Les différentes techniques d’isolation des combles perdus : comparaison et choix

Les combles perdus sont des espaces situés sous les toits qui ne sont pas aménagés pour être habités. Ils sont souvent négligés en termes d’isolation, ce qui peut entraîner une perte de chaleur importante. Les techniques d’isolation des combles perdus sont donc essentielles pour améliorer l’efficacité énergétique d’une maison. Pour vous aider à y voir plus clair, découvrez les différentes techniques d’isolation adaptées aux combles perdus.

Isolation des combles perdus : les solutions les plus performantes pour réduire votre facture énergétique

Les combles représentent un espace à considérer avec la plus grande importance lorsqu’il s’agit de confort thermique au sein d’une maison. Même si cette zone n’est pas exploitée, il est toujours indispensable d’optimiser son isolation, afin de réduire la facture énergétique. À travers cet article, nous vous présenterons les différentes alternatives pour l’isolation des combles perdus. Vous pourrez ainsi choisir judicieusement la technique d’isolation qui vous convient le mieux.

En quoi les travaux d’isolation des combles perdus sont-ils nécessaires ?

L’isolation des combles perdus est une étape importante pour réaliser des économies d’énergie. Cette alternative permet de maintenir une température stable dans votre maison, été comme hiver, tout en réduisant votre facture énergétique. L’opération réduira grandement les pertes thermiques de votre maison, ce qui se traduit par une facture d’énergie moins élevée. L’isolation des combles perdus peut aussi améliorer la valeur de votre maison, car l’opération est considérée comme une amélioration énergétique importante.

Cependant, il est recommandé de confier les travaux à un spécialiste de l’isolation des combles, afin de garantir un confort thermique optimal. En effet, les combles perdus sont, en principe, difficiles d’accès, ce qui rendra la tâche plus ardue. De plus, si l’opération n’est pas réalisée selon les normes, vous devrez débourser une grosse somme d’argent pour l’optimiser. D’ailleurs, en confiant les travaux à un artisan certifié RGE, vous aurez plus de chance d’obtenir une subvention pour financer l’isolation de vos combles.

Les alternatives pour l’isolation des combles

Il existe plusieurs alternatives pour l’isolation des combles perdus. Les choix dépendent des caractéristiques de la maison, de la surface à isoler, de la performance thermique recherchée, du budget, et de l’accessibilité aux combles. Les techniques d’isolation les plus utilisées pour les combles sont :

    • L’isolation par soufflage : une méthode qui consiste à insuffler l’isolant dans les combles à l’aide d’une machine spéciale. L’isolant, entre autres la laine de verre, la laine de roche, la ouate de cellulose, et les granulés de liège, est projeté sous forme de flocons qui se répartissent uniformément sur le plancher des combles. Cette technique est efficace pour les combles perdus difficilement accessibles et permet une isolation homogène.

Isolation par soufflage

    • L’isolation par épandage : cette technique est similaire à l’isolation par soufflage, mais l’isolant est répandu manuellement sur le plancher des combles à l’aide d’un râteau. Elle est moins coûteuse, mais moins homogène et nécessite plus de temps pour l’application.
    • L’isolation par panneaux rigides : il s’agit de poser des panneaux rigides d’isolant sur le plancher des combles. Cette technique est recommandée si vos combles sont accessibles. Les isolants les plus couramment utilisés pour cette méthode sont le polystyrène expansé, le polyuréthane et la laine de roche.
    • L’isolation par projection de mousse : l’opération est basée sur l’application d’une mousse de polyuréthane sur le plancher des combles. Elle permet une isolation homogène, mais elle n’est recommandée que pour les combles faciles d’accès.

Isolation des combles perdus : comment choisir la meilleure option ?

