Comment réaliser un terrassement pour la construction d’un parking ou d’une route ?

Pour la construction d’un parking ou d’une route, la réalisation d’un terrassement est une étape cruciale. Néanmoins, les travaux sont assez complexes et nécessitent une expertise professionnelle. Il est important de faire appel à une entreprise de terrassement qualifiée pour garantir que le travail soit effectué correctement et en toute sécurité. Dans cet article, on va vous donner toutes les informations essentielles concernant la réalisation d’un terrassement, pour la construction d’un parking ou d’une route.

Étude du terrain

Pour réaliser un terrassement, l’étude du terrain est une étape cruciale à ne pas négliger. Cette étape permet de déterminer les caractéristiques du sol et les contraintes éventuelles, afin de prévoir les travaux à réaliser.

Analyse des caractéristiques du sol

La première étape de l’étude du terrain consiste à analyser les caractéristiques du sol. Pour cela, il est nécessaire de réaliser un forage, afin de prélever des échantillons de terre. Ces derniers seront ensuite analysés en laboratoire, pour déterminer les propriétés physiques et mécaniques du sol.

Les principales caractéristiques du sol à prendre en compte sont la nature du sol, sa résistance, sa perméabilité et sa compressibilité. Ces caractéristiques permettent de déterminer la capacité portante du sol et d’adapter les travaux de terrassement en conséquence. Il convient également de vérifier la présence éventuelle de nappes phréatiques ou de roches qui pourraient compliquer les travaux de terrassement.

Planification du terrassement

Le terrassement est une étape cruciale dans un projet de construction d’un parking ou d’une route. Une bonne planification est donc nécessaire pour garantir la stabilité et la durabilité de l’ouvrage. Cette section présente les différentes étapes de la planification du terrassement :

Détermination de la profondeur et de la largeur de la tranchée

La première étape de la planification du terrassement consiste à déterminer la profondeur et la largeur de la tranchée. La première dépend du type de sol et de la charge à supporter, tandis que la largeur, du nombre de voies et de la circulation prévue. Quoi qu’il en soit, il est recommandé de prendre en considération les normes et les réglementations en vigueur.

Préparation du terrain pour le terrassement

Avant de commencer le terrassement, il est nécessaire de préparer le terrain. Cette étape consiste à enlever les obstacles tels que les arbres, les rochers et les débris. Cependant, il est conseillé de niveler le terrain pour garantir la stabilité de l’ouvrage.

Réalisation du terrassement

Dans cette étape, la tâche consiste à préparer le terrain en creusant une tranchée pour y installer les fondations et les canalisations nécessaires. Voici les étapes à effectuer lors des travaux de terrassement :

Creusement de la tranchée

Le creusement de la tranchée doit être réalisé selon les plans de construction, pour garantir la stabilité de la structure. Pour ce qui est des dimensions de la tranchée, elles dépendent généralement de la taille du parking ou de la route à construire.

Compactage du sol

Le compactage permet de stabiliser le sol pour garantir la solidité de la structure. Il est effectué soit à l’aide d’un rouleau compresseur, soit d’une plaque vibrante. Le plus important est que les travaux doivent être effectués en respectant les normes de sécurité pour éviter les accidents.

Finitions

Une fois le terrassement terminé, il est temps de passer aux finitions. Cette étape permet de donner une apparence esthétique et fonctionnelle à votre parking ou votre route. Cela consiste à :

Niveler le sol

Il faut utiliser un niveau à bulle et un râteau pour répartir la terre de manière uniforme. Le but est d’obtenir une surface plane et régulière pour faciliter la pose des revêtements de surface.

Poser les revêtements de surface

Il existe plusieurs options de revêtements pour votre parking ou votre route, tels que le béton, les pavés, les dalles, ou encore l’asphalte. Chaque matériau a ses avantages et inconvénients en termes de coût, de durabilité, et d’esthétique.

Si vous êtes à la recherche d’un terrassier expérimenté pour réaliser votre projet de construction de parking ou de route, sollicitez les services d’AM BTP-TRANS. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les travaux de terrassement et d’aménagement Marlenheim.

