Lucarnes : Comment les intégrer harmonieusement à votre toit ?

Lorsqu’il s’agit de concevoir ou de rénover une maison, chaque détail compte pour créer un espace harmonieux et fonctionnel. Parmi les éléments architecturaux qui peuvent transformer l’aspect extérieur d’une propriété tout en ajoutant de la lumière et du caractère à l’intérieur, les lucarnes sont des incontournables. Dans cet article, nous explorerons comment intégrer harmonieusement des lucarnes à votre toit pour un résultat esthétique et pratique.

Les différentes techniques d’isolation des combles perdus : comparaison et choix

Les combles perdus sont des espaces situés sous les toits qui ne sont pas aménagés pour être habités. Ils sont souvent négligés en termes d’isolation, ce qui peut entraîner une perte de chaleur importante. Les techniques d’isolation des combles perdus sont donc essentielles pour améliorer l’efficacité énergétique d’une maison. Pour vous aider à y voir plus clair, découvrez les différentes techniques d’isolation adaptées aux combles perdus.

Comment renforcer l’isolation phonique d’une fenêtre

Voulez-vous travailler dans la sérénité, vous reposer calmement, loin du bruit et des pollutions sonores ? Il est possible d’optimiser et de renforcer l’isolation phonique de votre fenêtre grâce à certaines solutions qui peuvent être envisagées indépendamment de votre budget et qui sont très faciles à mettre en place, en partant d’une simple vitre à l’investissement avec des matériaux plus sophistiqués et de meilleure qualité.

Renforcement à travaux simples

1- Le survitrage

Très facile à appliquer car il suffit seulement de poser une vitre supplémentaire sur le châssis existant, cette solution est adaptée pour une fenêtre en bois. Et pour cela, il y a différentes formes de vitrages :

    • Vitrage démontable : la vitre est placée dans un cadre démontable ;
    • Vitrage fixe : un espace inoccupé de 6mm se trouve entre les deux vitrages ;
    • Vitrage ouvrant : le nouveau vitrage doit être mobile pour pouvoir atteindre la première fenêtre ;
    • Vitrage en kit : doit être monté manuellement avec équipements.

Vous pourrez toujours demander l’avis d’un expert vitrier au cas où il vous est encore difficile de reconnaître le vitrage sur mesure de votre fenêtre.

2- Le calfeutrage

Il faut savoir que plus l’air passe, plus le son passe. Il est donc nécessaire de faire attention à ce que votre fenêtre empêche l’air d’entrer. Cela dit, il faut calfeutrer vos ouvrants. De plus, en accordant à la fois une isolation acoustique, le calfeutrage permet aussi améliorer votre confort thermique.

Plusieurs options s’offrent à vous :

      • Rénover les joints pour qu’ils soient en mousse, par exemple à travers l’utilisation d’une mousse expansée sous forme de bombe aérosol.
      • Utiliser des rideaux thermiques pour rendre la fenêtre plus hermétique à l’air et au bruit.

3- Un double vitrage

Choisir un double vitrage est ce qu’il y a de mieux pour combattre les pollutions sonores. Ce travail est conseillé pour ceux qui vivent à proximité d’une rue, pour contrer les bruits venant de l’extérieur.

Vous pouvez choisir :

      • Soit un double vitrage asymétrique, de dimension 10 mm dont la lame de verre intérieure est plus épaisse que celle de l’extérieur.
      • Soit un double vitrage en verre feuilleté ou double vitrage à isolation renforcée (VIR), qui produit l’insonorisation d’une fenêtre et permet de contrer ses ponts thermiques.

Dans le cas d’une fenêtre à triple vitrage, elle est plus performante en matière d’efficacité énergétique mais n’en est pas moins concernant l’isolation phonique.

Il faut savoir que les diverses solutions mentionnées ci-dessus ne permettront pas la suppression complète des nuisances sonores mais elles contribuent néanmoins à les affaiblir.

Si vous voulez une isolation acoustique parfaite, le meilleur des choix est de procéder au remplacement de la fenêtre.

Renforcement avec plus d’investissements :

Dans ce cas, vous devez être attentif aux points suivants :

1- Le choix du matériau :

Le choix du châssis est extrêmement important si vous voulez améliorer l’isolation phonique de votre fenêtre. Vous avez le choix entre le bois, l’alu ou le PVC mais cela dépend de votre milieu et de votre budget.