L’isolation du grenier ou des combles perdus est une étape cruciale pour réduire sa facture énergétique. Cependant, choisir la meilleure option peut être difficile et pour vous aider, tenez compte de ces quelques éléments :

    • Le matériau isolant : le choix du matériau pour l’isolation des combles influe aussi bien sur le coût que sur l’efficacité de l’intervention. Toutefois, il faut aussi considérer les autres impacts avant de choisir. En effet, la laine de verre est souvent la plus abordable, mais elle peut irriter la peau et les poumons. La laine de roche est plus chère, mais elle est plus résistante au feu et à l’eau. L’ouate de cellulose, fabriquée à partir de papier recyclé, est plus écologique, mais elle est également plus coûteuse.
    • La méthode d’isolation : chaque technique d’isolation présente des avantages et des inconvénients. Par exemple, le soufflage est plus rapide et plus économique, mais il peut être difficile d’obtenir une isolation uniforme. Par contre, l’isolation via des panneaux rigides ou par la pose de rouleaux offre une isolation supérieure. Cependant, ces deux dernières méthodes coûtent largement plus cher.
    • L’épaisseur de l’isolant : certes, plus l’isolant est épais, plus il sera efficace pour réduire les pertes de chaleur. Cependant, il faut éviter de remplir les combles perdus au risque de causer des problèmes d’humidité et de ventilation.

En somme, vous avez le choix entre différentes méthodes pour l’isolation de vos combles. Nous vous recommandons de ne pas vous fier uniquement aux contraintes budgétaires, car une isolation plus coûteuse sera plus performante. Vous pouvez d’ailleurs demander une subvention si vous ne disposez pas de la somme nécessaire pour isoler vos combles. N’hésitez pas à demander l’avis d’un spécialiste en travaux d’isolation, car ce professionnel saura vous indiquer la technique aux caractéristiques spécifiques de votre bâtiment et vous aidera à choisir judicieusement l’isolant.

L’isolation des murs : un investissement rentable pour votre maison

L’isolation des murs est une étape importante pour améliorer le confort et l’efficacité énergétique de votre maison. En effet, une bonne isolation thermique permet de réduire les pertes de chaleur en hiver et de garder la fraîcheur en été. Investir dans l’isolation des murs peut sembler coûteux à première vue, mais c’est en réalité un investissement rentable à long terme. De plus, une maison bien isolée est plus confortable à vivre et a une valeur marchande plus élevée. Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi l’isolation des murs est un investissement rentable.

Isolation thermique: Utilité, formes et avantages - Akadia

Réduire les coûts de chauffage est essentiel pour de nombreux propriétaires soucieux de leur budget et de l’environnement. L’une des façons les plus efficaces d’y parvenir est de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans son logement. Ces travaux permettent d’améliorer l’efficacité énergétique de la maison, de réduire les pertes de chaleur et d’optimiser l’utilisation des systèmes de chauffage. Voici quelques conseils pour diminuer les coûts de chauffage !

L’isolation thermique

Le chauffe-eau est un appareil thermique capable de produire de l’eau chaude en permanence. En matière de rénovation énergétique, l’isolation est l’un des éléments clés pour réduire les pertes de chaleur dans une maison.

En isolant correctement les murs, le toit, les planchers et les combles, vous pouvez réduire considérablement les fuites d’air et maintenir une température intérieure plus constante.

L’isolation peut être réalisée en utilisant des matériaux, comme :

    • la laine minérale ;
    • la mousse expansive ;
    • les panneaux isolants.

Assurez-vous de bien isoler les fenêtres en utilisant des vitrages à isolation renforcée ou en installant des films isolants. Les fenêtres anciennes peuvent être une source importante de pertes de chaleur, faites appel au service de GAZ NATUREL CENTRE VILLE pour vous accompagner dans votre projet.

Bon à savoir : en remplaçant les fenêtres inefficaces par des modèles à double vitrage ou à triple vitrage, vous pouvez améliorer considérablement l’efficacité énergétique de votre logement. Les nouvelles fenêtres sont conçues pour réduire les fuites d’air et empêcher les pertes de chaleur, ce qui se traduit par une réduction des coûts de chauffage.

Le calfeutrage

Le calfeutrage consiste à sceller les fissures et les interstices autour :

    • des fenêtres ;
    • des portes ;
    • des conduits ;
    • des tuyaux.