Les techniques de terrassement pour un terrain en pente ou accidenté

Le terrassement est une étape incontournable dans l’aménagement d’un terrain. Il permet de stabiliser les couches du sol, surtout lorsqu’il s’agit d’un terrain en pente. Pour réaliser ce type de procédure, l’intervention d’un expert est vivement recommandée. Découvrez, ci-dessous, les techniques de terrassement pour terrain en pente ou accidenté.

Les différentes techniques de terrassement pour un sol en pente ou accidenté

Étape indispensable à la création d’espace extérieur, le terrassement fait partie des incontournables de l’aménagement d’un sol en pente ou accidenté. Plusieurs techniques de terrassement peuvent être mises en œuvre, selon le type de construction à bâtir :

Une maison mitoyenne : la surélévation de sol

La surélévation de sol est une méthode adaptée à un terrain en pente ou accidentée allant accueillir des maisons mitoyennes. Le principe est simple : pour stabiliser la construction, des pilotis sont installés sur les zones en pente. La réalisation de ce type de technique de terrassement nécessite un gros investissement financier. De plus, vous ne pourrez accéder au bâtiment que par un seul côté.

Les maisons en cascade : la technique d’accompagnement de la pente

Selon l’entreprise de TRAVAUX PUBLIC BOUGE, opter pour cette méthode implique la réalisation de travaux de plusieurs niveaux sur le terrain. Le déroulement de l’opération dépend du degré d’inclinaison de la pente, mais en majorité, plus elle est accidentée, plus l’opération est complexe. Toutefois, l’aménagement du terrain sera plus facile qu’en misant sur un terrassement classique.

Les villas à étages : la technique d’encastrement au sol

La méthode de terrassement par encastrement au sol implique la réalisation de grands travaux de déblaiement et de remblaiement. Généralement, une grande partie de la maison sera enterrée dans le sol. Cette technique améliore son ancrage au sol, ce qui réduit les impacts du vent sur la structure. Seul inconvénient de cette procédure, l’accessibilité au bâtiment ne peut se faire que par un seul côté.

NB : il est préférable de choisir le béton pour une construction sur un terrain en pente ou accidenté, terrassé par encastrement au sol.

Une maison avec sous-sol : la technique de déplacement de terrain

La méthode de déplacement de terrain est conseillée pour les maisons avec sous-sol sur pente accidentée. Les travaux sont complexes, car il faudra ajuster la pente en enlevant les couches de sol friables. La difficulté de mise en œuvre de cette technique dépend de plusieurs paramètres :

    • la surface à terrasser ;
    • les particularités du terrain ;
    • les risques (éboulement, etc.).

Malheureusement, certaines communes interdisent la mise en œuvre d’un terrassement par déplacement de terrain, car il impacte le paysage forestier. En effet, durant l’opération, cette technique a tendance à dévisager les alentours du terrain, ce qui peut nuire aux animaux et aux plantes. Par ailleurs, si vous entamez un projet de construction ou de rénovation de maison en appliquant cette technique, des normes doivent être respectées par l’entreprise de BTP en charge du projet immobilier.

Le prix d’un terrassement de terrain en pente ou accidenté

Le coût varie entre 500 et 5 000 euros, selon les critères suivants :

    • Le type de technique utilisé : le moins cher reste la technique d’accompagnement de la pente ;
    • Le type de bâtiment à construire : une maison à étage réduit les dépenses ;
    • La complexité des travaux : elle dépend de la zone de travail et des résultats de l’étude de sol. Plus le terrain est accidenté, plus l’entreprise utilisera de matériel de sécurité, impactant la facture ;
    • La main d’œuvre : la technique de terrassement par surélévation de sol est celle qui demande moins de main d’œuvre.
Les essentiels à retenir sur la surveillance d’un chantier de construction

Les travailleurs d’un chantier de construction sont exposés à des risques d’accidents de travail. Raison pour laquelle une surveillance constante doit être réalisée chaque jour pour assurer leur sécurité et pouvoir agir efficacement. D’ailleurs, la surveillance d’un chantier fait partie des points les plus importants à respecter dans le domaine du BTP. Découvrez, dans cet article, les essentiels à retenir sur le sujet.

Pourquoi surveiller un chantier de construction ?

Nombreuses sont les raisons qui poussent les clients à faire appel à une société de surveillance de chantier :

La sécurité

Elle détient deux enjeux sur deux dimensions différentes :

La sécurité des collaborateurs sur site ;

La sécurité du site contre les tentatives de vol et de vandalisme.

