Enduit exterieur monocouche : guide d’application

Apparu dans les années 70, l’enduit monocouche est, de nos jours, une pratique de la maçonnerie permettant de réduire la perméabilité d’une façade, voire de rendre cette dernière imperméable. N’ayant pas cessé d’évoluer, il est actuellement plus rapide, et le résultat est d’autant plus appréciable. Ainsi a-t-il été intégré dans les normes NFDTU 26. Comment l’appliquer ? Découvrez le guide d’application de l’enduit extérieur monocouche dans cet article.

A tenir compte avant l’application

Sur le paquet des enduits sont inscrits leurs caractéristiques, nous informant du mode d’usage de ces derniers et des supports adéquats. Ainsi, suivant ces données, nous devons tenir compte :

    • Du mode de finition;
    • De la nature et de l’état du support;
    • De l’exposition à l’humidité (notamment la pluie), et aux chocs;
    • De l’application, il est préférable de ne pas l’étaler durant les jours pluvieux ou de gel.

Les conditions climatiques constituent également un critère à ne pas négliger à part la présence de pluie. A savoir, la température optimale à l’application des enduits est comprise entre 5° et 35° Celsius et l’humidification à l’eau se fait sur les supports lors des temps secs.

L’épaisseur de la couche d’enduit finale est de 7-18 mm.

Étapes à suivre

Voici les étapes de mise en place d’un enduit extérieur monocouche par une entreprise comme PROMABAT :

Vérification du support

Les critères à respecter sont les suivants :

    • La planéité du support. Très importante, si ce dernier n’est pas conforme, il faudra appliquer un enduit de redressemnet 4 jours avant ;
    • Le remplissage des joints et des trous avec du mortier ou un enduit de rebouchage au ciment ;
    • L’homogénéité, c’est-à-dire que si vous avez comme support des matériaux de spartates (exemples : beton lisse, parpaing, enduit), il est nécessaire d’appliquer une sous-couche plus fluide, ayant pour but d’améliorer l’accroche lors de la finition ;
    • La propreté, qui consiste à enlever terres, moisissures, salpêtres ou peintures sur le support.

Préparation de la surface

Cette étape consiste en :

    • La mise en place des angles et des bandes d’arrêt, afin de limiter le champ de travail;
    • La protection de l’espace environnant, ce qui justifiera une manière propre de travailler. Pour y parvenir, vous pouvez protéger les portes et les fenêtres, le sol en pied de mur de la bâche ou des rubans de marquage;
    • L’humidification du support, cette dernière option ne concerne que certains supports, par exemple, il faut un peu mouiller les supports en briques terre cuite au dernier moment et à une demi-heure avant le travail. Cet acte peut se refaire si besoin.

L’application

– L’épaisseur

Selon la planéité du support et du type de maçonnerie, l’épaisseur de l’enduit monocouche peut varier. En effet, pour une maçonnerie soignée, il sera de 12-15 mm pour les petits éléments et 7-10 mm pour les betons de granulats, tandis que pour une maçonnerie courante, il sera de 15-18 mm pour les petits éléments, et 10-15 mm pour les bétons de granulats

– L’application

Elle se fait suivant la méthode de 2 couches dans le frais. Chacune de ces couches ayant la moitié de l’épaisseur totale. Le temps de séchage avant la finition est de 3 à 5 heures, voire une nuit jusqu’à 3 jours maximum. Très important, l’enduit ne doit pas être sec.

– La finition

Il existe différents types de finitions, dont le choix repose sur le rendu esthétique :

    • Finition rustique, ayant un aspect granuleux;
    • Finition projetée écrasée, qui consiste à repasser avec une taloche en plastique la surface enduite pour effacer les granulations;
    • Finition talochée, peaufinage avec une taloche-éponge humide;
    • Finition grattée, la plus courante. Elle est applicable sur une seule couche. 
Hydrogommage et aérogommage : les différences

Nombreuses sont les techniques pour décaper des surfaces sensibles sans les altérer. Pour un décapage doux et précis, les méthodes par sablage sont privilégiées: l’hydrogommage ou l’aérogommage. Utilisant trois éléments : l’air, l’abrasif et l’eau, ces techniques de gommage consistent à nettoyer grâce à une micro-abrasion. Idéales pour la rénovation de meubles en bois façonnés à l’ancienne, par exemple, elles servent aussi à rénover des poutres, à nettoyer des façades de bâtiments, des pièces métalliques, hélicoptères et aéronefs, des tags et des graffitis et à restaurer des véhicules anciens. Dans cet article, vous en saurez davantage sur les différences entre ces deux méthodes de décapage et d’entretien de surfaces extérieures.