Les fuites d’air non contrôlées peuvent représenter une perte importante de chaleur. En utilisant des produits de calfeutrage tels que des bandes d’étanchéité, des mastics ou des mousses, vous pouvez réduire ces fuites d’air et améliorer l’efficacité énergétique de votre logement, sans oublier le ramonage de cheminée.

L’entretien des équipements de chauffage

Vérifiez que votre système de chauffage est correctement réglé et entretenu. Une chaudière mal entretenue ou mal réglée peut consommer plus d’énergie et entraîner des coûts de chauffage plus élevés. Faites appel à un professionnel pour vérifier et nettoyer régulièrement votre système de chauffage, et assurez-vous que les réglages sont adaptés aux besoins de votre logement.

L’installation d’un bon matériel de chauffage

Les pompes à chaleur sont des systèmes de chauffage efficaces qui utilisent l’énergie renouvelable de l’air, de l’eau ou du sol pour chauffer votre logement. Elles peuvent réduire considérablement votre consommation d’énergie. Les pompes à chaleur sont disponibles dans différentes configurations :

    • air-air ;
    • air-eau ;
    • géothermiques.

Afin de garantir une meilleure performance de la PAC, réalisez des travaux sur les toitures.

L’utilisation de sources de chaleur alternatives

Si vous avez accès à des sources de chaleur alternatives, telles que le chauffage solaire, les poêles à bois ou les cheminées à haut rendement, vous pouvez les utiliser pour compléter votre système de chauffage principal. Ces sources de chaleur alternatives peuvent réduire votre dépendance aux combustibles fossiles et contribuer à des économies d’énergie significatives.

L’amélioration de l’étanchéité à l’air

Outre le calfeutrage, il est important de s’assurer que l’enveloppe de votre logement est étanche à l’air. Des infiltrations d’air non contrôlées peuvent entraîner des pertes de chaleur importantes et des surconsommation de votre pompe a chaleur.

Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour effectuer un test d’étanchéité à l’air, dont la porte soufflante, afin de localiser les fuites d’air et de les corriger.

 

 

Isolation d’un grenier : le guide

Isoler son grenier est une étape importante pour améliorer l’efficacité énergétique de sa maison. Cela permet de réduire les pertes de chaleur en hiver et de garder la maison plus fraîche en été.

Ce guide pratique fournira des informations sur les différentes méthodes d’isolation d’un grenier, les types d’isolants et les étapes à suivre pour le faire soi-même.

Pourquoi l’isoler ?

L’isolation d’un grenier est une étape importante pour améliorer l’efficacité énergétique de votre maison. Les avantages en sont nombreux :

  • réduction des coûts de chauffage et de climatisation ;
  • amélioration du confort thermique en été comme en hiver ;
  • réduction de l’empreinte carbone de votre maison ;
  • augmentation de la valeur de votre propriété ;
  • réduction de la pollution sonore.

En effet, un grenier mal isolé peut entraîner des pertes de chaleur importantes en hiver et une surchauffe en été. Cela peut se traduire par des factures d’énergie élevées et un inconfort thermique dans votre maison. En isolant votre grenier, vous pouvez réduire ces pertes de chaleur et améliorer le confort thermique de votre maison.

En outre, l’isolation d’un grenier peut contribuer à réduire l’empreinte carbone de votre maison en réduisant la consommation d’énergie nécessaire pour chauffer et refroidir votre maison. Cela peut également augmenter la valeur de votre propriété en la rendant plus économe en énergie et plus confortable.

Enfin, l’isolation d’un grenier peut également aider à réduire la pollution sonore en bloquant le bruit provenant de l’extérieur. Cela peut être particulièrement important si votre maison est située près d’une route fréquentée ou d’une zone bruyante.

Les différents types d’isolation

Voici les types d’isolation pour un grenier :

  • Isolation par l’intérieur

Cette méthode est la plus courante pour isoler un grenier. Elle consiste à installer l’isolant entre les chevrons de la toiture et à recouvrir le tout avec un pare-vapeur. Ce type d’isolation est relativement simple à mettre en œuvre, pouvant être réalisé par un bricoleur expérimenté.

