Quel est le tarif d’un diagnostic ERP ?

Le diagnostic ERP ou létat des risques et pollutions (ERP) est une étape obligatoire pour la vente ou la location de bien immobilier. Cette inspection est liée à la sécurité et à la santé des futurs locataires ou propriétaires, car certaines zones sont considérées à haut risque. Pour être en règle, vous devez effectuer cette opération. Mais à quel prix ? Nous allons vous résumer dans cet article, la tarification de mise en œuvre d’un diagnostic ERP.

Qui est en charge de faire le diagnostic ERP ?

Le diagnostic ERP peut être effectué par le propriétaire du logement ou du terrain. Le terrain en question ici, doit être dépourvu de toute construction, une parcelle totalement vierge. Cette étape est la plus facile et la moins chère.

À combien s’élève le prix du diagnostic ?

Si vous effectuez vous-même l’inspection de votre maison ou de votre domaine, vous n’aurez qu’à payer le coût de l’imprimé pour le rapport. Une fois les informations complètes, vous n’avez plus qu’à annexer le document dans le contrat de location ou de vente.

Si vous sollicitez l’intervention d’un professionnel, comptez en moyenne entre 10 et 35 euros. Néanmoins, prévoyez toujours un surplus dans votre budget. Il se peut que la facture augmente en fonction de :

    • la dimension du bien ;
    • la localisation par rapport à la ville et le domicile de l’expert ;
    • les différents obstacles pouvant freiner l’inspection.

NB : l’imprimé peut également être téléchargé.

Quelles sont les informations utiles pour le diagnostic ?

    • Les données relatives à la situation de votre demeure, de votre terrain : zones à risques sismiques, exposition au radon,
    • Les données liées à la prévention de risques naturelles, technologiques, miniers, etc.

Objectif : le rapport final est établi pour conforter la décision d’achat de l’acheteur et non le dissuader de stopper les négociations.

Pourquoi faire appel à un expert pour cette tâche ?

Même si le diagnostic ERP paraît assez simple, il vaut mieux s’en remettre à un expert. Il s’agit avant tout de votre sécurité et de la sécurité du futur acquéreur. Les informations concernant l’état des risques et la pollution sont sensibles.

De plus, l’acheteur pourra en tout état de cause prendre les mesures adéquates et les précautions spécifiques qui s’imposeront.

Exemples :

    • mise en place du système de prévention contre les risques et catastrophes.

But : recevoir un rapport fiable.

Pourquoi l’ERP est-il obligatoire ?

Le diagnostic ERP renseigne le propriétaire et le futur acheteur de l’état général du bien. Le contrôle technique est donc nécessaire afin de limiter les risques découlant de la pollution du sol.

Par ailleurs, le document doit figurer dans le DDT ou dossier des diagnostics techniques remis en mains propres au client.

Est-ce que tous les types de logements doivent passer par ce diagnostic ?

En principe, le diagnostic ERP est obligatoire pour tout logement ou terrain mis en vente ou en location. Mais il existe tout de même quelques exceptions à la règle :

    • les logements construits en dehors d’une zone d’exposition au Radon (niveau 3) ;
    • les logements dépourvus d’activité sismique ou catégorisés à une exposition de niveau 1 ;
    • les logements situés en dehors d’une zone SIS ou secteur d’information des sols ;
    • les logements localisés dans une commune dépourvue de plans de prévention des risques.

Quelles conséquences encourt le propriétaire si l’ERP n’est pas réalisé ?

Le propriétaire risque de recevoir un montant réduit de la vente ou de la location sil ne procède pas à cette inspection. Dans le pire des cas, le juge peut annuler la vente si les documents ne sont pas conformes.

FAQ sur le diagnostic technique immobilier

Toute transaction immobilière, qu’il s’agisse d’une vente, d’un achat ou d’une location, doit être précédée d’un diagnostic technique qui inclut plusieurs opérations dont le diagnostic de performance énergétique, la détection d’une éventuelle pollution à l’amiante, ou au plomb, ainsi que l’état des différentes installations. Cette opération permet d’évaluer l’état des lieux et d’en déduire la valeur de la propriété. Le diagnostic immobilier permet également de définir si le bâtiment en question remplit les conditions nécessaires pour être habité ou si des travaux de rénovation, de réparation ou de désinfection s’avèrent obligatoires.