2- La fiabilité du vitrage

Tous les vitrages n’ont pas les mêmes performances. Il est donc important de bien choisir le type de vitrage qui conviendrait à votre logement.

Il en existe des classements de niveaux, à savoir : le vitrage de classe AR1 qui est le moins isolant, et le vitrage AR6 qui est le plus isolant.

3- Le renforcement des parois :

Il en existe deux types. Il y a d’abord les parois simples qui sont composées d’un seul matériau dont l’efficacité à contrer les bruits est prouvée. Ensuite, il y a les parois doubles composées d’un matériau a minima, semi rigide, permettant d’affaiblir les acoustiques en adoptant des systèmes légers.

4- La vérification des joints d’isolation :

Les joints s’abîment facilement avec le temps. Ainsi, une vérification doit se faire et celle-ci doit être suivie d’un changement de joints, en cas d’imperfection, pour assurer l’efficacité de l’isolation acoustique.

5- Utilisation d’une grille de ventilation acoustique et isolante :

Pour bloquer les bruits sonores, il faut opter pour une grille plus sophistiquée qui est équipée d’une grille d’aération isolée.

Dans tous les cas, le choix vous appartient. Que ce soit un simple renforcement ou le remplacement de la fenêtre, tout dépendra de vos ressources financières et de votre logement.

Guide pour aménager un grenier en pièce habitable

Avec le temps, on peut avoir besoin d’agrandir l’espace vivable au sein d’une maison. Cela peut être motivé par l’arrivée de nouveaux occupants, l’accumulation des biens installés à l’intérieur, ou encore par la simple envie de rajouter une pièce habitable. Outre le fait de devoir reconstruire, on peut optimiser l’espace en aménageant certains compartiments comme le grenier. Cette partie de la maison est généralement inhabitée et utilisée comme espace de rangement. Cependant, avec un peu d’ingéniosité, ce compartiment peut être aménagé en un espace habitable. L’aménagement d’un grenier peut s’avérer facile, à condition de suivre des étapes bien précises.

Les points à prendre en compte

Avant de se lancer dans un projet d’aménagement de grenier, on doit d’abord procéder à un état des lieux afin de définir la faisabilité des travaux. En effet, certaines conditions doivent être remplies pour qu’un grenier puisse être aménagé. La hauteur du sous-plafond doit par exemple être suffisante pour accueillir les installations susceptibles de la réduire comme les isolants. La pente de la toiture doit également être supérieure à 45°, tandis que le plancher doit être assez solide pour supporter une charge importante. Cela dit, le plancher peut à tout moment être renforcé s’il s’avère fragile. On doit également s’assurer que le grenier n’est pas traversé par des installations telles que des canalisations ou des fils électriques. Le grenier doit aussi être accessible afin de faciliter le passage.

L’assainissement des lieux

Une fois que le grenier est compatible avec les travaux d’aménagement, on procède alors à son nettoyage avant le début des travaux. Pour cela, on doit se débarrasser des objets qui y sont entassés et procéder à un tri, avant de nettoyer tout l’espace à aménager.

L’installation du câblage

Après le nettoyage, on procède à l’étude des besoins en électricité du grenier. On définit par la même occasion les points d’emplacement des prises et des lampes. L’intervention d’un électricien peut s’avérer nécessaire afin de garantir de meilleurs résultats et d’éviter les éventuels accidents. Il est toutefois possible d’effectuer soi-même les travaux si l’on dispose des compétences nécessaires.

Les travaux d’isolation

Comme pour le reste de la maison, les travaux d’isolation sont importants pour assurer un confort thermique aux occupants du grenier aménagé. Parmi les matériaux isolants les plus efficaces et fréquemment utilisés figurent la mousse de polyuréthane, le polystyrène, la laine de mouton, de chanvre ou encore de coton. Cette couche de matière isolante est fixée sur toutes les parois de la pièce, avant d’être recouverte de revêtement comme les cloisons sèches.