Les principaux avantages de l’isolation par l’intérieur sont qu’elle est moins coûteuse que l’isolation par l’extérieur et qu’elle ne modifie pas l’apparence extérieure de votre maison. Cependant, elle peut réduire la hauteur de votre grenier et ainsi réduire l’espace disponible pour le stockage.

  • Isolation par l’extérieur

Cette technique est plus coûteuse mais plus efficace pour isoler un grenier. Elle consiste à installer l’isolant sur la face extérieure de la toiture et à recouvrir le tout avec une membrane d’étanchéité. Cette méthode offre une meilleure isolation thermique et acoustique et ne réduit pas la hauteur de votre grenier.

Les principaux inconvénients de l’isolation par l’extérieur sont qu’elle est plus onéreuse que l’isolation par l’intérieur et qu’elle peut modifier l’apparence extérieure de votre maison. Sa mise en œuvre nécessite également l’intervention d’un professionnel.

Comment isoler un grenier ?

L’isolation du grenier est une étape importante pour améliorer l’efficacité énergétique de votre maison. Voici les étapes à suivre :

Préparation du grenier

Avant de commencer à installer l’isolant, il est important de préparer le grenier. Tout d’abord, il est recommandé de le nettoyer et de s’assurer qu’il n’y a pas de fuites d’air. Ensuite, il est important de vérifier l’état de l’isolation existante et de la remplacer si elle est endommagée ou insuffisante.

Installation de l’isolant

Pour son installation, il existe plusieurs options. L’isolant peut être installé entre les solives du plancher du grenier ou entre les chevrons de la toiture. Il est important de choisir le bon type d’isolant pour votre grenier. Les options d’isolant les plus courantes sont la laine de verre, la laine de roche et les panneaux rigides en polystyrène.

Il est recommandé de faire appel à une entreprise spécialisée pour l’installation de l’isolant afin de s’assurer que l’installation est correcte et efficace.

Finitions

Une fois que l’isolant est installé, il est important de terminer les travaux en scellant toutes les fuites d’air. Elles peuvent être scellées à l’aide de mousse d’étanchéité ou de ruban adhésif. Il est également important de s’assurer que la ventilation du grenier est adéquate pour éviter l’accumulation d’humidité.

Les coûts de l’isolation d’un grenier

Isoler un grenier est une excellente façon de réduire les coûts de chauffage et de climatisation de votre maison. Les coûts de l’isolation d’un grenier varient selon plusieurs facteurs, tels que la taille de votre grenier, le type d’isolant utilisé, et le coût de la main-d’œuvre.

Le coût moyen de l’isolation d’un grenier en France est d’environ 18 € et 53 € par m² isolé pour une isolation de combles perdus. Cependant, le coût peut varier considérablement en fonction de la taille de votre grenier et du type d’isolant que vous utilisez. Par exemple, l’isolation en cellulose est généralement moins chère que l’isolation en mousse pulvérisée, mais elle peut avoir une durée de vie plus courte.

En somme, l’isolation d’un grenier peut être un investissement rentable à long terme pour les propriétaires. En effet, le prix total des travaux sont souvent exorbitant donc si vous cherchez à économiser de l’argent sur l’isolation de votre grenier des programmes de financement existent.

Isolation des sols : les aides disponibles

L’isolation des sols de la maison permet de réduire les dépenses énergétiques pour le chauffage et d’empêcher les déperditions de chaleur. Cela va contribuer à améliorer le confort au sein de votre logement et de réduire les factures en termes de chauffage. Il existe différentes manières de procéder comme il existe différents types de sol. Toutefois, les travaux d’isolation des sols nécessitent un budget plus ou moins important. Néanmoins, comme tous les projets de rénovation énergétiques, il est possible de prétendre aux aides gouvernementales pour vous aider à financer les travaux et à alléger les dépenses. Découvrez dans cet article, les aides disponibles pour les travaux d’isolation des sols.

Quelles sont les aides disponibles pour les travaux d’isolation des sols ?

L’isolation de sol de la maison permet de lutter contre les déperditions thermiques et de gagner en confort. Comme tous les travaux d’isolation, ceux des sols sont également accessibles aux différentes aides gouvernementales.