L’hydrogommage, qu’est-ce que c’est ?

L’hydrogommage ou décapage à l’eau est la projection avec brumisation d’eau. C’est une technique efficace qui permet d’enlever avec facilité et rapidité les affiches, les chewing-gums, les graffitis ou même de réaliser un ravalement de façade. L’hydrogommage est aussi utilisé pour nettoyer les surfaces comme les autobloquants, les bétons, les cours, les allées… Il est indiqué dans les endroits interdisant les nuisances pour le voisinage ou la circulation automobile par exemple, comme les espaces et domaines publics, ainsi que les chantiers urbains, car il génère moins de poussière, ou plutôt, les poussières sont fixées au sol. Pour redonner un coup de neuf à votre façade, faites appel à l’entreprise BELL FAÇADES à Lunéville. Elle dispose de machines et de produits adaptés à toutes les configurations de chantier. Vous aurez ainsi une équipe spécialisée pour réaliser les travaux de nettoyage, de rénovation et de peinture.

Qu’en est-il de l’aérogommage ?

Étant aussi un dérivé du sablage comme l’hydrogommage, l’aérogommage se différencie par le mélange décapant et la pression utilisés lors du décapage. Signifiant littéralement gommage par air, l’aérogommage projette de l’air avec du granulat ou microabrasif naturel à une certaine pression sur la surface pour enlever toutes les saletés ou traces inesthétiques. Il élimine les traces d’enduits, les peintures, les graffitis, les salissures, les mousses sur toutes les surfaces. Il peut également servir pour décaper des murs, meubles, façades, voies publiques, monuments, etc. Au cas où vous souhaiteriez décaper la carrosserie d’une voiture ou remettre d’autres surfaces à neuf, le décapage par aérogommage est la solution qu’il vous faut. Non nocif pour la santé et l’environnement, l’aérogommage n’utilise aucun produit chimique mais uniquement des abrasifs écologiques (garnet, bicarbonate…). Avec l’aérogommage, fini les produits décapants et polluants ! Les granulats utilisés sont totalement neutres et sans silice libre (silicates de verre). On peut aussi utiliser un granulat à base de bicarbonate de soude pour les surfaces les plus fragiles comme le verre par exemple. D’ailleurs, l’aérogommage consomme moins de matière, d’air comprimé et donc d’énergie.

À la différence du sablage, l’hydrogommage et l’aérogommage se destinent à des opérations moins abrasives dans le but de préserver les supports traités. La machine utilisée est appelée hydrogommeuse ou aérogommeuse. Il est aussi possible de s’équiper d’une cabine de sablage pour un meilleur confort de travail, pour décaper des pièces de petite taille et pour intervenir sur les parties délicates de certains monuments ou statues. Cela permet ainsi de maîtriser le dégagement de poussières et d’opérer subtilement et efficacement dans chaque repli en douceur. En termes de résultats, l’aérogommage est similaire à la technique du ponçage. Au final, on peut ainsi effectuer un polissage des surfaces. La machine utilisée est la même ; ce qui transforme une aérogommeuse en hydrogommeuse, c’est tout simplement un apport d’eau lors du décapage et nettoyage.

Enduit projeté, écrasé, gratté ou taloché : lequel choisir ?

L’application d’un enduit est réalisée dans le but de masquer les irrégularités et les défauts sur vos murs. Cette opération permet également d’obtenir une surface plane avant d’envisager tous travaux. Le choix de l’enduit à utiliser est notamment déterminé en fonction de son utilisation (intérieure ou extérieure) et des caractéristiques du chantier.

Les différentes catégories d’enduits

En général, on distingue deux grandes catégories d’enduits de peinture ou d’enduits de second œuvre : les enduits de maçonnerie et ceux de la plâtrerie. Ces derniers s’appliquent en couche continue pour un lissage parfait. Le plus souvent, ils sont en poudre, en pâte ou en prêt à l’emploi et avec un ou plusieurs composants.

