Isolation des sols : les aides disponibles

L’isolation des sols de la maison permet de réduire les dépenses énergétiques pour le chauffage et d’empêcher les déperditions de chaleur. Cela va contribuer à améliorer le confort au sein de votre logement et de réduire les factures en termes de chauffage. Il existe différentes manières de procéder comme il existe différents types de sol. Toutefois, les travaux d’isolation des sols nécessitent un budget plus ou moins important. Néanmoins, comme tous les projets de rénovation énergétiques, il est possible de prétendre aux aides gouvernementales pour vous aider à financer les travaux et à alléger les dépenses. Découvrez dans cet article, les aides disponibles pour les travaux d’isolation des sols.

Quelles sont les aides disponibles pour les travaux d’isolation des sols ?

L’isolation de sol de la maison permet de lutter contre les déperditions thermiques et de gagner en confort. Comme tous les travaux d’isolation, ceux des sols sont également accessibles aux différentes aides gouvernementales.

 

La prime CEE

La prime CEE est une aide permettant de financer les travaux de rénovation énergétique. Elle est proposée par les fournisseurs d’énergie et vous est accessible que vous soyez occupants à titre gratuit, locataires ou propriétaires, quels que soient vos revenus. Les travaux éligibles à la prime CEE sont : l’installation de pompe à chaleur, le changement de fenêtre, l’isolation des planchers bas et des combles. Toutefois, le montant octroyé varie en fonction du type de logement, des travaux à effectuer, de votre situation et du département dans lequel vous êtes situé. Celui-ci peut être versé en forme de bons de réduction, de prime en chèque ou de cartes cadeaux. Par contre, le montant accordé ne couvre qu’une partie des travaux. Il y a certaines conditions à remplir pour être éligible à la prime CEE. En effet, l’isolant utilisé doit être conforme aux normes établies par la Réglementation thermique. Les travaux doivent également être réalisés par un artisan ou professionnel qualifié RGE et les planchers bas à isoler situés entre un sous-sol et une pièce chauffée.

 

 

L’ANAH

L’ANAH offre également des aides financières pour alléger les dépenses liées aux travaux d’isolation des sols. Ce dispositif est accessible aux ménages aux revenus modestes, qu’il s’agisse de propriétaires occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux syndics de copropriété. Cependant le montant octroyé varie selon les revenus. Pour les ménages classés dans la catégorie « ressources très modestes », le montant de l’aide accordé correspond à 50 % HT des travaux. Par contre, pour les « ressources modestes », le montant est de 35 %. Le dispositif ANAH est cumulable avec MaPrimeRénov’ Sérénité. Ainsi, il est plus judicieux de réaliser d’autres travaux de rénovation énergétique en même temps que ceux des sols pour économiser.

 

 

L’éco prêt à taux 0

L’offre éco prêt à taux 0 est proposée par les institutions financières comme les banques. L’avantage avec ce type de dispositif est que les intérêts liés à votre prêt sont pris en charge entièrement par l’État. Il n’y a pas non plus de frais de dossier. L’isolation du sol fait partie des travaux éligibles à l’éco prêt à taux 0 avec un plafond maximum de 30 000 euros remboursables pendant 15 ans. Pour y prétendre, vous devez faire une demande auprès de la banque. Ce dispositif est accessible aux logements de plus de 2 ans servant de résidence principale. Les travaux doivent également être entrepris par un artisan certifié RGE.

 

Le taux de TVA réduit à 5, 5 %

Si vous bénéficiez de ce dispositif, le taux des taxes des dépenses liées à l’achat et la pose d’isolants sont réduits jusqu’à 5, 5 %. Il peut s’appliquer à tous les travaux de rénovation énergétique conformes au seuil de performance exigé. Comme avec les autres dispositifs, ceux-ci doivent également être confiés à un professionnel certifié RGE.

 

Prétendre à une aide financière permet d’alléger considérablement les dépenses liées aux travaux. En effet, le coût estimé pour un projet d’isolation des sols comme les planchers bas peut coûter jusqu’à 50 euros par m².

Les isolants biosourcés : principes, usages et performances

De nombreux matériaux sont disponibles sur le marché de l’isolation. Cependant, certains d’entre eux ont un impact négatif sur l’environnement. C’est pourquoi les matériaux d’isolation biosourcés gagnent en importance et sont de plus en plus adoptés pour la construction écologique. Ils offrent de nombreux avantages et peuvent être utilisés de diverses manières.