En quoi consiste le diagnostic technique immobilier ?

Le diagnostic immobilier désigne l’ensemble des opérations effectuées pour définir l’état d’un bâtiment, ou d’une maison, avant une transaction immobilière. Pour connaître le prix d’un immobilier sur le marché, une expertise immobilière est toujours nécessaire. Comme il a été déjà mentionné sommairement ci-dessus, un diagnostic immobilier est centré sur différents critères dont la performance énergétique, le risque d’exposition au plomb ou à l’amiante, l’état des installations électriques, de plomberie et sanitaires. Le diagnostic technique immobilier concerne également l’état de l’alimentation en gaz et il étudie les risques d’exposition du bien immobilier aux éventuels dangers. Par ailleurs, la présence de bestioles nuisibles ou envahissantes, ainsi que l’exposition du local aux bruits parasites, sont également soulignées.

Pourquoi effectuer un diagnostic technique ?

Le diagnostic technique immobilier permet de définir l’état général d’un bien immobilier, ainsi que celui des éléments qui le constituent. Il permet de prévoir les travaux à effectuer, dans l’immédiat ou dans les années qui suivent, afin de rendre la maison propice à l’habitation des futurs occupants. Le diagnostic technique immobilier est important, tout aussi bien pour le propriétaire que pour l’acquéreur. En effet, le propriétaire pourra avoir des informations précises à propos de son bien et peut de ce fait en évaluer la valeur. L’acquéreur, de son côté, est en mesure de connaître l’état du bien qu’il est sur le point de s’approprier.

Le diagnostic est-il obligatoire ?

Le diagnostic technique immobilier est obligatoire dans le cadre d’une transaction immobilière. Les informations recueillies lors du diagnostic doivent être mentionnées dans ce qu’on appelle le dossier de diagnostic technique. Il est à noter que dans le cas où le propriétaire omet de mentionner, dans le dossier, certains détails – comme les diagnostics pour l’amiante, le plomb, les termites, le gaz, l’électricité et les installations sanitaires- l’acquéreur peut le poursuivre en justice pour vices cachés, et ce, même après la signature de l’acte de vente. Ce genre de désagrément peut aboutir à l’annulation des ventes ou au versement d’une certaine somme à l’acquéreur.

Qui réalise le diagnostic technique ?

Même si certains diagnostics, comme le diagnostic des risques naturels et technologiques, peuvent être réalisés par le propriétaire lui-même, l’ensemble du diagnostic technique immobilier doit idéalement être effectué par un diagnostiqueur professionnel. En plus de devoir présenter des garanties de compétence, ce dernier doit être doté des moyens nécessaires pour l’exécution de son travail. Le diagnostiqueur immobilier doit également faire preuve de professionnalisme et d’impartialité en ce qui concerne l’inspection et la réalisation du constat, pour ne pas fournir un dossier contenant des informations erronées. Il est donc conseillé de faire appel à un professionnel fiable.

Combien coûte le diagnostic immobilier ?

Le coût d’un diagnostic immobilier peut varier en fonction de différents critères. En effet, chaque diagnostiqueur professionnel est libre de fixer ses propres tarifs. Cependant, la plupart des professionnels fixent leurs prix en fonction de la surface à inspecter et des conditions environnantes. Il est toutefois conseillé de bien étudier le marché avant de choisir son professionnel afin d’éviter les mauvaises surprises.

Qui paie le diagnostic technique ?

Que ce soit dans le cadre d’une vente ou d’une location, les dépenses liées au diagnostic technique immobilier sont généralement à la charge du propriétaire. Cependant, les deux parties peuvent se mettre d’accord pour partager la note, ou même convenir que les frais seront entièrement payés par l’acquéreur.