 

La prime CEE

La prime CEE est une aide permettant de financer les travaux de rénovation énergétique. Elle est proposée par les fournisseurs d’énergie et vous est accessible que vous soyez occupants à titre gratuit, locataires ou propriétaires, quels que soient vos revenus. Les travaux éligibles à la prime CEE sont : l’installation de pompe à chaleur, le changement de fenêtre, l’isolation des planchers bas et des combles. Toutefois, le montant octroyé varie en fonction du type de logement, des travaux à effectuer, de votre situation et du département dans lequel vous êtes situé. Celui-ci peut être versé en forme de bons de réduction, de prime en chèque ou de cartes cadeaux. Par contre, le montant accordé ne couvre qu’une partie des travaux. Il y a certaines conditions à remplir pour être éligible à la prime CEE. En effet, l’isolant utilisé doit être conforme aux normes établies par la Réglementation thermique. Les travaux doivent également être réalisés par un artisan ou professionnel qualifié RGE et les planchers bas à isoler situés entre un sous-sol et une pièce chauffée.

 

 

L’ANAH

L’ANAH offre également des aides financières pour alléger les dépenses liées aux travaux d’isolation des sols. Ce dispositif est accessible aux ménages aux revenus modestes, qu’il s’agisse de propriétaires occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux syndics de copropriété. Cependant le montant octroyé varie selon les revenus. Pour les ménages classés dans la catégorie « ressources très modestes », le montant de l’aide accordé correspond à 50 % HT des travaux. Par contre, pour les « ressources modestes », le montant est de 35 %. Le dispositif ANAH est cumulable avec MaPrimeRénov’ Sérénité. Ainsi, il est plus judicieux de réaliser d’autres travaux de rénovation énergétique en même temps que ceux des sols pour économiser.

 

 

L’éco prêt à taux 0

L’offre éco prêt à taux 0 est proposée par les institutions financières comme les banques. L’avantage avec ce type de dispositif est que les intérêts liés à votre prêt sont pris en charge entièrement par l’État. Il n’y a pas non plus de frais de dossier. L’isolation du sol fait partie des travaux éligibles à l’éco prêt à taux 0 avec un plafond maximum de 30 000 euros remboursables pendant 15 ans. Pour y prétendre, vous devez faire une demande auprès de la banque. Ce dispositif est accessible aux logements de plus de 2 ans servant de résidence principale. Les travaux doivent également être entrepris par un artisan certifié RGE.

 

Le taux de TVA réduit à 5, 5 %

Si vous bénéficiez de ce dispositif, le taux des taxes des dépenses liées à l’achat et la pose d’isolants sont réduits jusqu’à 5, 5 %. Il peut s’appliquer à tous les travaux de rénovation énergétique conformes au seuil de performance exigé. Comme avec les autres dispositifs, ceux-ci doivent également être confiés à un professionnel certifié RGE.

 

Prétendre à une aide financière permet d’alléger considérablement les dépenses liées aux travaux. En effet, le coût estimé pour un projet d’isolation des sols comme les planchers bas peut coûter jusqu’à 50 euros par m².

Les isolants biosourcés : principes, usages et performances

De nombreux matériaux sont disponibles sur le marché de l’isolation. Cependant, certains d’entre eux ont un impact négatif sur l’environnement. C’est pourquoi les matériaux d’isolation biosourcés gagnent en importance et sont de plus en plus adoptés pour la construction écologique. Ils offrent de nombreux avantages et peuvent être utilisés de diverses manières.

Isolation biosourcée : une meilleure alternative pour une construction écolo

Les matériaux utilisés dans les logements ont également un impact important sur les systèmes naturels. L’isolation biosourcée devient dès lors une alternative plus que crédible. Les matériaux biosourcés issus de la biomasse végétale et animale présentent des propriétés d’isolation thermique élevées.

De plus en plus de propriétaires souhaitent construire ou rénover leur maison à moindre coût et avec moins d’impact sur l’environnement. Pour les laines minérales (fibre de verre, laine de roche) et les isolants synthétiques pétrochimiques (PU, PIR, EPS, XPS), il existe des alternatives durables et moins nocives.