Isolation biosourcée : une meilleure alternative pour une construction écolo

Les matériaux utilisés dans les logements ont également un impact important sur les systèmes naturels. L’isolation biosourcée devient dès lors une alternative plus que crédible. Les matériaux biosourcés issus de la biomasse végétale et animale présentent des propriétés d’isolation thermique élevées.

De plus en plus de propriétaires souhaitent construire ou rénover leur maison à moindre coût et avec moins d’impact sur l’environnement. Pour les laines minérales (fibre de verre, laine de roche) et les isolants synthétiques pétrochimiques (PU, PIR, EPS, XPS), il existe des alternatives durables et moins nocives.

Les différents types de matériaux d’isolation biosourcée

Une large gamme de produits d’isolation biosourcés est disponible et leur qualité est bien documentée. Ils offrent de nombreux avantages, notamment des matières premières renouvelables ou recyclables, une empreinte carbone négative ou neutre, des méthodes de production locales et économes en énergie, une faible toxicité, de bonnes propriétés thermiques et un excellent contrôle de l’humidité.

Afin de choisir facilement les matériaux biosourcés les plus adaptés aux besoins, voici une liste non exhaustive

  •         Fibres de bois
  •         Fibres de chanvre
  •         Laine
  •         Cellulose
  •         Liège
  •         Paille

On peut utiliser ces matériaux pour réaliser de nombreux travaux. Par exemple, on peut réaliser l’isolation par l’intérieur en utilisant des isolants biosourcés comme la cellulose, la laine de bois, la laine de chanvre, la laine de lin, les fibres recyclées et les fibres d’herbe. On peut également effectuer l’isolation des toits en pente par la méthode des cercles avec des panneaux de fibres de bois ou l’isolation des toits en pente avec des panneaux de bois résineux en mousse rigide.

Cependant, pour certaines applications un isolant classique peut être plus approprié en raison de ses propriétés hydrophobes, ignifuges (laine minérale) ou de sa résistance à la compression (verre cellulaire).

Améliorer la performance thermique

Une mauvaise isolation thermique peut entraîner des taux d’humidité élevés en été, ce qui peut provoquer une surchauffe des maisons. Les isolants biosourcés peuvent rivaliser en termes de performances thermiques avec les matériaux minéraux et fossiles tels que la laine de roche, la laine de verre et le polystyrène.

Les matériaux d’isolation biosourcés ont la capacité de stocker la chaleur et de la restituer dans des environnements plus frais. Cette mesure est appelée capacité thermique spécifique. Il est conforme à la norme RT2012. Un bon isolant biosourcé a une conductivité thermique élevée.

Un environnement intérieur confortable et sain

Les isolants biosourcées peuvent également servir pour l’isolation phonique. Par ailleurs, ils ont des propriétés de régulation de l’humidité, contribuant à un environnement intérieur équilibré tout au long de l’année. Les matériaux isolants naturels stockent et absorbent une forte proportion d’humidité, ce qui contribue à réguler les fluctuations de la température intérieure.

Un environnement intérieur sain peut conduire à une meilleure santé, car les matériaux biosourcés agissent comme des purificateurs d’air passifs. C’est important pour les personnes souffrant de maladies respiratoires, d’asthme ou de dermatite atopique, qui doivent maintenir un taux d’humidité intérieur constant.

La laine de mouton, par exemple, est particulièrement efficace car elle absorbe et neutralise une série de composés organiques volatils (COV).

Sauvegarder la planète

Les isolants biosourcés présentent un grand avantage : ils sont des produits écologiques. Malgré cela, ce sont des produits d’une grande qualité. De plus, l’isolation biosourcée permet d’économiser énormément d’énergie.

Leur impact sur le climat se constate de trois façons : leur production nécessite moins d’énergie que les matériaux conventionnels et ils réduisent les émissions de C02 grâce à l’isolation thermique. Effectuer l’isolation avec ces matériaux nécessite l’intervention de professionnels telle la SOCIÉTÉ D’EXPLOITATION DES ETS MARCHAND JEAN.