La sérénité d’esprit

C’est psychologique pour les employées. Avoir une garantie que leur sécurité est assurée leur procure de la motivation pour travailler dans le calme.

Un atout pour le management

La surveillance de chantier est un atout de taille pour le management des opérations, car elle permet de vérifier, en temps réel, l’avancée des travaux.

Quels sont les moyens de surveillance de chantier les plus efficaces ?

Plusieurs équipements de surveillance sont en vente dans la sécurisation d’un chantier de construction. Notons que le choix varie en fonction de vos besoins :

Un enregistrement par écrit

C’est un moyen classique et efficace pour surveiller les allées et venues sur le chantier. L’enregistrement écrit consiste à enregistrer sur une feuille :

    • les date et les heures d’entrée/de sortie de chaque employé ;
    • l’arrivée des matériaux ;
    • la présence de livraisons.

Son seul inconvénient : il ne dissuade pas les tentatives de vol.

Les télémètres laser

Ces appareils ne sont pas une nouveauté, mais reviennent sur le devant de la scène. Ils sont essentiels pour aider les personnels du chantier à identifier la distance qui existe entre la zone de travail, ainsi que les éventuels obstacles qui empêchent les travailleurs de se déplacer aisément.

Les jumelles

Pour assurer au mieux la sécurité d’un chantier et des travailleurs, la plupart des employeurs optent pour l’utilisation des jumelles pour surveiller le chantier. Une excellente alternative, car ce type d’appareil est facile à manipuler, mais aussi très économique.

Les capteurs sans fil

Ces types d’appareils sont souvent utilisés dans le domaine du BTP. Plusieurs entreprises les installent autour ou à l’intérieur d’un chantier pour en faciliter la surveillance. Très efficace, les capteurs sans fil émettent des signaux automatiques pour prévenir les employés ou les employeurs des mouvements suspects détectés à proximité du site, pendant les heures d’inactivité et de repos. De plus, ils fonctionnent H24.

Les caméras de surveillance avec détecteurs de mouvements

Les caméras sont devenues incontournables dans le domaine de la surveillance de chantier. Leur installation est simple et rapide. Les détecteurs de mouvements, incorporées dans les caméras, enregistrent en temps réel les moindres faits et gestes du personnel sur le chantier. D’ailleurs, elles sont très pratiques la nuit tombée, car elles permettent d’appréhender d’éventuels malfaiteurs.

Le système de téléavertisseur

Ce système est archaïque, mais a été remis aux goûts du jour. Il est pratique et permet de surveiller à distance les déplacements du personnel durant les heures et les jours d’activité.

Les professionnels du gardiennage

Faire appel à un service de gardiennage est la meilleure solution pour surveiller le chantier de construction. Avoir un professionnel de confiance est surtout très utile pour protéger la zone en cas de cambriolage et d’insécurité.

En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter CENTIUM SECURITE pour assurer des services de gardiennage et de surveillance sur votre site!

Dans quels cas utiliser une longrine de fondation ?

Une longrine est une poutre porteuse en béton armé utilisée lors de la réalisation d’une fondation sur un sol instable. La majeure partie du temps, elle est préfabriquée dans des usines ou sur les chantiers et permet une mise en œuvre plus rapide, en absence de coffrage et de décoffrage. Très  utile également dans le cas où les conditions météorologiques ne sont pas favorables pour le coulage de béton, cette technique nécessite du savoir-faire et de la dextérité. Dans quels cas utiliser une longrine de fondation ? La réponse ci-dessous.

Location d’engins et de matériels de chantier : est-ce qu’il faut souscrire une assurance ?

Louer du matériel pour BTP est une activité en plein essor. Les constructeurs de bâtiment optent pour ce type de consommation pour assurer les travaux sur le chantier. Mais est-ce que la location en est avantageuse et faut-il une assurance pour louer des engins de chantier ? Les lignes suivantes vous donneront des éléments de réponses.

Quels sont les avantages pour une location de matériels de chantier ?

Comme tout type de location, la location d’engins de chantier présente des avantages conséquents pour la réalisation de votre projet de construction. En effet, si vous n’avez besoin de ces outils que pour quelque temps seulement, ou tout juste pendant la durée d’une construction, la location vous arrange pour pouvoir en disposer sans passer par un achat. D’ailleurs, le taux d’utilisation est le facteur principal pour définir la location pour votre entreprise. Enfin, la location vous donne aussi la possibilité de tester un engin ou d’utiliser des engins de nouveaux modèles.