Les différents types de matériaux d’isolation biosourcée

Une large gamme de produits d’isolation biosourcés est disponible et leur qualité est bien documentée. Ils offrent de nombreux avantages, notamment des matières premières renouvelables ou recyclables, une empreinte carbone négative ou neutre, des méthodes de production locales et économes en énergie, une faible toxicité, de bonnes propriétés thermiques et un excellent contrôle de l’humidité.

Afin de choisir facilement les matériaux biosourcés les plus adaptés aux besoins, voici une liste non exhaustive

  •         Fibres de bois
  •         Fibres de chanvre
  •         Laine
  •         Cellulose
  •         Liège
  •         Paille

On peut utiliser ces matériaux pour réaliser de nombreux travaux. Par exemple, on peut réaliser l’isolation par l’intérieur en utilisant des isolants biosourcés comme la cellulose, la laine de bois, la laine de chanvre, la laine de lin, les fibres recyclées et les fibres d’herbe. On peut également effectuer l’isolation des toits en pente par la méthode des cercles avec des panneaux de fibres de bois ou l’isolation des toits en pente avec des panneaux de bois résineux en mousse rigide.

Cependant, pour certaines applications un isolant classique peut être plus approprié en raison de ses propriétés hydrophobes, ignifuges (laine minérale) ou de sa résistance à la compression (verre cellulaire).

Améliorer la performance thermique

Une mauvaise isolation thermique peut entraîner des taux d’humidité élevés en été, ce qui peut provoquer une surchauffe des maisons. Les isolants biosourcés peuvent rivaliser en termes de performances thermiques avec les matériaux minéraux et fossiles tels que la laine de roche, la laine de verre et le polystyrène.

Les matériaux d’isolation biosourcés ont la capacité de stocker la chaleur et de la restituer dans des environnements plus frais. Cette mesure est appelée capacité thermique spécifique. Il est conforme à la norme RT2012. Un bon isolant biosourcé a une conductivité thermique élevée.

Un environnement intérieur confortable et sain

Les isolants biosourcées peuvent également servir pour l’isolation phonique. Par ailleurs, ils ont des propriétés de régulation de l’humidité, contribuant à un environnement intérieur équilibré tout au long de l’année. Les matériaux isolants naturels stockent et absorbent une forte proportion d’humidité, ce qui contribue à réguler les fluctuations de la température intérieure.

Un environnement intérieur sain peut conduire à une meilleure santé, car les matériaux biosourcés agissent comme des purificateurs d’air passifs. C’est important pour les personnes souffrant de maladies respiratoires, d’asthme ou de dermatite atopique, qui doivent maintenir un taux d’humidité intérieur constant.

La laine de mouton, par exemple, est particulièrement efficace car elle absorbe et neutralise une série de composés organiques volatils (COV).

Sauvegarder la planète

Les isolants biosourcés présentent un grand avantage : ils sont des produits écologiques. Malgré cela, ce sont des produits d’une grande qualité. De plus, l’isolation biosourcée permet d’économiser énormément d’énergie.

Leur impact sur le climat se constate de trois façons : leur production nécessite moins d’énergie que les matériaux conventionnels et ils réduisent les émissions de C02 grâce à l’isolation thermique. Effectuer l’isolation avec ces matériaux nécessite l’intervention de professionnels telle la SOCIÉTÉ D’EXPLOITATION DES ETS MARCHAND JEAN.

Comment renforcer l’isolation phonique d’une fenêtre

Voulez-vous travailler dans la sérénité, vous reposer calmement, loin du bruit et des pollutions sonores ? Il est possible d’optimiser et de renforcer l’isolation phonique de votre fenêtre grâce à certaines solutions qui peuvent être envisagées indépendamment de votre budget et qui sont très faciles à mettre en place, en partant d’une simple vitre à l’investissement avec des matériaux plus sophistiqués et de meilleure qualité.