Comment renforcer l’isolation phonique d’une fenêtre

Voulez-vous travailler dans la sérénité, vous reposer calmement, loin du bruit et des pollutions sonores ? Il est possible d’optimiser et de renforcer l’isolation phonique de votre fenêtre grâce à certaines solutions qui peuvent être envisagées indépendamment de votre budget et qui sont très faciles à mettre en place, en partant d’une simple vitre à l’investissement avec des matériaux plus sophistiqués et de meilleure qualité.

Renforcement à travaux simples

1- Le survitrage

Très facile à appliquer car il suffit seulement de poser une vitre supplémentaire sur le châssis existant, cette solution est adaptée pour une fenêtre en bois. Et pour cela, il y a différentes formes de vitrages :

    • Vitrage démontable : la vitre est placée dans un cadre démontable ;
    • Vitrage fixe : un espace inoccupé de 6mm se trouve entre les deux vitrages ;
    • Vitrage ouvrant : le nouveau vitrage doit être mobile pour pouvoir atteindre la première fenêtre ;
    • Vitrage en kit : doit être monté manuellement avec équipements.

Vous pourrez toujours demander l’avis d’un expert vitrier au cas où il vous est encore difficile de reconnaître le vitrage sur mesure de votre fenêtre.

2- Le calfeutrage

Il faut savoir que plus l’air passe, plus le son passe. Il est donc nécessaire de faire attention à ce que votre fenêtre empêche l’air d’entrer. Cela dit, il faut calfeutrer vos ouvrants. De plus, en accordant à la fois une isolation acoustique, le calfeutrage permet aussi améliorer votre confort thermique.

Plusieurs options s’offrent à vous :

      • Rénover les joints pour qu’ils soient en mousse, par exemple à travers l’utilisation d’une mousse expansée sous forme de bombe aérosol.
      • Utiliser des rideaux thermiques pour rendre la fenêtre plus hermétique à l’air et au bruit.

3- Un double vitrage

Choisir un double vitrage est ce qu’il y a de mieux pour combattre les pollutions sonores. Ce travail est conseillé pour ceux qui vivent à proximité d’une rue, pour contrer les bruits venant de l’extérieur.

Vous pouvez choisir :

      • Soit un double vitrage asymétrique, de dimension 10 mm dont la lame de verre intérieure est plus épaisse que celle de l’extérieur.
      • Soit un double vitrage en verre feuilleté ou double vitrage à isolation renforcée (VIR), qui produit l’insonorisation d’une fenêtre et permet de contrer ses ponts thermiques.

Dans le cas d’une fenêtre à triple vitrage, elle est plus performante en matière d’efficacité énergétique mais n’en est pas moins concernant l’isolation phonique.

Il faut savoir que les diverses solutions mentionnées ci-dessus ne permettront pas la suppression complète des nuisances sonores mais elles contribuent néanmoins à les affaiblir.

Si vous voulez une isolation acoustique parfaite, le meilleur des choix est de procéder au remplacement de la fenêtre.

Renforcement avec plus d’investissements :

Dans ce cas, vous devez être attentif aux points suivants :

1- Le choix du matériau :

Le choix du châssis est extrêmement important si vous voulez améliorer l’isolation phonique de votre fenêtre. Vous avez le choix entre le bois, l’alu ou le PVC mais cela dépend de votre milieu et de votre budget.

2- La fiabilité du vitrage

Tous les vitrages n’ont pas les mêmes performances. Il est donc important de bien choisir le type de vitrage qui conviendrait à votre logement.

Il en existe des classements de niveaux, à savoir : le vitrage de classe AR1 qui est le moins isolant, et le vitrage AR6 qui est le plus isolant.

3- Le renforcement des parois :

Il en existe deux types. Il y a d’abord les parois simples qui sont composées d’un seul matériau dont l’efficacité à contrer les bruits est prouvée. Ensuite, il y a les parois doubles composées d’un matériau a minima, semi rigide, permettant d’affaiblir les acoustiques en adoptant des systèmes légers.

4- La vérification des joints d’isolation :

Les joints s’abîment facilement avec le temps. Ainsi, une vérification doit se faire et celle-ci doit être suivie d’un changement de joints, en cas d’imperfection, pour assurer l’efficacité de l’isolation acoustique.

5- Utilisation d’une grille de ventilation acoustique et isolante :

Pour bloquer les bruits sonores, il faut opter pour une grille plus sophistiquée qui est équipée d’une grille d’aération isolée.