Le chauffage et la ventilation

Outre les travaux d’isolation, il faut également prendre en compte les besoins en chauffage et en ventilation de la pièce. Si les dispositifs déjà installés sont en mesure de couvrir toute la surface, il ne reste qu’à installer un réseau de tuyauterie supplémentaire afin de permettre la distribution de chaleur ou d’air frais. Cependant, si les appareils de chauffage ou de ventilation n’ont pas assez de force, l’installation de nouveaux dispositifs peut s’avérer nécessaire.

La conception de fenêtres de toits

Les fenêtres de toits ou lucarnes sont des ouvertures créées au niveau de la toiture d’une maison. Ces ouvertures sont idéales pour les greniers aménagés, car elles permettent d’optimiser la luminosité dans la pièce, tout en assurant la ventilation. On peut avoir le choix entre plusieurs types d’ouverture de toit, dont l’ouverture par rotation, l’ouverture latérale, ou encore l’ouverture par projection.

Le choix du revêtement de sol

Le revêtement utilisé pour le sol du grenier ne doit pas être trop lourd, les carreaux et les revêtements en pierre sont donc à éviter. Les experts conseillent les revêtements qui améliorent l’isolation acoustique comme la moquette ou le sol en plastique.

Peindre les murs et le plafond

Et pour finir les travaux, on peut peindre la surface des murs ou du plafond du grenier. La peinture doit être appliquée en plusieurs couches pour une bonne résistance. Cela permettra de donner de la vie et du charme au grenier aménagé.

Quel bardage en bois choisir ?

Le bardage en bois est une des solutions les plus efficientes et esthétiques pour rehausser la valeur d’une maison tout en optimisant la protection de cette dernière. Alors, pour que ce type de revêtement puisse tenir parfaitement son rôle, il est totalement indispensable de bien le choisir pour assurer la durabilité, la solidité et la stabilité ainsi que la conservation de l’esthétique de votre logement. Dans ce cas, quels sont les critères à prendre en compte avant le choix ? Vous pouvez également faire appel à des professionnels comme PHV BOIS pour vous aider à choisir le meilleur matériau pour vos travaux de construction ou de rénovation.

Comment choisir la bonne essence pour le bardage en bois ?

Le choix de l’essence de bois idéale pour installer les revêtements du bardage en bois d’une maison est basé sur la durabilité, la robustesse, l’esthétique et la stabilité du matériau. Le prix du bois est également un critère important qui ne peut être ignoré. En termes de durabilité, certaines essences le sont naturellement , tandis que d’autres n’assurent pas une parfaite longévité qu’après avoir été transformées à l’usine. Côté esthétique, le choix de l’essence dépend du rendu recherché. En effet, si certaines essences de bois présentent des reflets clairs, d’autres sont légèrement rougeâtres ou rosées. Les essences d’arbres utilisées pour restaurer la façade de la maison peuvent être du bois massif, du bois composite ou du lamellé-collé. Certaines variétés sont plus esthétiques que durables et vice-versa.

Quel type de bois peut rehausser l’esthétique du revêtement ?

Toutes les essences de bois utilisées pour recouvrir la façade n’ont pas la même couleur. Selon le rendu que vous souhaitez, vous pouvez choisir l’épicéa, un bois blanc aux légers reflets argentés. Avant d’installer ce bois résineux sur une façade, il faut le traiter et le protéger des agressions extérieures. On trouve également du cèdre rouge, un bois rouge intense sans nœuds et au fil droit. Comme l’épicéa, cette essence développe avec le temps une teinte argentée assez élégante. Dans la même teinte, le douglas est idéal pour décorer l’extérieur de votre maison. Il prend une teinte légèrement rosée ou brun rougeâtre qui se patine avec le temps. Le pin maritime blanc ou doré pâle, le peuplier doré ou gris, le marron doré aux reflets dorés sont également recommandés pour le bardage en bois.