Selon leur usage, les enduits sont classés en :

    • Enduit de rebouchage : il est utilisé (à l’intérieur et à l’extérieur) pour reboucher les joints entre plaques, les petites fissures, les trous, les imperfections détectées sur les bétons, les plâtres ou carreaux de plâtre et bien d’autres encore. Il existe aussi des enduits de rebouchage de bois, à base de résine. Ces derniers sont employés pour obstruer les trous ou fissures sur les volets, fenêtres, portes, etc.
    • Enduit de lissage : il est réservé pour une application intérieure. Il est notamment posé sur une surface prête à accueillir une nouvelle peinture ou du papier peint. Il regroupe entre autres les enduits pelliculaires.
    • Enduit gras pour laquer ou filmogènes : il est particulièrement recommandé pour les boiseries intérieures et extérieures et s’appliquent sur des surfaces planes.
    • Enduit multi-usages ou multifonction : comme son nom l’indique, ce type d’enduit peut être appliqué à l’intérieur comme à l’extérieur. Il est surtout conseillé dans les travaux de ravalement de façade pour obtenir une surface parfaitement aplanie. On l’utilise aussi pour lisser les carrelages.

Les types d’enduits les plus achetés au marché

Que ce soit dans le cadre d’une construction neuve ou d’un chantier en rénovation, les enduits sont généralement utilisés pour les finitions. Avant de les appliquer, assurez-vous que votre surface est saine et propre. Selon vos envies, vous avez une multitude de choix d’enduits comme :

L’enduit projeté

C’est le type d’habillage de façade nécessitant l’utilisation d’une machine à projeter. Il s’agit notamment d’un crépi laissé à l’état brut après son application. Puisque c’est à projeter, l’enduit présente alors de petites aspérités. Côté réalisation, celle-ci exige une parfaite maîtrise de la machine à projection, ou d’autre matériel comme la truelle, le compresseur avec sablon et la tyrolienne. L’enduit peut également être appliqué à la main. Pour le mortier, il peut être du ciment, de la chaux ou les deux. Veillez donc à avoir la bonne consistance en ajustant les dosages. Pour un sac de liant, mettez 3 seaux de sable. Quant à l’épaisseur, elle est de l’ordre de 1 cm environ. Selon les finitions choisies, comptez entre 15 et 65 euros pour le m² de l’enduit projeté.

L’enduit écrasé

À la différence de l’enduit projeté, l’enduit écrasé permet d’avoir une finition assez lisse. Il est utilisé dans le but de protéger et de décorer la surface sur laquelle il est posé. Il doit être appliqué en 3 couches au maximum. Mais attention, son épaisseur ne doit pas être supérieure à 30 mm. Pour le projeter, munissez-vous d’une machine manuelle ou d’une tyrolienne. Pour la première couche, celle-ci doit être orientée face au mur, puis à 45° par rapport au support pour la deuxième. Afin de dégager le côté écrasé de l’enduit, servez-vous d’une taloche. Ainsi, commencez par le bas puis remontez vers le haut, tout en conservant le même mouvement. Pour son achat, prévoyez entre 35 et 50 euros par m².

L’enduit gratté

C’est le type d’enduit à la chaux hydraulique projeté par un pistolet ou étalé avec une taloche, puis griffé par un grattoir. Il est aussi appelé crépi projeté monocouche. Il peut également être teinté. L’enduit gratté possède une excellente capacité d’isolation des murs extérieurs. Son prix au m² revient à 30 euros environ.

L’enduit taloché

Si vous souhaitez avoir une façade très lisse, c’est la meilleure option. Cette technique consiste à :

    • lisser les aspérités et les amas d’enduit à l’aide d’une taloche plastique ou d’une lisseuse (pistolet airless) ;
    • passer une éponge humide sur l’enduit
    • le laisser sécher.

L’épaisseur d’un enduit taloché ne doit pas dépasser les 20 mm. Pour le prix, celui-ci est proposé entre 40 et 60 euros.

Bon à savoir : Il existe des normes régissant la modification de l’aspect extérieur d’une maison. Avant d’envisager tous travaux, obtenez l’autorisation de la mairie. Cela vous épargnera des soucis. Il est également conseillé de confier les travaux à un façadier.