Est-ce que la souscription à une assurance est nécessaire pour une location d’engins de chantier ?

Si le locataire veut se protéger des différentes anomalies qui pourraient surgir pendant la réalisation d’un projet de construction, la souscription à une assurance est nécessaire. Il existe trois types d’assurance pour une location d’engins sur un chantier :

    • Un contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle pour les dommages causés par un engin durant son utilisation ;
    • Un contrat automobile, concernant surtout les véhicules utilisés durant le projet de construction.
    • L’offre « bris de machine », proposée par le loueur et qui donne la possibilité au locataire de se protéger contre les éventuels dommages sur les matériels, ou usure de chaque appareil, dont la responsabilité lui incombe. Celle-ci ne nécessite aucune démarche supplémentaire mais pour le locataire, elle entraîne un coût de 12 % de plus sur le coût de la location. À titre d’informations, le contrat « bris de machines » est une bonne démarche pour une location pendant une longue période d’engins coûteux.

Quels sont les matériels éligibles à la location ?

En général, vous pouvez louer la plupart des engins et outils de chantier, que ce soit un bulldozer, des pelles hydrauliques de masse, ou un tombereau articulé. À part les outils et engins basiques, vous pouvez également louer les équipements de sécurité comme les chariots télescopiques.

À qui s’adresser pour louer un engin de chantier ?

Faire appel à une entreprise de location de matériels n’est pas difficile. Vous pouvez prendre en compte les différents catalogues disponibles et évaluer le prix. Il est aussi possible de se renseigner auprès des fournisseurs qui disposent d’un parc d’engins et de machines pour location.

Combien coûte une location d’engins de chantier ?

Avant d’évoquer le prix, il est important de souligner que la durée de location est très diversifiée. Elle peut aller de quelques jours jusqu’à quelques semaines selon les besoins. Les loueurs peuvent même établir un contrat de location qui peut aller jusqu’à plusieurs années. Le prix de location prend en compte deux facteurs qui sont : le type de matériel et la durée de contrat. Ce n’est pas tout, vous pouvez aussi considérer la localisation de l’entreprise et la qualité de service. Mais en général, le prix varie entre 50 euros la journée (pour un petit engin) et 650 euros (pour une machine de grande taille).

En gros, la location d’engins et de matériels est très intéressante pour les entreprises qui en ont besoin mais qui ne peuvent pas s’en offrir, pour une raison ou une autre.

Défrichement d’un terrain: comment faire la demande d’autorisation?​​

Les villes sont saturées et le peu d’espace en vente pour une construction s’arrache à prix d’or. Raison pour laquelle de plus en plus de particuliers et/ou d’entreprises achètent des terrains boisés. Or, pour être constructibles, ces terrains nécessitent un défrichement. Des travaux à différencier du déboisement et qui demandent une autorisation au préalable. Défrichement d’un terrain : comment faire la demande d’autorisation ?​Découvrez la réponse ci-dessous.

La différence entre défrichement et déboisement d’un terrain

Aussi important que le terrassement, le défrichement et le déboisement sont des travaux à effectuer avant la construction d’un bâtiment. Toutefois, il est primordial d’en faire la différence :

Le défrichement

Le défrichement cible les terrains avec un emboisement de plus de 10 % de leur surface totale (plus de 4 hectares). Cette opération consiste principalement à :

-élaguer les arbres ;

-couper les herbes ;

-viabiliser le terrain.

Le déboisement

Contrairement au défrichement, le déboisement consiste simplement à éclaircir un terrain. Selon la loi, un terrain n’est pas déclaré comme étant boisé, si son taux d’emboisement n’atteint pas 10 % de sa surface totale. Cette pratique ne nécessite aucune demande au préalable et peut être effectuée par un particulier, du moment qu’il détient le matériel nécessaire pour mener à bien la tâche.

La demande de défrichement d’un terrain

Pour pouvoir effectuer un défrichement de terrain, il est obligatoire de faire une demande auprès des autorités. Vous devez obtenir un permis avant de débuter les travaux, sous peine d’amande ou de poursuites judiciaires conséquentes. En ce qui concerne les démarches, le propriétaire du terrain doit simplement remplir un formulaire auprès de la direction départementale des territoires et l’envoyer en lettre recommandée avec accusé de réception.