Quelle essence de bois garantir la durabilité du bard

Pour éviter que l’humidité ne pénètre dans le bois des murs extérieurs de la maison, il faut choisir un bois durable. En général, une essence de classe 3 et qui supporte un taux d’humidité dépassant les 20 % est suffisant pour décorer votre extérieur. Cependant, dans les zones très humides à fort risque de rétention d’eau, le bois de classe 4 est recommandé. Pour cela, vous avez le choix entre le douglas, le mélèze, le cèdre rouge, le chêne, le robinier et le châtaignier. Tant pour l’esthétique que pour la durabilité, misez sur des bois exotiques naturels et durables. Si vous voulez une finition impeccable et une durabilité moyenne, choisissez du pin maritime, de l’épicéa et du peuplier qui ont été autoclavés ou traités thermiquement au grade 3.
. En général, le bois utilisé pour le bardage est un bois à densité moyenne, cela implique plus de légèreté et moins de pression exercée sur la façade. Cette légèreté permet également au support de respirer et de rester plus stable afin que les lames ne se déforment pas.
Pour terminer, avant de choisir l’essence que vous utiliserez pour votre bardage, évaluer le prix et la qualité du bois pour assurer une efficacité et une durabilité si vous avez un budget un peu serré, dans le cas contraire, le choix dépend de votre style et du résultat attendu.

Quels sont les rôles d’un bureau d’étude thermique ?

Lorsqu’il s’agit d’un projet de construction de maisons, d’extension de bâtiment ou encore de travaux de rénovation énergétique, il est toujours recommandé de solliciter un bureau d’étude thermique. Mais quels sont véritablement les rôles de cette entité ? Découvrez les réponses dans cet article.

Conseiller et acteur en action

Le travail d’un bureau d’études thermiques commence en amont de votre projet de construction immobilière, particulièrement au niveau de la conception. Il s’occupe de la modélisation ainsi que des analyses d’interactions avec l’environnement par le biais de simulations diverses relatives à la consommation conventionnelle. Pour ce faire, il établit des calculs selon la méthode réglementaire TH-BCE 2012.

Un bureau d’études thermiques est composé d’ingénieurs et de techniciens en bâtiment. Au terme de leurs études, ils vous orienteront sur le choix des aménagements à réaliser dans votre futur bien immobilier concernant l’isolation thermique, l’énergie renouvelable, le confort, la ventilation, l’éclairage naturel, etc. Ils vous guideront concrètement dans la sélection des matériaux utilisés pour les différents travaux.

Grâce aux compétences pratiques de ses techniciens, un bureau d’études thermiques sera en mesure de répondre à vos questions à propos de la consommation énergétique annuelle d’énergie de vos locaux, du système de chauffage, etc. Il peut même dimensionner et sélectionner des systèmes de chauffage adaptés à votre logement. En comparaison aux bureaux d’études classiques des bâtiments, un bureau d’études thermiques se penche essentiellement sur la performance énergétique et sur la protection de l’environnement.

Garant de l’éligibilité du projet RT 2012

 

Au début du projet

Actuellement, il est obligatoire d’ajouter deux attestations RT 2012 de performance énergétique à la demande de permis de construire pour être éligible. Lorsque vous déposez la demande de permis de construire en amont des travaux, vous devez fournir une attestation d’efficacité énergétique minimale du bâti, également nommée « Attestation de Besoin Bioclimatique Maximal ou Bbiomax ». Dans ce cas, le rôle du bureau d’études thermiques est de faire une étude thermique prévisionnelle. Cette étude doit comprendre le calcul du coefficient Bbio. Si nécessaire, il doit aussi réduire les besoins de chauffage, d’éclairage ou de refroidissement.

La deuxième attestation est réclamée au terme des travaux. Elle contient les informations relatives à la consommation d’énergie primaire maximale (Cepmax) ainsi qu’à la température intérieure de confort (TIC). Ici, le bureau d’études thermiques doit s’arranger pour que l’énergie primaire ou la consommation nécessaire à la production d’énergie n’excède pas 50kWh/m²/an. Lors de son étude, il doit prendre en compte la surface, la situation géographique, l’altitude, le type de construction, le volume d’émission de gaz à effet de serre ainsi que les utilisations.

À l’achèvement des travaux

Le bureau d’études thermiques doit estimer la future consommation énergétique de votre logement. Pour ce faire, il doit, par exemple, assurer la température intérieure d’un logement sans activer le climatiseur. Il réalise le calcul sur une période de 5 jours en saison estivale. Une comparaison est ensuite réalisée avec une valeur de référence TIC, tout en sachant que la règle est d’avoir un coefficient Tic inférieur à celui mentionné dans la TIC de référence. Ainsi, engager ce cabinet permet d’optimiser le prix des travaux tout en rendant la performance énergétique de votre habitation plus rentable et plus compétitive. Il vous permet également de veiller à la conformité des projets de construction et de rénovation.