Renforcement à travaux simples

1- Le survitrage

Très facile à appliquer car il suffit seulement de poser une vitre supplémentaire sur le châssis existant, cette solution est adaptée pour une fenêtre en bois. Et pour cela, il y a différentes formes de vitrages :

    • Vitrage démontable : la vitre est placée dans un cadre démontable ;
    • Vitrage fixe : un espace inoccupé de 6mm se trouve entre les deux vitrages ;
    • Vitrage ouvrant : le nouveau vitrage doit être mobile pour pouvoir atteindre la première fenêtre ;
    • Vitrage en kit : doit être monté manuellement avec équipements.

Vous pourrez toujours demander l’avis d’un expert vitrier au cas où il vous est encore difficile de reconnaître le vitrage sur mesure de votre fenêtre.

2- Le calfeutrage

Il faut savoir que plus l’air passe, plus le son passe. Il est donc nécessaire de faire attention à ce que votre fenêtre empêche l’air d’entrer. Cela dit, il faut calfeutrer vos ouvrants. De plus, en accordant à la fois une isolation acoustique, le calfeutrage permet aussi améliorer votre confort thermique.

Plusieurs options s’offrent à vous :

      • Rénover les joints pour qu’ils soient en mousse, par exemple à travers l’utilisation d’une mousse expansée sous forme de bombe aérosol.
      • Utiliser des rideaux thermiques pour rendre la fenêtre plus hermétique à l’air et au bruit.

3- Un double vitrage

Choisir un double vitrage est ce qu’il y a de mieux pour combattre les pollutions sonores. Ce travail est conseillé pour ceux qui vivent à proximité d’une rue, pour contrer les bruits venant de l’extérieur.

Vous pouvez choisir :

      • Soit un double vitrage asymétrique, de dimension 10 mm dont la lame de verre intérieure est plus épaisse que celle de l’extérieur.
      • Soit un double vitrage en verre feuilleté ou double vitrage à isolation renforcée (VIR), qui produit l’insonorisation d’une fenêtre et permet de contrer ses ponts thermiques.

Dans le cas d’une fenêtre à triple vitrage, elle est plus performante en matière d’efficacité énergétique mais n’en est pas moins concernant l’isolation phonique.

Il faut savoir que les diverses solutions mentionnées ci-dessus ne permettront pas la suppression complète des nuisances sonores mais elles contribuent néanmoins à les affaiblir.

Si vous voulez une isolation acoustique parfaite, le meilleur des choix est de procéder au remplacement de la fenêtre.

Renforcement avec plus d’investissements :

Dans ce cas, vous devez être attentif aux points suivants :

1- Le choix du matériau :

Le choix du châssis est extrêmement important si vous voulez améliorer l’isolation phonique de votre fenêtre. Vous avez le choix entre le bois, l’alu ou le PVC mais cela dépend de votre milieu et de votre budget.

2- La fiabilité du vitrage

Tous les vitrages n’ont pas les mêmes performances. Il est donc important de bien choisir le type de vitrage qui conviendrait à votre logement.

Il en existe des classements de niveaux, à savoir : le vitrage de classe AR1 qui est le moins isolant, et le vitrage AR6 qui est le plus isolant.

3- Le renforcement des parois :

Il en existe deux types. Il y a d’abord les parois simples qui sont composées d’un seul matériau dont l’efficacité à contrer les bruits est prouvée. Ensuite, il y a les parois doubles composées d’un matériau a minima, semi rigide, permettant d’affaiblir les acoustiques en adoptant des systèmes légers.

4- La vérification des joints d’isolation :

Les joints s’abîment facilement avec le temps. Ainsi, une vérification doit se faire et celle-ci doit être suivie d’un changement de joints, en cas d’imperfection, pour assurer l’efficacité de l’isolation acoustique.

5- Utilisation d’une grille de ventilation acoustique et isolante :

Pour bloquer les bruits sonores, il faut opter pour une grille plus sophistiquée qui est équipée d’une grille d’aération isolée.

Dans tous les cas, le choix vous appartient. Que ce soit un simple renforcement ou le remplacement de la fenêtre, tout dépendra de vos ressources financières et de votre logement.