Par la suite, le département vous fera parvenir une réponse généralement dans un délai de 2 mois. Dans la mesure où vous n’avez eu aucun retour au bout de ce dead-line, vous pouvez en déduire que la demande a été acceptée. La validité du permis de défrichement est de 5 ans à compter de l’obtention de l’accusé de réception.  Attention, des cas de refus peuvent arriver. Les motifs sont multiples, mais il est possible de citer les majeurs :

-L’impact écologique négatif ;

-L’impact socio-culturelle (une forêt emblématique, etc.).

Dans ces cas de figure, le défrichement est impossible.

NB : si des doutes persistent au niveau de la réponse des autorités sur votre cas au bout de deux mois, n’hésitez pas à contacter la direction départementale des territoires ou à vous y rendre directement. En effet, il est de votre droit d’obtenir la réponse du service, afin d’éviter les quiproquos.

Le défrichement du terrain

Lorsque les papiers sont en ordre, un avis sera publié, dans le but de mettre l’entourage au courant. Par la suite, contactez une entreprise spécialisée dans le défrichement de terrain pour mener à bien le projet. Bien que ce soit désormais une pratique courante d’effectuer l’opération soi-même, il est toujours préférable de faire appel à un professionnel comme la société DUBOURG. Le but est d’obtenir un terrain viable en quelques jours, sans vous fatiguer. Toutefois, si faute de budget, vous êtes amené à réaliser vous-même les travaux, voici nos conseils :

-Munissez-vous du bon matériel, selon la superficie à défricher (mini-pelle, etc.) ;

-Commencez toujours de la partie la moins boisée à la plus dense pour faciliter l’opération et vous faire gagner du temps ;

-Utilisez les bonnes techniques en fauchant d’abord les hautes herbes, puis en coupant les arbustes épineux et en terminant par l’élagage. Ne conservez aucune souche pour empêcher un nouvel emboisement du terrain d’ici quelques années ;

-Effectuez cette tâche en groupe pour être plus rapide.

 

 

Guide d’installation d’un bardage en bois

Le bardage est une couverture qui sert de revêtement pour les murs extérieurs. Il existe divers types de bardage : en pvc, en tôle métallique et ceux en bois qui sont les plus fréquemment utilisés. La mise en place d’un bardage est nécessaire si vous souhaitez embellir les murs extérieurs de votre bâtiment et en assurer la bonne isolation. Heureusement, il est possible d’effectuer vous-même les travaux, en suivant à la lettre les indications ci-dessous.

 

Préparez vos équipements

La pose d’un bardage en bois doit s’effectuer en ayant à sa possession des bons équipements. Pour ce faire, approvisionnez-vous de matériels dans le magasin de bricolage le plus proche de chez vous.

Posez le film pare-pluie

La réalisation de cette pose n’est nécessaire que si les parois en béton, ou en ciment, ne sont pas étanches. Selon le DTU 31.2, la mise en place d’un film pare-pluie est obligatoire pour les structures en bois.

Fixez l’ossature secondaire

Il est ici question d’installer le réseau de tasseaux et de chevrons. Ces éléments constitueront l’ossature secondaire qui servira de support pour le bardage en bois. Voici les points à maîtriser sur les éléments constitutifs de l’ossature secondaire :

  • • les tasseaux et les chevrons doivent être de classe 2 ;
  • • la section et l’entraxe doivent être de 22 x 40 mm ;
  • • les tasseaux de section doivent mesurer 29 x 40 mm.

Le mieux est d’opter pour un entraxe de 650 mm au maximum. Pour ce qui est de l’épaisseur du tasseau, faites en sorte de choisir une épaisseur égale à la longueur d’ancrage minimale. Cela permettra de faciliter la fixation des lames. En cas de doute sur vos capacités à mener à bien le projet, n’hésitez pas à contacter un artisan charpentier.

Pour garantir la stabilité de l’implantation, optez pour des fixations en acier de classe B ou en inox. Utilisez des vis à bois, à pointes annelées ou torsadées, afin de fixer les tasseaux. Pour la fixation des chevrons, utilisez des chevilles et/ou des pattes équerres.

