Architecture et construction : ce qu’il faut savoir sur le terrassement

Architecture et construction : ce qu’il faut savoir sur le terrassement

Avant de débuter l’édification d’un bâtiment, il est nécessaire de connaître l’une des étapes primordiales de la construction : le terrassement.
En effet, il est tendance de penser directement au placement des fondations o lorsqu’on parle de construire une maison. Néanmoins, avant d’entamer quoi que ce soit, il faut savoir étudier l’aménagement du sol et procéder au « terrassement ».
L’article suivant va vous guider dans la concrétisation de votre début de chantier.

Le terrassement

Le mot « terrassement » dans le langage de construction désigne la préparation du terrain. Il consiste à échanger des quantités énormes de terre, de sol, de roche ou d’autres sous-produits minéraux pour avoir un terrain stable. Par exemple, un terrain sableux nécessitera plusieurs fondations dû au fait qu’il soit instable et profond. De fait, avant de construire une maison, consultez des professionnels pour procéder à des fouilles ou réaliser des tranchées de terres. Ils se chargeront également d’enlever les minéraux non stable, de nettoyer et de débarrasser les déchets restants dans le sol.
Le terrassement se fait en 4 étapes et c’est ce que nous allons voir ci-dessous.

Le bornage

Pour commencer un chantier de terrassement, le bornage est la première étape à suivre. Celui-ci permet au propriétaire de mesurer et de délimiter son terrain de construction. Il sera nécessaire de faire appel à un géomètre pour cette action, car il propose un travail professionnel où il placera avec précision et exactitude les repères de votre terrain afin de le délimiter. En effet, il faut connaître les limites d’un territoire pour pouvoir séparer votre bien de celui des autres, puisqu’il est possible de poursuivre en justice toute personne ayant effectué un mauvais bornage, Cela peut aller d’une amende jusqu’à l’obtention même de son territoire si le votre est touché (d’après l’article 2272 du Code Civil).
Le prix du bornage varie entre 300 et 1800 € frais y compris.

Le système d’évacuation

Une fois la délimitation du terrain établie, il est temps de passer à la seconde étape qui consiste à élaborer le système d’évacuation. Celui-ci est recommandé pour éviter le ruissellement des eaux de pluie sur le chantier, l’infiltration de l’eau dans le matériel, et la stagnation des eaux en excès. Plusieurs canalisations bétonnées et inclinées de 5 % pour former une pente, seront donc installées sur le terrain, permettant ainsi l’évacuation. Ensuite, il y a la mise en place d’autres méthodes complémentaires comme le drain situé dans la fondation du bâtiment pour prévenir contre l’humidité du sol. Le caniveau doit être situé, à son tour, à l’entrée d’un garage, d’un portail ou d’une terrasse pour éviter les eaux stagnantes. Le regard quant à lui est situé au-dessus des canalisations, créant ainsi une conduite souterraine qui va permettre aux travailleurs et au propriétaire de faire une visite d’entretien.

Le goudronnage

Comme son nom l’indique, la troisième étape se repose essentiellement sur l’instauration du goudron sur le chantier. De base, le goudronnage est utilisé pour créer des routes, des chemins et des voies permettant d’accéder au terrain. Il s’agit ici d’un travail rigoureux, car pour le réaliser, les ouvriers utilisent des outils de construction élaborés passant par la pelle, la tractopelle, jusqu’au bulldozer. Mais avant de passer aux outils, une planification sera nécessaire avant tout : il est à noter que les travaux de réalisation d’une voie d’accès vers un terrain coûtent cher. Ainsi, il faut prévoir des plans minutieux. En parallèle, le choix du matériel pour le goudron devra-t-être bien réfléchi puisqu’il est aussi coûteux. ; Par exemple, le coût du goudronnage bitume varie entre 20 et 23 € le mètre carré (m²) tandis que le goudronnage enrobé est entre 29 à 39 € le mètre carrée (m²).

La viabilisation

 

Dans cette dernière étape, on s’approche de la finalisation du terrassement, mais aussi du début de la construction du bâtiment. Viabiliser le terrain c’est mettre en place le multi-système eau, électricité, et gaz à l’aide des placements des tuyaux de plomberies, des fils électriques, des points d’accès réseaux, et de tout autre source d’alimentation utiles aux futurs besoins du foyer. Cependant, les installations doivent être bien conformes aux normes exigées afin que les services concernés par ces réseaux puissent accorder leurs autorisations pour l’approvisionnement de votre chantier. Par exemple, le réseau d’eau doit-être enregistré auprès de la mairie et de la société d’eau existante du pays pour être raccordé au chantier. Pareil pour le réseau d’électricité qui doit être enregistré auprès de l’Enedis, le responsable actuel du réseau de distribution et des aménagements.

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