Dans tous les cas, le choix vous appartient. Que ce soit un simple renforcement ou le remplacement de la fenêtre, tout dépendra de vos ressources financières et de votre logement.

Quel bardage en bois choisir ?

Le bardage en bois est une des solutions les plus efficientes et esthétiques pour rehausser la valeur d’une maison tout en optimisant la protection de cette dernière. Alors, pour que ce type de revêtement puisse tenir parfaitement son rôle, il est totalement indispensable de bien le choisir pour assurer la durabilité, la solidité et la stabilité ainsi que la conservation de l’esthétique de votre logement. Dans ce cas, quels sont les critères à prendre en compte avant le choix ? Vous pouvez également faire appel à des professionnels comme PHV BOIS pour vous aider à choisir le meilleur matériau pour vos travaux de construction ou de rénovation.

Comment choisir la bonne essence pour le bardage en bois ?

Le choix de l’essence de bois idéale pour installer les revêtements du bardage en bois d’une maison est basé sur la durabilité, la robustesse, l’esthétique et la stabilité du matériau. Le prix du bois est également un critère important qui ne peut être ignoré. En termes de durabilité, certaines essences le sont naturellement , tandis que d’autres n’assurent pas une parfaite longévité qu’après avoir été transformées à l’usine. Côté esthétique, le choix de l’essence dépend du rendu recherché. En effet, si certaines essences de bois présentent des reflets clairs, d’autres sont légèrement rougeâtres ou rosées. Les essences d’arbres utilisées pour restaurer la façade de la maison peuvent être du bois massif, du bois composite ou du lamellé-collé. Certaines variétés sont plus esthétiques que durables et vice-versa.

Quel type de bois peut rehausser l’esthétique du revêtement ?

Toutes les essences de bois utilisées pour recouvrir la façade n’ont pas la même couleur. Selon le rendu que vous souhaitez, vous pouvez choisir l’épicéa, un bois blanc aux légers reflets argentés. Avant d’installer ce bois résineux sur une façade, il faut le traiter et le protéger des agressions extérieures. On trouve également du cèdre rouge, un bois rouge intense sans nœuds et au fil droit. Comme l’épicéa, cette essence développe avec le temps une teinte argentée assez élégante. Dans la même teinte, le douglas est idéal pour décorer l’extérieur de votre maison. Il prend une teinte légèrement rosée ou brun rougeâtre qui se patine avec le temps. Le pin maritime blanc ou doré pâle, le peuplier doré ou gris, le marron doré aux reflets dorés sont également recommandés pour le bardage en bois.

Quelle essence de bois garantir la durabilité du bard

Pour éviter que l’humidité ne pénètre dans le bois des murs extérieurs de la maison, il faut choisir un bois durable. En général, une essence de classe 3 et qui supporte un taux d’humidité dépassant les 20 % est suffisant pour décorer votre extérieur. Cependant, dans les zones très humides à fort risque de rétention d’eau, le bois de classe 4 est recommandé. Pour cela, vous avez le choix entre le douglas, le mélèze, le cèdre rouge, le chêne, le robinier et le châtaignier. Tant pour l’esthétique que pour la durabilité, misez sur des bois exotiques naturels et durables. Si vous voulez une finition impeccable et une durabilité moyenne, choisissez du pin maritime, de l’épicéa et du peuplier qui ont été autoclavés ou traités thermiquement au grade 3.
. En général, le bois utilisé pour le bardage est un bois à densité moyenne, cela implique plus de légèreté et moins de pression exercée sur la façade. Cette légèreté permet également au support de respirer et de rester plus stable afin que les lames ne se déforment pas.
Pour terminer, avant de choisir l’essence que vous utiliserez pour votre bardage, évaluer le prix et la qualité du bois pour assurer une efficacité et une durabilité si vous avez un budget un peu serré, dans le cas contraire, le choix dépend de votre style et du résultat attendu.

Tuto : comment projeter un crépi ?

Au cours des travaux de construction d’un bâtiment, il arrive très souvent que les ouvriers utilisent des crépis. En effet, ces derniers sont des enduits servant à recouvrir un mur assurant ainsi sa protection contre les intempéries, la mousse et les micro-organismes. Cet article apporte de plus amples informations sur la projection d’un crépi sur une façade.

Réaliser un cuvelage : comment procéder ?