Mettez en place la lame d’air

Afin de garantir la pérennité du bardage en bois, il est nécessaire de mettre en place une lame d’air ventilée. Concernant l’épaisseur de la lame, le mieux serait de choisir une lame de 20 mm. A noter que le débit minimal de la lame d’air est de 50 cmpar mètre linéaire de bardage. Ce qui signifie que ce débit augmentera sûrement si le mur à revêtir est très vaste. Toutefois, une lame d’air est automatiquement ventilée sauf si elle ne dispose pas d’entrée ni de sortie menant vers l’extérieur. La pose de la lame d’air ventilée se fera en quelques heures.

Posez les lames de bardage

Afin de pouvoir réaliser l’installation des lames de bardage en bois, il important que l’humidité reste en dessous de 19% le jour de la pose. Cette contrainte ne concerne uniquement que les résineux. Les autres notions à connaître sur le sujet :

  • • La mise en place des lames nécessite une humidité égale à celle du site ;
  • • Les bardages en bois peuvent être assemblés à l’aide de languette, mais il est également possible de les assembler par rainage sur un tasseau ;
  • • La fixation des bardages avec des vis n’est pas très efficace, il vaut mieux opter pour un autre matériau comme les pointes en inox ;
  • • Afin de garantir une fixation solide, il faudra utiliser des pointes en inox qui seront fixées selon la surface utile des lames de bardage.
  • Effectuez la pose des lames de bardage en suivant la notice du constructeur. Avec calme et pédagogie, vous vous en sortirez en 3 heures.

 

Comment demander un permis de démolition avec projet de reconstruction ?

Vous envisagez une démolition suivie d’un projet de reconstruction ? Dans ce cas, il vous sera nécessaire de demander un permis de démolition. En effet, un tel projet nécessite de réaliser plusieurs démarches administratives avant de l’entamer. Raison pour laquelle, se renseigner auprès de la commune est important, surtout lorsqu’il s’agit d’un cas aussi atypique. Comment demander un permis de démolition avec projet de reconstruction ? Découvrez la réponse dans cet article.

Le dossier pour l’obtention d’un permis de démolir avec reconstruction

Les travaux de démolition sont toujours précédés de démarches administratives lourdes. Dans cette situation, la demande d’un permis de démolir peut être effectuée en même temps que le permis de construire. Dans tous les cas, les papiers doivent être adressés à la mairie dont dépend le terrain. Celle-ci étudiera le dossier et reviendra vers le particulier ou l’entreprise sous un délai de 48 à 72 h ouvrées. Le dossier doit être déposé en 4 exemplaires.

La démarche à effectuer pour une demande de permis de démolition avec projet de reconstruction est simple : il suffit de remplir le formulaire Cerfa n°13406. Celui-ci doit être joint avec les documents suivants :

    • Un plan de situation de votre terrain à l’intérieur de la commune ;
    • Un plan de masse de la construction à démolir ;
    • Une photo de la construction à démolir ;
    • Une notice décrivant le terrain et le projet ;
    • Une photo d’identité ainsi que vos coordonnées exactes
    • L’adresse du terrain concerné par la demande de permis de démolir ;
    • Le numéro de parcelle cadastrale et la superficie de celle-ci ;
    • Les caractéristiques des travaux : la date de construction du bâtiment, le type de démolition à réaliser (totale ou partielle) et le nombre de logement démolis si nécessaire.

Adressez le dossier complet directement à votre mairie, par courrier recommandé avec accusé de réception, ou remettez-le en main propre en échange d’un récépissé. Dans certaines communes, un téléservice permet de vous aider à transmettre par voie dématérialisée votre demande de démolition avec reconstruction à votre commune. Une aubaine pour les particuliers qui n’ont pas le temps de se rendre dans les bureaux de la mairie.

La durée d’instruction pour une demande de permis de démolition

Le délai d’instruction est de 2 mois à compter de la date de dépôt de votre dossier auprès de la mairie. En cas de manque des documents dans le dossier après la réception de votre dossier, la mairie dispose d’un mois pour demander les pièces manquantes. Vous aurez alors 3 mois pour les lui fournir. À la suite de quoi, une lettre recommandée avec avis de réception ou encore par voie électronique vous sera envoyée en guise de rappel.