À la suite de l’intervention d’un bureau d’études thermiques, votre maison peut facilement obtenir des labels de qualité comme le BBC ou Bâtiment Basse Consommation. Lors d’un projet de revente, votre bien immobilier sera valorisé. Alors, que vous soyez un particulier ou un professionnel du bâtiment, faites appel à un expert en certificat d’économie d’énergie pour avoir une maison performante et écologique.

Zoom sur les différents types de placo

Beaucoup de rénovateurs choisissent d’utiliser du placoplâtre pour tous travaux d’isolation et de rénovation intérieure. Ce matériau est très apprécié à cause de ses qualités. Si vous projetez d’utiliser du placo pour un quelconque projet de rénovation, il est important de savoir qu’il en existe différents types. Cet article vous fera découvrir les différents modèles de placoplâtre et leurs caractéristiques afin de vous aider à choisir le mieux adapté à vos besoins.

Quelles sont les utilisations du placoplâtre ?

Le placoplâtre peut être utilisé dans les différents travaux de rénovation et d’aménagement de l’intérieur d’une maison. Il est, par exemple, très utilisé pour améliorer l’isolation thermique et acoustique d’une habitation (faux plafond, isolation de comble, des murs, etc.). Outre les travaux d’isolation, les professionnels ont également recours à ce matériau pour l’aménagement intérieur. Ses performances et sa légèreté combinées lui permettent d’être une cloison séparative très efficace. Grâce au placo, vous serez en mesure de cloisonner une pièce ou encore de compartimenter une grande salle en petits plateaux dans un espace professionnel.
Par ailleurs, il vous faudra choisir parmi les différents types de placoplâtre pour obtenir un rendu répondant à vos attentes.
Les différents types de placo

Le placo classique

Le placo classique ou standard n’est autre que le modèle de placo le plus utilisé et le plus vendu dans le domaine de la construction. Il est généralement utilisé pour l’aménagement des pièces d’une maison ou des locaux professionnels. Le doublage de murs ou la mise en place de faux plafond fait également partie des travaux nécessitant un placo classique. La plupart des particuliers optent pour ce type de placo en raison de son prix et de ses performances thermiques et acoustiques. En effet, le prix du placo classique varie entre 3 et 10 euros le mètre carré.
Il se présente sous la forme d’un quadrilatère et a une couleur grise. Par ailleurs, les fournisseurs disposent de modèles aux formes arrondies.

Le placo ignifugé

Comme son nom l’indique, la plaque de plâtre ignifugé possède des propriétés coupe feu. Il est souvent destiné aux pièces à forte chaleur ou qui sont exposées aux flammes comme les pièces contenant des équipements de chauffage ou encore une cuisine. En cas d’incendie, son rôle est de retarder et d’arrêter la propagation des flammes. Il existe deux modèles pour le placo ignifugé, à savoir : le M0 (incombustible) et le M1 (anti-flammes). Ils ont généralement une couleur rose. Un peu plus cher, ce matériau coûte entre 5 et 8 euros le mètre carré.

Le placo hydrofuge

Si le placo ignifugé sert à contrer les flammes, le placo hydrofuge, lui, est utilisé dans les pièces humides, là où il a régulièrement des projections d’eau comme une salle de bain. Ses performances sont largement supérieures à celle d’un placo standard dans les pièces humides.
Pouvant absorber l’humidité, il peut résister efficacement à la vapeur et aux moisissures. Le placo hydrofuge est facilement reconnaissable par sa couleur verte. Il est bon de savoir que le coût du placo hydrofuge est le même que celui du modèle ignifugé. Sa pose, par contre, peut coûter entre 15 et 25 euros par mètre carré.

Le placo phonique

Bien que les autres modèles de plâtre possèdent une propriété isolante, ce type de placoplâtre est composé de matériau isolant tel que la laine de verre, le polystyrène ou autre pour améliorer ses performances d’isolation thermique et phonique. Il s’agit d’une plaque bleue pouvant être utilisée sur les murs ou encore les plafonds.
La pose de ce type de placo coûte entre 15 et 35 euros le mètre carré. Bien sûr, les prix proposés par les professionnels et les entreprises de construction dépendent principalement de l’envergure des travaux et de la configuration de votre intérieur. En plus des travaux, les artisans professionnels peuvent vous aider à choisir le type de placo adapté à votre projet.