Quel bardage en bois choisir ?

Le bardage en bois est une des solutions les plus efficientes et esthétiques pour rehausser la valeur d’une maison tout en optimisant la protection de cette dernière. Alors, pour que ce type de revêtement puisse tenir parfaitement son rôle, il est totalement indispensable de bien le choisir pour assurer la durabilité, la solidité et la stabilité ainsi que la conservation de l’esthétique de votre logement. Dans ce cas, quels sont les critères à prendre en compte avant le choix ? Vous pouvez également faire appel à des professionnels comme PHV BOIS pour vous aider à choisir le meilleur matériau pour vos travaux de construction ou de rénovation.

Comment choisir la bonne essence pour le bardage en bois ?

Le choix de l’essence de bois idéale pour installer les revêtements du bardage en bois d’une maison est basé sur la durabilité, la robustesse, l’esthétique et la stabilité du matériau. Le prix du bois est également un critère important qui ne peut être ignoré. En termes de durabilité, certaines essences le sont naturellement , tandis que d’autres n’assurent pas une parfaite longévité qu’après avoir été transformées à l’usine. Côté esthétique, le choix de l’essence dépend du rendu recherché. En effet, si certaines essences de bois présentent des reflets clairs, d’autres sont légèrement rougeâtres ou rosées. Les essences d’arbres utilisées pour restaurer la façade de la maison peuvent être du bois massif, du bois composite ou du lamellé-collé. Certaines variétés sont plus esthétiques que durables et vice-versa.

Quel type de bois peut rehausser l’esthétique du revêtement ?

Toutes les essences de bois utilisées pour recouvrir la façade n’ont pas la même couleur. Selon le rendu que vous souhaitez, vous pouvez choisir l’épicéa, un bois blanc aux légers reflets argentés. Avant d’installer ce bois résineux sur une façade, il faut le traiter et le protéger des agressions extérieures. On trouve également du cèdre rouge, un bois rouge intense sans nœuds et au fil droit. Comme l’épicéa, cette essence développe avec le temps une teinte argentée assez élégante. Dans la même teinte, le douglas est idéal pour décorer l’extérieur de votre maison. Il prend une teinte légèrement rosée ou brun rougeâtre qui se patine avec le temps. Le pin maritime blanc ou doré pâle, le peuplier doré ou gris, le marron doré aux reflets dorés sont également recommandés pour le bardage en bois.

Quelle essence de bois garantir la durabilité du bard

Pour éviter que l’humidité ne pénètre dans le bois des murs extérieurs de la maison, il faut choisir un bois durable. En général, une essence de classe 3 et qui supporte un taux d’humidité dépassant les 20 % est suffisant pour décorer votre extérieur. Cependant, dans les zones très humides à fort risque de rétention d’eau, le bois de classe 4 est recommandé. Pour cela, vous avez le choix entre le douglas, le mélèze, le cèdre rouge, le chêne, le robinier et le châtaignier. Tant pour l’esthétique que pour la durabilité, misez sur des bois exotiques naturels et durables. Si vous voulez une finition impeccable et une durabilité moyenne, choisissez du pin maritime, de l’épicéa et du peuplier qui ont été autoclavés ou traités thermiquement au grade 3.
. En général, le bois utilisé pour le bardage est un bois à densité moyenne, cela implique plus de légèreté et moins de pression exercée sur la façade. Cette légèreté permet également au support de respirer et de rester plus stable afin que les lames ne se déforment pas.
Pour terminer, avant de choisir l’essence que vous utiliserez pour votre bardage, évaluer le prix et la qualité du bois pour assurer une efficacité et une durabilité si vous avez un budget un peu serré, dans le cas contraire, le choix dépend de votre style et du résultat attendu.

Tuto : comment projeter un crépi ?

Au cours des travaux de construction d’un bâtiment, il arrive très souvent que les ouvriers utilisent des crépis. En effet, ces derniers sont des enduits servant à recouvrir un mur assurant ainsi sa protection contre les intempéries, la mousse et les micro-organismes. Cet article apporte de plus amples informations sur la projection d’un crépi sur une façade.