Si votre demande est acceptée, le permis de démolition et reconstruction vous sera envoyé par courrier. Or, si vous n’avez encore obtenu aucune réponse alors que le délai d’instruction est dépassé, cela signifie donc que la mairie a accepté de vous délivrer le permis par tacitement. Vous pouvez donc entamer les travaux. Pour accélérer le processus, travaillez avec des entreprises de BTP comme RUSCONI TERRASSEMENT ! Elle est dans le domaine depuis longtemps et peut prendre en charge les démarches administratives complexes avec la mairie.

La durée de vie d’un permis de démolition

Le permis de démolition possède une durée de validité de 3 ans avant sa date d’expiration. En cas d’interruption ou si les travaux ne sont pas encore à terme au cours de ces 3 années successives, vous pouvez faire objet de prolongation de votre permis 2 fois pour une période d’un an.

Quels sont les rôles d’un bureau d’étude thermique ?

Lorsqu’il s’agit d’un projet de construction de maisons, d’extension de bâtiment ou encore de travaux de rénovation énergétique, il est toujours recommandé de solliciter un bureau d’étude thermique. Mais quels sont véritablement les rôles de cette entité ? Découvrez les réponses dans cet article.

Conseiller et acteur en action

Le travail d’un bureau d’études thermiques commence en amont de votre projet de construction immobilière, particulièrement au niveau de la conception. Il s’occupe de la modélisation ainsi que des analyses d’interactions avec l’environnement par le biais de simulations diverses relatives à la consommation conventionnelle. Pour ce faire, il établit des calculs selon la méthode réglementaire TH-BCE 2012.

Un bureau d’études thermiques est composé d’ingénieurs et de techniciens en bâtiment. Au terme de leurs études, ils vous orienteront sur le choix des aménagements à réaliser dans votre futur bien immobilier concernant l’isolation thermique, l’énergie renouvelable, le confort, la ventilation, l’éclairage naturel, etc. Ils vous guideront concrètement dans la sélection des matériaux utilisés pour les différents travaux.

Grâce aux compétences pratiques de ses techniciens, un bureau d’études thermiques sera en mesure de répondre à vos questions à propos de la consommation énergétique annuelle d’énergie de vos locaux, du système de chauffage, etc. Il peut même dimensionner et sélectionner des systèmes de chauffage adaptés à votre logement. En comparaison aux bureaux d’études classiques des bâtiments, un bureau d’études thermiques se penche essentiellement sur la performance énergétique et sur la protection de l’environnement.

Garant de l’éligibilité du projet RT 2012

 

Au début du projet

Actuellement, il est obligatoire d’ajouter deux attestations RT 2012 de performance énergétique à la demande de permis de construire pour être éligible. Lorsque vous déposez la demande de permis de construire en amont des travaux, vous devez fournir une attestation d’efficacité énergétique minimale du bâti, également nommée « Attestation de Besoin Bioclimatique Maximal ou Bbiomax ». Dans ce cas, le rôle du bureau d’études thermiques est de faire une étude thermique prévisionnelle. Cette étude doit comprendre le calcul du coefficient Bbio. Si nécessaire, il doit aussi réduire les besoins de chauffage, d’éclairage ou de refroidissement.

La deuxième attestation est réclamée au terme des travaux. Elle contient les informations relatives à la consommation d’énergie primaire maximale (Cepmax) ainsi qu’à la température intérieure de confort (TIC). Ici, le bureau d’études thermiques doit s’arranger pour que l’énergie primaire ou la consommation nécessaire à la production d’énergie n’excède pas 50kWh/m²/an. Lors de son étude, il doit prendre en compte la surface, la situation géographique, l’altitude, le type de construction, le volume d’émission de gaz à effet de serre ainsi que les utilisations.

À l’achèvement des travaux

Le bureau d’études thermiques doit estimer la future consommation énergétique de votre logement. Pour ce faire, il doit, par exemple, assurer la température intérieure d’un logement sans activer le climatiseur. Il réalise le calcul sur une période de 5 jours en saison estivale. Une comparaison est ensuite réalisée avec une valeur de référence TIC, tout en sachant que la règle est d’avoir un coefficient Tic inférieur à celui mentionné dans la TIC de référence. Ainsi, engager ce cabinet permet d’optimiser le prix des travaux tout en rendant la performance énergétique de votre habitation plus rentable et plus compétitive. Il vous permet également de veiller à la conformité des projets de construction et de rénovation.