Avez-vous des problèmes d’infiltration d’eau dans le sous-sol de votre maison ? Eh bien, le cuvelage est la solution la plus efficace. Il peut être réalisé par vous-même, soit par un professionnel. Si vous envisagez de le réaliser par vous-même, voici comment vous devez procéder.

Le cuvelage : de quoi s’agit-il réellement ?

Le cuvelage consiste à créer une boîte étanche dans le sous-sol de votre maison. L’objectif est d’appliquer un nouveau revêtement, généralement plus étanche sur les murs pour inhiber le passage de l’humidité. Il efface donc entièrement les nuisances causées par la présence de l’humidité, notamment les vilaines traces noires et les salpêtres.

On peut également dire qu’il vous permet de revaloriser ou de rénover votre maison dans une totale sécurité. Ces genres de travaux relèvent de la compétence des professionnels en cuvelage. En France, vous pouvez en trouver de très compétents et moins chers comme la société SAS LGL ETANCHEÏTE.

Préparez d’abord votre chantier

La préparation du chantier est la première chose à faire avant toutes opérations de cuvelage. Elle revient à faire ces trois choses. Premièrement à estimer votre chantier, deuxièmement à mettre à nu des supports, troisièmement à pomper l’humidité de la cave et enfin à drainer.

Faites une estimation de votre chantier

L’estimation du chantier n’est rien d’autre que la réalisation de diagnostics précis en utilisant les données recueillies sur le terrain. Il s’agit notamment :

  • Des mesures hygrométriques
  • Des ouvertures
  • De la ventilation
  • De la nature des pièces

L’objectif de l’estimation est d’appréhender de loin les problèmes qui pourraient surgir lors de l’opération. Il s’agit entre autres des erreurs de chauffages, des infiltrations latérales, et d’autres problèmes liés à l’alimentation de l’eau.

Mettez à nu les supports à utiliser

La deuxième étape de la préparation du chantier consiste à mettre à nu tous les supports dont vous aurez besoin au cours de l’opération. Il est généralement recommandé de procéder selon l’ordre suivant :

  • D’abord, les enduits de ciments
  • Ensuite, les plâtres
  • Enfin, les autres revêtements muraux.

Pomper toute l’humidité de la cave

Le pompage concerne uniquement les parties enterrées de la maison qui sont exposées aux infiltrations et inondées. Cela permet d’assécher le sol pour préparer le coulage de la dalle. C’est ce qui est d’ailleurs recommandé pour le cuvelage en sous pression.

Drainez en pied de mur

Après l’opération du pompage, vous devez penser au drainage en pied de nu. Cela consiste à mettre des drains sur la dalle existante. L’objectif ici est que vous arriviez à évacuer les eaux d’infiltrations latérales.

Mettre en œuvre la maçonnerie

La mise en œuvre de la maçonnerie consiste à faire trois choses. D’abord à réaliser une dalle chape avec puisard, ensuite, à traiter des supports latéraux, et troisièmement à poser la couche isolante de finition du cuvelage.

Coulez une dalle chape avec puisard

Après la préparation du chantier, la dalle peut maintenant être coulée. Pour le faire, on crée d’abord un puisard pour prévenir tout risque de de poussées d’eau. Ensuite, vous pouvez mettre au besoin quelques types de terrain.

Traitez les supports latéraux

A ce niveau, vous aurez uniquement à réaliser sous forme d’une couche de 12 à 18 mm d’épaisseur un complexe pour cuvelage. Vous devez la réaliser sur les parties murales exposées aux poussées de salpêtre. Il est préférable de la confier à une entreprise spécialisée et qui s’y connaît véritablement.

Posez couche isolante de finition du cuvelage

Cette couche est destinée en quelque sorte à imperméabiliser votre cuvelage. Elle lui permet donc de résister non seulement aux contre-pressions, mais aussi à tous les micro-organismes. Toutefois, retenez que ces travaux nécessitent de petits diagnostics techniques.

Quel budget prévoir pour une opération de cuvelage ?

L’évaluation financière d’une opération de cuvelage se fait en fonction d’un certain nombre d’éléments. Il dépend non seulement des problèmes d’infiltration rencontrés lors de l’opération, des conditions d’accès et parfois de l’état de la surface à traiter. C’est pourquoi vous devez user de petites astuces et techniques. Cependant, retenez que le tarif oscille généralement entre 50 et 380 euros par m².

Maison container : isolation par l’extérieur ou par l’intérieur ?