Les aides disponibles pour rénover une grange

Une grange est un bâtiment agricole servant à stocker les récoltes. Son utilisation s’est améliorée avec les années. Comme il dispose d’une grande superficie, certains ont décidé d’y aménager leur maison. D’autres se sont lancés dans une rénovation complète pour en faire leur principal lieu de vie. Quel budget faut-il prévoir pour rénover une grange ? Quelles sont les aides disponibles ?

Quel est le prix de la rénovation d’une grange ?

En sachant les éventuelles dépenses dans un chantier de rénovation de grange, vous pourrez estimer le nombre de subventions auxquelles vous allez prétendre. Pour définir le budget à allouer pour ce projet, vous avez à tenir compte un certain nombre de facteurs. Vous envisagez de la rénover complètement pour la convertir en gîte ? Vous pensez à la transformer en habitation principale ?

Les dépenses varient suivant les travaux à réaliser. Toutefois, une rénovation de grange nécessite en moyenne entre 500 et 1500 euros par mètre carré. Si votre terrain requiert encore une viabilisation, prévoyez une somme aux alentours de 3 000 à 15 000 euros. Pour alléger vos dépenses, voici les aides disponibles pour rénover votre grange :

Habiter Mieux Sérénité, subvention pour les foyers modestes

Grand nombre de bâtiments anciens, y compris les granges, sont privés d’isolants thermiques. Les déperditions énergétiques y sont alors grandioses si bien que la consommation énergétique est à son paroxysme. Si dans le cadre de la réhabilitation de la grange, vous souhaitez isoler correctement la construction ou encore remplacer le système de chauffage par un modèle plus économique, l’aide Habiter Mieux Sérénité vous sera utile.

Financée par l’Anah, cette aide vise à accompagner les ménages à faible revenu dans la transition énergétique de leur maison. Pour en bénéficier, ils doivent seulement remplir les conditions suivantes :

  • Le logement concerné est le logement principal du propriétaire et son achèvement date déjà de 2 ans ;
  • Les travaux doivent contribuer à l’isolation du bâtiment, à l’amélioration du système de chauffage ou encore à l’installation de dispositif d’eau chaude sanitaire appuyé par les énergies renouvelables.
  • Les revenus du ménage ne dépassent pas le plafond défini au préalable.

Une fois les conditions remplies, vous avez la possibilité de profiter d’une réduction à moitié du montant total hors taxes des travaux. Pour en bénéficier, adressez-vous directement à l’Anah.

Prime Énergie, la subvention de la part de votre fournisseur d’énergie

Les fournisseurs d’énergie versent une aide financière dans le cadre d’une amélioration énergétique dans votre logement. Toutefois, le montant oscille selon votre commune de résidence, le type de travaux à réaliser et votre revenu fiscal de référence.

Pour obtenir l’aide correspondante, vous avez tout simplement à envoyer vos factures à votre fournisseur d’énergie. Ce dernier baissera, par conséquent, les consommations et vous accompagnera dans votre transition énergétique. Comme condition, vous avez à faire appel à un artisan RGE pour réaliser les travaux ainsi qu’à un organisme spécialisé pour le montage du dossier. Cette aide porte le nom de certificats d’économies d’énergies.

Parallèlement à cela, si les travaux de rénovation énergétique sont confiés à un maître d’œuvre professionnel, il est possible de prétendre une TVA réduite à 5,5 %.

MaPrimeRénov’, la subvention pour tous les foyers

Vous avez déjà entendu parler des aides CITE et Habiter Mieux agilité ? En fait, MaPrimeRénov’ est tout simplement l’association des deux. Elle touche chaque foyer et est cumulable avec la prime énergie. Son montant varie selon votre niveau de revenu ainsi que de votre région de résidence. Que vous soyez propriétaire, bailleur ou syndicat de copropriété, vous êtes toujours éligible.

Les aides relatives à la rénovation du patrimoine

Ces aides supplémentaires concernent les granges très anciennes, notamment celles inscrites dans le registre des monuments historiques. Le conseil général et le conseil régional prendront en charge la moitié du montant des travaux et vous donneront des aides supplémentaires.