce dernier doit être doté des moyens nécessaires pour l’exécution de son travail. Le diagnostiqueur immobilier doit également faire preuve de professionnalisme et d’impartialité en ce qui concerne l’inspection et la réalisation du constat, pour ne pas fournir un dossier contenant des informations erronées. Il est donc conseillé de faire appel à un professionnel fiable.

Combien coûte le diagnostic immobilier ?

Le coût d’un diagnostic immobilier peut varier en fonction de différents critères. En effet, chaque diagnostiqueur professionnel est libre de fixer ses propres tarifs. Cependant, la plupart des professionnels fixent leurs prix en fonction de la surface à inspecter et des conditions environnantes. Il est toutefois conseillé de bien étudier le marché avant de choisir son professionnel afin d’éviter les mauvaises surprises.

Qui paie le diagnostic technique ?

Que ce soit dans le cadre d’une vente ou d’une location, les dépenses liées au diagnostic technique immobilier sont généralement à la charge du propriétaire. Cependant, les deux parties peuvent se mettre d’accord pour partager la note, ou même convenir que les frais seront entièrement payés par l’acquéreur.

Le principe du fraisage

Le domaine de l’industrie mécanique est de nos jours en plein essor. De ce fait, plusieurs méthodes ont vu le jour afin de donner un résultat plus efficace à la clientèle. L’un des procédés les plus en vogue de moment est le fraisage. Cette méthode offre une large gamme de possibilités aux professionnelles du secteur. Qu’est-ce qu’il faut savoir du principe de fraisage ? Découvrez plus de précisions sur le sujet dans la suite de cet article.

Etanchéification des canalisations : pourquoi, quand et comment ?

Que ce soit pour l’acheminement de l’eau dans le domicile ou pour l’évacuation des eaux usées, il est primordial d’avoir des canalisations fonctionnelles et en bon état dans une habitation. Un problème d’étanchéité au niveau des canalisations peut suffire à causer d’énormes dégâts dans la propriété. Dans ce cadre, il est nécessaire de faire des tests dès l’apparition de signes suspects et de prendre les mesures qui s’imposent.

L’importance des tests d’étanchéité 

Qu’il s’agisse de canalisations récentes ou anciennes, les tests d’étanchéité constituent une démarche de prévention nécessaire. Ils ont pour but de quantifier et de localiser les fuites d’un produit, d’un réservoir, d’un conduit et autres. En effet, les conséquences peuvent être aussi désagréables que néfastes lorsqu’il existe des fuites au niveau des réseaux notamment lorsque ceux-ci sont destinés à l’acheminement des eaux-vannes provenant des toilettes. Les remontées d’odeurs sont fréquentes et sont gênantes. En outre, les canalisations bouchées risquent d’imploser sous la pression et de se fissurer ou de se briser. Si l’étanchéité des canalisations n’est pas examinée fréquemment, l’eau infiltrée peut entraîner la dégradation des structures et l’écroulement des sols. Pour prévenir les problèmes qui pourraient apparaître, il est indispensable de s’assurer qu’elles résistent bien à la pression, aux agressions chimiques et physiques et à l’usure afin de garantir qu’elles resteront étanches.

Quand vérifier l’étanchéité des canalisations ?

Pas besoin de patienter jusqu’aux rendez-vous réguliers prévus dans le contrat d’entretien pour procéder à des tests d’étanchéité. La vérification des canalisations est impérative dès la détection de remontées d’odeurs suspectes ou d’un dépôt liquide à certains endroits.

Il existe généralement trois méthodes pour tester l’étanchéité des réseaux. Pour les petites et moyennes canalisations, il s’agit d’y envoyer de l’eau à haute pression qui révèlera les éventuelles fissures. La seconde technique consiste à injecter un grand volume d’air dans un tronçon de petits ou gros réseaux (d’eaux pluviales, d’eaux usées domestiques et de rejets industriels). En cas de fissure, de fuite ou de trou dans les canalisations, la pression de l’air pressurisé envoyé va diminuer en intensité. Le générateur de fumée assainissement est également utilisé pour déceler les défaillances dans les réseaux. Ce procédé permet d’avoir accès à des tronçons généralement hors de portée. L’épaisse fumée blanche injectée va indiquer les zones endommagées et les raccordements non conformes.

Les différentes méthodes pour réparer les canalisations

Avant de procéder aux réparations nécessaires des canalisations non étanches, il convient d’avoir recours à l’inspection vidéo pour contrôler l’état général de la tuyauterie. Cette technique permettant de faire un diagnostic précis, est le meilleur moyen d’avoir un point de vue direct de l’intérieur des réseaux à l’aide d’une caméra étanche. Cet outil fixé à l’embout d’un tube est glissé dans le conduit. Il permet de détecter facilement les déchets accumulés sur les parois ainsi que les fuites ou les trous. En revanche, les plus petits d’entre eux sont plus difficiles à repérer. Avec l’inspection télévisée, il est aussi envisageable d’injecter de l’eau à haute pression directement sur les parois à partir de buses attachées au même tube. Cette technique est beaucoup plus efficace que les systèmes d’hydrocurage classiques. En effet, elle permet une injection localisée de l’eau pour détacher directement des parois les divers résidus.

Sinon, il existe d’autres méthodes pour remettre en état les canalisations non étanches ou trouées. Tout d’abord, il est important de procéder au débouchage des canalisations. Pour un travail fiable, faire appel à un professionnel comme l’entreprise JEAN GESSET ET FILS à Vierzon dans le Cher est recommandé.

Une fois les fuites détectées, on peut procéder au chemisage qui consiste à injecter de la résine d’époxy dans la canalisation et de durcisseur qui permet de rendre la tuyauterie étanche à nouveau. Autre méthode pour réparer une fuite de canalisation : la pâte à boucher à appliquer sur la fissure. Pour les problèmes de canalisation mineurs, il suffit d’avoir recours à la soudure à froid ou aux produits antifuite comme le mastic pour colmater les trous.