Principalement constituée de métal, une maison container est connue pour sa conductivité thermique élevée. Ainsi, une maison de ce type serait difficile à vivre en saison chaude s’il n’est pas isolé. Il s’avère donc d’une très grande importance de colmater chaque recoin d’une maison container. Cela permet d’éviter des pertes d’énergie. Comment l’isolation doit-elle se faire ? Par l’intérieur ou par l’extérieur ?

L’isolation interne d’une maison container

L’isolation interne est généralement la plus utilisée, mais n’est pas pour autant efficace. En effet, des pertes énergétiques considérables s’observent. Car, c’est très facile, lorsque vous adoptez une isolation intérieure, d’oublier les ponts thermiques existants et plus encore ceux susceptibles d’apparaître plus tard à certains endroits.

De plus, lorsque l’isolation intérieure mise en œuvre est particulièrement épaisse vous perdrez en espace intérieur au détriment d’un confort thermique incomplet. Comme vous le savez déjà, le volume interne d’un container est exigu à la base. Ce qui justifie que l’isolation intérieur n’est particulière pas adaptée à moins que vous ayez associé plusieurs containers. Mais là encore, cela dépend de vos objectifs en matière d’espace interne.

Toutefois, si vous adoptez cette solution, notez qu’une consistance de 6 à 10 cm de laine de roche suffit pour perdre peu en volume intérieur, et ce, en fonction bien sûr des contraintes de votre région géographique. Retenez également que les angles sont pénibles à isoler pour ce mode d’isolation.

L’isolation extérieure d’une maison container

Autant vous le dire dans l’immédiat, l’isolation extérieure demande plus de moyens financiers que celle interne, car elle permet en réalité d’envelopper correctement votre maison. Cela vous permet d’assurer une exclusion totale des pertes d’énergies. C’est un important budget à prévoir. Pour ce faire, une isolation externe efficace demande entre 10 et 30 cm de consistance.

En conséquence, établissez votre budget en optant pour un isolant plus épais que possible. Cependant, vous devez protéger votre isolation externe en le recouvrant d’un pare-pluie et ensuite d’un revêtement de façade comme ceux que propose GIDER FAÇADES – France.

L’isolation de votre logement peut être réalisée en vous servant de la mousse de type polyuréthane. Il vous permet de disposer d’une couche de mousse offrant une isolation rapide de votre habitat. Il sera ensuite accompagné d’un bardage de même que les autres isolants thermiques.

L’isolation d’une maison container : quelques matériaux utilisés

Plusieurs matériaux sont utilisés afin de réussir l’isolation thermique d’un habitat container.

L’isolant en coton

Il est naturel et conçu au moyen de denim récupéré et de coton résultant des vêtements usés. Notez que l’isolation en coton présente une valeur R plus ou moins semblable à celle de l’isolant en fibre de verre.

L’isolant en liège

De nature biodégradable, l’utilisation du liège en isolation est un très bon compromis d’isolation purement naturelle. La matière première utilisée pour la conception de l’isolant en liège n’est pas l’arbre lui-même, mais plutôt son écorce qui est récoltée chaque 9 ans. Cette isolation est très intéressante parce qu’elle présente des propriétés acoustiques.

La mousse pulvérisée

Le produit de la pulvérisation soufflé à l’air est la mousse de type polyuréthane. C’est en effet un matériau isolant généralement pulvérisé aussi bien sur les parois externes qu’interne du container. Il sert à écrouer les composés volatils reconnus toxiques issus des peintures dont les containers sont recouverts.

L’isolant en laine

Il se retrouve également dans le choix pour la réalisation d’isolation naturelle et découle de matériaux non seulement renouvelables, mais également naturels. Une isolation en laine est à la fois performante et écologique.

Voilà autant de matériaux qu’il faut utiliser. Alors pour faire un choix convenable, il est recommandé de faire appel à un professionnel du domaine. Il est plus habilité à vous indiquer la bonne isolation selon votre région géographique et vos attentes.

Réussir l’isolation d’une maison de type container est un véritable défi qui peut être surpassé si vous adoptez l’isolation extérieure. Cependant, vous devez choisir le matériau idéal.