À la suite de l’intervention d’un bureau d’études thermiques, votre maison peut facilement obtenir des labels de qualité comme le BBC ou Bâtiment Basse Consommation. Lors d’un projet de revente, votre bien immobilier sera valorisé. Alors, que vous soyez un particulier ou un professionnel du bâtiment, faites appel à un expert en certificat d’économie d’énergie pour avoir une maison performante et écologique.

Échafaudage : louer ou acheter ?

Un échafaudage est une structure temporaire composée de ponts, de passerelles ou encore de plateformes. Son rôle est de faciliter le travail ainsi que l’accès des ouvriers aux parties élevées du bâtiment à construire ou à rénover. Combien coûte un échafaudage ? Faut-il le louer ou l’acheter ? Vous trouverez les réponses ci-dessous.

Achat et location : les tarifs

Acheter ou louer un échafaudage ? Tout dépend de la durée d’utilisation de la structure. Prenons le cas d’un échafaudage de 100 m².

Pour une structure de cette envergure, vous devez compter entre 250 et 300 euros HT par mois pour la location. Pour l’achat, vous devez préparer entre 120 et 150 euros HT. Sachez qu’il est possible d’obtenir une subvention CARSAT de 40 % du prix de l’échafaudage. Vérifiez les conditions d’éligibilité et les régions couvertes par l’aide financière.

Le choix entre l’achat et la location

La location.

La location d’un échafaudage est conseillée lorsque vous projetez de réaliser des travaux de courte durée. Généralement, les entreprises de location d’échafaudage incluent les services dans l’offre : livraison, montage, installation et démontage de la structure temporaire.

Vous travaillez dans la gestion de parc ? Optez pour la location d’un échafaudage lorsque vous vous trouvez dans une période de forte demande. La structure pourra servir d’escalier, de consoles de déport, de poutre de franchissement ou autre.

L’achat

Pensez à acheter un échafaudage lorsque vous prévoyez de l’utiliser durant une longue période. C’est le cas si vous travaillez dans le domaine du BTP ou si vous réalisez régulièrement des travaux de toiture ou de ravalement de façade. Vous aurez le choix entre un échafaudage roulant, un échafaudage de maçon, un échafaudage mobile proposant une hauteur de travail de 4 mètres, un échafaudage fixe donnant une hauteur de travail de 7 mètres, un échafaudage suspendu et autres.

Les critères à considérer

Que vous décidiez de louer ou d’acheter un échafaudage, vous devez vous assurer que la structure remplit les normes de sécurité. Vérifiez si la structure est assez solide pour éviter les risques d’accident ou de chute. Contrôlez aussi la quantité des systèmes d’assemblage, la stabilité de l’échafaudage et la distance de l’espace vide (idéalement 10 cm et 20 cm au maximum).

Les démarches administratives

Utiliser un échafaudage nécessite de connaître certaines règles. Vous devez demander une autorisation spécifique si vous prévoyez d’installer la structure sur un endroit public tel que le trottoir. Vous obtiendrez l’autorisation si la mairie constate que vous avez rempli toutes les conditions. Il faudra que l’échafaudage ne soit pas un obstacle pour les piétons et les conducteurs de voiture. L’échafaudage ne doit pas affecter le système sanitaire, ni le réseau électrique. Les bornes d’incendie doivent également être accessibles. Une fois l’autorisation obtenue, n’oubliez pas de payer la taxe à cet effet.

Dans le cas où l’échafaudage ne touche pas l’espace public, nul besoin d’envoyer une demande auprès de la mairie sauf si les travaux modifient le design extérieur de la maison.

Où louer un échafaudage ?

Faites appel à Bati Kara pour une location d’échafaudage. L’entreprise propose des échafaudages de qualité pour que vous puissiez effectuer les travaux en hauteur dans les meilleures conditions. La structure est utilisée pour le nettoyage de façade, la rénovation de murs extérieurs et bien d’autres encore.

Vous pouvez aussi solliciter les services de son équipe pour un ravalement de façade, un nettoyage de toiture et des travaux d’isolation intérieure et extérieure. Demandez un devis précis et détaillé pour avoir une idée du budget nécessaire à la réalisation des travaux ou à la location de l’échafaudage. Contactez son équipe au 03 88 09 02 94.