Travaux d’isolation : se conformer à la loi tout en améliorant son confort thermique

Qui ne rêve pas d’avoir une température intérieure optimale quelle que soit la saison ? Pour faire face au grand froid de l’hiver, il est nécessaire d’avoir une source de chaleur pour se réchauffer. Et inversement, on a besoin de fraîcheur pour mieux supporter les fortes chaleurs en été. L’option qui paraît simple est d’installer des systèmes adéquats tels que les appareils de chauffage et de climatisation. Cependant, l’utilisation de ces appareils se traduit généralement par une forte consommation énergétique, ce qui alourdit les factures. Il existe pour cela une alternative plus simple et économique : l’isolation.

Les travaux d’isolation

Les travaux d’isolation consistent à renforcer l’isolation d’une maison en utilisant des isolants, dans le but d’en accroître le confort thermique sans avoir à utiliser un quelconque dispositif. En plus d’être plus économiques, les travaux d’isolation sont préconisés par l’État dans le cadre du projet de loi concernant la limitation de l’utilisation abusive d’appareils susceptibles de porter atteinte à l’équilibre écologique. Ces travaux s’appliquent sur diverses parties de la maison et le matériau utilisé varie selon la configuration du lieu et les besoins du consommateur en matière de température. Pour réaliser ces derniers, l’intervention de professionnel comme Isol’habitat est nécessaire.

L’isolation de combles

Le comble est la partie qui surplombe la maison, c’est le compartiment situé en dessous de la toiture. Il est formé par la charpente et la couverture. Selon ses dimensions et les besoins du propriétaire, le comble peut être aménagé ou non. Mais qu’il le soit ou non, isoler les combles est une opération à prioriser puisque c’est par la toiture que se produit la majeure partie des pertes énergétiques d’une habitation. L’isolation des combles réduit de manière catégorique la perte et la consommation énergétique au sein d’une maison. De plus, cette opération permet de renforcer la toiture.

L’isolation des murs

Les murs sont les parois qui supportent la toiture et protègent l’intérieur d’une maison des intempéries. Comme pour le cas des combles, isoler un mur consiste à y déposer une couche de matière isolante afin de réduire les déperditions thermiques. En plus d’accroître le confort intérieur, le fait d’isoler un mur permet également d’atténuer les effets des agressions extérieures à l’instar des bruits. C’est un bon moyen de renforcer l’étanchéité des murs. L’isolation des murs peut se faire de deux manières : par l’extérieur ou par l’intérieur.

    • L’isolation par l’extérieur

Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, le matériau isolant est posé sur les façades avant d’être recouvert par une couche de finition.

    • L’isolation par l’intérieur

Pour réaliser une isolation par l’intérieur, une couche d’isolant est posée sur le mur grâce à un support et le tout est fixé avec des renforts. L’ensemble est ensuite recouvert d’une plaque de parement.

L’isolation du sol

Le sol d’une maison peut également être sujet à des travaux d’isolation. Pour cela, le matériau isolant est placé sur le sol existant, puis le tout est recouvert par un support avant d’être finalement recouvert par un nouveau revêtement. L’inconvénient de cette technique est que l’épaisseur du sol est renforcée. On peut procéder autrement en enlevant le revêtement existant avant de poser l’isolation, mais il va falloir employer les grands moyens et investir un peu plus en vue de l’ampleur des travaux à effectuer.

L’isolation des portes et des fenêtres

Pour isoler une porte ou une fenêtre, plusieurs options sont disponibles selon la configuration de l’installation. On peut opter pour l’installation d’un double vitrage pour renforcer les capacités pratiques et préserver l’aspect esthétique. On peut également poser des joints d’étanchéité, c’est une sorte de renfort appliqué sur les parties creuses d’une porte ou d’une fenêtre. Ce joint a pour rôle d’empêcher les courants d’air de pénétrer à l’intérieur et la chaleur de sortir.

Une initiative encouragée par l’État

Un projet de loi concernant l’écologie encourage les citoyens à adopter des gestes justes afin de préserver l’environnement. L’utilisation des appareils à forte consommation énergétique contribue grandement à l’émission de gaz à effet de serre. Par contre, une maison bien isolée aura moins besoin de recourir à ce genre de dispositifs. C’est pourquoi le gouvernement encourage les travaux de rénovation énergétique et prévoit l’éradication des locaux considérés comme étant des passoires thermiques. Afin d’encourager les particuliers à prendre part à cette démarche, des subventions sont accordées à ceux qui n’ont pas les moyens de financer leur projet d’isolation.